Recenzie Carte: Politica pentru fiul meu Autor: Fernando Savater Cartea Politic
Recenzie Carte: Politica pentru fiul meu Autor: Fernando Savater Cartea Politica pentru fiul meu este o reflexie a autorului cu privire la problemele ce privesc sfera politicului, incercand sa clarifice nelamuriri legate de aceasta zona de interes. Savater impacheteaza ideile esentiale intr-un ambalaj atractiv pentru tineri si nu numai, asemanundu-se cu un manual ce are ca scop rezolvarea unora dintre dilemele cu care se confrunta societatea zilelor noastre. Prologul incepe cu precizarea ca politica este arta de a face acorduri si a le implini, facandu-l pe cititor sa reflecteze cu privire la semnificatia politicii si la neincrederea si confuzia prezente in randul oamenilor cand vine vorba de acest subiect. In plus Fernando Savater face referire si la cartea sa Etica pentru fiul meu Amador unde mentioneaza faptul ca etica face parte din comportamentul fiecaruia in timp ce politica reprezinta acordurile facute de toti pentru a convietui in societate. De ce un om trebuie sa i se supuna altui om? Care este diferenta dintre un subaltern si un lider? Scopul acestei carti este acela de a face cunoscut scopul politicii si mecanismul acesteia dand exemple concrete din istorie. De la inceput omul a fost manat de propriul interes fapt ce a dus la formarea societatilor in care acesta continua sa evolueze. Savater are ca scop sa il faca pe cititor sa reflecteze la originile sale si aminteste obiceiuri stravechi ce au ajuns sa influenteze mentalitatea omului contemporan. Fernando Savater este transparent cand vine vorba de sentimentele sale cu privire la stat si individ fapt ce face ca aceasta carte sa nu fie intru totul impartiala, ba chiar poate fi remarcata cu usurinta adversitatea autorului cu privire la Uniunea Europeana. Ce trebuie subliniat este faptul ca in aceasta carte omul este analizat atat din perspectiva gandirii sale in societate cat si individuale si ii sunt recunoscute doua atribute: faptul ca este intr-o continua evolutie si faptul ca este in continuare ignorant in ceea ce priveste viata politica. Savater sustine ca un adult poate intr-un moment al vietii, prin intermediul filosofiei, sa analizeze noi modalitati ce ii pot imbunatati perspectivele cu privire la situatii sau evenimente. Citindu-l pe Savater nu se invata cum sa devii un “animal politic” ce pune munca mai presus de propriul sau interes, care nu realizeaza ca lumina ce il face sa sclipeasca la prezentarea discursului in fata multimii se opune intunericului de care este inconjurat in lumea politica. La intrebarea “ce organizare politica prefera”, Savater a insirat o serie de raspunsuri. In principiu acesta sustine o organizare care sa respecte toate tipurile de libertati, care aplica legea in egala masura pentru toata lumea, care ofera ajutorul celor nevoiasi, care respecta drepturile omului. Savater insita ca etica este arta de a alege liber, ceea ce este in avantajul fiecarui individ. In politica tot ce conteaza, dupa cum afirma autorul, tot ce conteaza sunt rezultatele actiunilor. Omul politic presioneaza pentru a obtine anumite rezultate, necontand daca sunt sprijinite de ratiune, frica, rutina sau superstitie. Cu acuitate Fernando Savater sustine ca fiecare tara are conducatorul pe care il merita. In ultima instanta masele ii aleg pe cei ce le seamana, cu toate defectele si virtutile lor, fiind dificil sa voteze cu lideri care li se opun din punct de vedere al caracterului, exceptie facand cei care se impun. Care este diferenta dintre un animal si un om? Animalul are drept scop sa isi satisfaca nevoile rudimentare, nu are ca scop achizitionarea de lucruri materiale care il fac atat de fericit pe om. Sa fii liber sau sa fii fericit este o alegere dificila. A fi liber semnifica sa poti face tot ce doresti fara ca cineva sa iti ordone, insa reprezinta si o amenintare pentru oameni deoarece se poate intoarce impotriva lor. A fi liber inseamna a-ti putea lua propriile decizii si a fi responsabil de ele, dar omul in genere prefera sa fie fericit in pofida libertatii insemnand ca prefera sa isi sacrifice libertatea pentru un trai lipsit de responsabilitati majore. Le succès d'Éthique à l'usage de mon fils de Fernando Savater, publié l'an dernier, devait beaucoup au ton, peu commun en ces matières, qu'adoptait le philosophe espagnol pour s'adresser à son fils et l'inviter à la découverte des grandes questions de la philosophie morale. Amador a grandi et Politique à l'usage de mon fils est donc un peu moins "léger". Mais Savater ne s'y départ jamais de l'humour et de la simplicité enjouée qui caractérisaient son précédent livre. Aux adolescents tentés de se détourner de la politique, dans laquelle ils ne croient voir que mensonge et corruption, l'auteur montre que, sans elle, les hommes ne sauraient vivre en société et que la politique, bien comprise, n'est rien d'autre que "l'ensemble des raisons d'obéir et des raisons de se rebeller". Rien que de très noble, en somme! Ethique à l'usage de mon fils Savater, F. (1994). Ethique à l'usage de mon fils. Paris: Seuil. Une recension de Serge Larrivée et François Lamy Un vent de fraîcheur vient de souffler dans le monde poussiéreux de la morale. Fernando Savater est une figure clé de la philosophie en Espagne. Ethique à l'usage de mon fils, son premier essai traduit en français, est un livre pédagogiquement bien construit. Tout concourt à remplir ce pour quoi et pour qui il a été écrit: le format du livre, sa structure, le ton et bien sûr les thèmes abordés. Le livre se présente dans un format peu encombrant de 20,5cm X 12,0cm. Il est structuré intelligemment de façon à soutenir l'intérêt du lecteur adolescent. Outre un avertissement antipédagogique (2 p.), un prologue (6 p.) et un épilogue (6 p.), l'essai comprend neuf chapitres dont la longueur varie entre 12 et 19 pages. Chaque chapitre se termine par un ensemble diversifié de courtes citations, intitulé La lecture n'est pas finie..., qui viennent appuyer les propos développés dans le chapitre. L'auteur puise principalement chez les anciens, Homère, Aristote, chez les classiques, Rabelais, Rousseau, Spinoza, Shakespeare, Thomas More, Montesquieu, Hume, ainsi que chez quelques modernes, Duvert, Lichtenberg, Fromm, Buber, Paz. A moins d'y être fortement incités, voire obligés, peu d'adolescents sont d'emblée portés à lire des livres à propos de la morale. Dans ce cas-ci, je suis prêt à parier que bon nombre d'adolescents qui commenceraient la lecture de cet essai seront d'emblée accrochés sinon par le contenu, du moins par le ton résolument intimiste il s'adresse à son fils de 15 ans , personnel et subjectif. En fait, Savater a réussi un coup de maître: parler simplement des choses de la vie sans jamais tomber dans le piège des simplifications à outrance qu'on rencontre encore abondamment dans certains milieux, sans jamais aborder aucun des problèmes éthiques à la mode et débattus dans les journaux (avortement, euthanasie, distribution des condoms dans les écoles, etc...), sans jamais dresser un catalogue de solutions moralisatrices à connotation religieuse et le tout, non sans une certaine pointe d'humour. Le grand nombre de citations inclus dans cette recension offre au lecteur un échantillon du ton de l'ouvrage et de l'étendue des thèmes abordés. Dès la première page, l'auteur déplore qu'en Espagne, l'éthique ait donné son nom à l'option suivie par ceux qui ne veulent pas de l'instruction religieuse. Au Québec, les partisans de l'école confessionnelle ne seront probablement pas d'accord avec la position de Savater, même si ce dernier concède gentiment que l'éthique n'est pas là pour remplacer le catéchisme. Pour l'auteur, la réflexion morale est "une part essentielle de toute éducation digne de ce nom" et a pour objectif de stimuler une pensée libre, laquelle est à milles lieues de la foi, de la croyance ou du dogme. Savater aurait atteint son but si la lecture de son essai générait des citoyens peu portés désormais à se prononcer ex cathedra sur la nature du bien et du mal. Les exemples concrets qui jalonnent son texte pour illustrer les notions abordées incitent en tout cas le lecteur à abonder dans ce sens. Les thèmes abordés dans cet essai constituent un plaidoyer pour la belle vie et le plaisir, et par conséquent, un plaidoyer pour la liberté et son revers, la responsabilité. Pour rester en vie, un seul savoir parmi tous les savoirs possibles est indispensable: apprendre que certaines choses nous conviennent car elles nous font du bien et que d'autres ne nous conviennent pas, car elles nous font du mal. La simplicité de cette assertion n'est qu'apparente. Par exemple, manger des noix est bon pour la santé sauf si j'y suis allergique, déguster un bon vin est fort agréable mais l'abus d'alcool peut être nocif. Au niveau des relations humaines, les choses se compliquent. Par exemple, "le mensonge est généralement mauvais, car il discrédite le langage -dont nous avons tous besoin pour parler et vivre en société" (p. 23). On conviendra cependant qu'il peut être salutaire de mentir si cela peut me sauver la vie. Les animaux (par ex.: les fourmis, les abeilles, les termites) ne sont pas libres parce qu'ils sont programmés pour être comme ils sont et faire ce qu'ils font. Et uploads/Philosophie/ politica-pentru-fiul-meu.pdf
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- Publié le Jan 12, 2021
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