Résumé du document Bible et Morale Ce document, dans son introduction, part d’u
Résumé du document Bible et Morale Ce document, dans son introduction, part d’un concept biblique pour arriver à la morale. Dont la morale dans l’Ecriture Sainte, du Nouveau et Ancien Testament, part du « Don » qui est tout d’abord la Création, et aussi le Don de l’Alliance, l’Alliance de Dieu avec l’homme dès l’A.T. pour arriver à « l’Alliance nouvelle en Jésus Christ comme ultime don de Dieu » et ses implications morales. Le document comme par la constitution fondamentale de la morale dans la Bible : c’est le Décalogue de l’A.T. et les Béatitudes du N.T. C’est la loi de Dieu qui guide les pas de l’homme et qui donne une définition à la morale de la Bible comme une morale du bonheur. La première partie intitulée : « une morale révélée : don divin et réponse humain », élabore, par une étude morale des faits bibliques, le don divin. La commission fait une lecture « canonique » qui suit le déroulement de la Bible, commençant par la Genèse et le don de Création, pour finir par l’Alliance nouvelle. Et la première partie se complète par le chapitre sur le pardon dans les deux Testaments. Au début de la Genèse, l’acte divin de la Création vient en tête du récit biblique. Cette Création est due à une décision libre de Dieu. Cette décision est un don libre, et par ce don Dieu a créé l’homme à son image et à sa ressemblance. D’où l’homme est image de Dieu en raison d’au moins six caractéristiques : la rationalité, la liberté, un rôle de leader, imiter Dieu dans l’agir, personne, sainteté. Ce don de Création apparait beaucoup dans les psaumes qu’Israël chante toujours le Dieu créateur, càd guérisseur. Cette vérité d’être créé à l’image de Dieu comporte en elle-même d’importantes implications morales qui se résument par les six caractéristiques cités ci-dessus. Avec Jésus, la théologie de la création a eu une dimension christologique par le développement des notions pour être à l’image de Dieu pour prendre une image rectifiée de Dieu. La création n’est pas le seul don divin, il y a aussi l’élection du peuple d’Israël et l’Alliance que Dieu a conclue avec ce peuple, pour relever le juste chemin pour l’agir humain. Le thème de l’alliance est envisagé dans une double perspective : « la prise de conscience progressive de cette réalité dans l’histoire d’Israël et la présentation narrative adoptée dans la rédaction finale de la Bible canonique » d’où on considère les événements de la Genèse comme préhistorique et qui se considère comme chemin vers la liberté. Pour arriver à l’Alliance dans la constitution, ou bien création du peuple d’Israël avec la sortie de l’Egypte. C’est la présence de Dieu au milieu de son peuple. Cette présence a quatre traits principaux : c’est Dieu qui accompagne, libère, donne et rassemble. L’Alliance est entre Dieu et l’homme, c’est là seulement qu’on trouve une telle alliance, entre partenaires inégaux, par un schéma transcendantale dans la relation du peuple avec Dieu. Le choix de Dieu vient de son essence et la liberté de l’homme intervient comme une conséquence de l’Alliance. Ce choix désigne la loi comme un fruit de l’initiative de Dieu, qui engage Dieu lui-même et l’humanité. Et le chemin moral n’arrive qu’avec préparation : un chemin de Salut, une libération, une expérience avec Dieu qui conduit à une expérience de liberté. Après le péché de l’homme et la punition cosmique, Dieu fait son alliance avec Noé et sa future descendance, c’est-à-dire avec tout vivant. Dans cette alliance Dieu a donné un signe cosmique, l’arc en ciel, qui est tendu vers le ciel pour suggérer l’idée de paix qui est gratuite de Dieu. Et cet arc touche les deux extrêmes : le ciel et la terre, qui symbolise le contact rétabli entre Dieu et l’humanité. Les conséquences pour la morale sont à trois dimensions : Ecologique : ramener au chaos l’œuvre créatrice de Dieu. Anthropologique : la conservation de l’image de Dieu. L’administration de ressources : dans le respect de toute vie Cette alliance est une alliance pour toute l’humanité. Le don de l’alliance avec Abraham et qui concerne Isaac et Jacob dans son contexte plus vaste, fait par le Seigneur, comporte trois corollaires : une promesse, une responsabilité et une loi. Par cette alliance, Abraham, qui représente le peuple de Dieu, est devenu le médiateur de la bénédiction divine. Son cycle insiste sur la dimension historique de la vie morale, dans la fidélité à l’alliance et l’obéissance à Dieu. Au Sinaï, l’expérience de l’alliance trouve son fondement. C’est un don de Dieu qui est la Grâce et les hommes répondent à ce don par la loi, qui est devenu une réponse libre par le Décalogue qui est dans le Torah et qui signifie en Hébreux instruction ou enseignement. Donc c’est plus large que loi. Le Décalogue reflète une éthique à son point de départ, dont il y a des limites qui s’observent à trois points de vue : l’extériorité, la portée essentiellement communautaire et la formulation souvent négative de l’exigence morale. En plus la portée virtuellement universelle du Décalogue, son inscription dans un cadre théologique d’alliance et son enracinement dans un contexte historique de libération, en font une morale stimulante et bien adoptée aujourd’hui. Il y a aussi des inconvénients qui apparaissent aujourd’hui : la psychologie qui a percé l’homme moderne, la découverte de l’importance du moi et l’allergie contre tout ce qui s’appelle interdiction. Ces inconvénients ont en face des avantages réels : le rêve d’un système de valeurs qui relie les humains, l’insistance prioritaire sur une orientation de fond théologique et il est au service de la liberté de l’être humain. Le Décalogue a aidé l’homme à découvrir les valeurs à travers les obligations. Ces valeurs sont de deux sortes : verticales dans la relation avec Dieu et horizontale dans la relation avec l’homme. Pour arriver par ce rapport à une conséquence juridique pour passer du champ des devoirs au champ des droits de l’homme. Après le Décalogue, il y a les codes législatifs qui constituent ces deux le chemin de vie d’un juif. Ces codes donnent des droits aux pauvres pour affirmer la justice sociale, à l’étranger pour l’intégrer dans la communauté d’Israël, et au culte et l’éthique : c’est offrir un culte à Dieu et manifester de la sollicitude envers le prochain. Enfin l’enseignement moral des Prophètes qui se base sur la justice du comportement moral. Ils prennent comme oint d’appuie la présence de Dieu dans l’histoire de son peuple et qui fait un démarche et la morale provient de Dieu lui-même, de sa certitude et de sa sainteté. L’Alliance avec David est pur don de dieu, elle ne dépend pas de l’attitude humaine, elle est destinée à durer toujours et trouve son accomplissement dans la mission messianique de Jésus. L’Alliance nouvelle est une alliance de pardon et du non souvenir. La Torah, càd la loi, doit être écrite dans le cœur de l’homme pour bien connaitre Dieu, ce n’est pas une nouvelle, mais c’est l’alliance renouvelée. Dans les livres sapientiaux, seuls le Qohélét et Siracide sont mentionnés dans le document et qui forment une source importante de l’éthique biblique. Le Qohélét comporte des éléments de critique politique et sociale, et dénonce l’individualisme et la jalousie. Tandis que le livre de Siracide rattache la sagesse à l’histoire du Salut et à la loi de Moïse. Cette partie est consacrée au Nouveau Testament qui débute avec l’annonce du règne de Dieu par Jésus et ses implications morales. Ce terme, Règne de Dieu, s’enracine dans une conviction de fond de la foi biblique suivant laquelle Dieu est le Seigneur souverain. Marginalisé dans l’Ancien Testament, mais devient un moteur dans l’enseignement de Jésus. Il présente deux dimensions : présente et future, pour se manifester à d’importantes implications par la moralité chrétienne. Ce règne surviendra quand le mal sera vaincu et la justice rétablie. Ces valeurs et vertus révélées dans le futur Règne de Dieu doivent être mises dès maintenant à l’intérieur de la vie actuelle. Jésus en sa Personne, puisqu’il est au centre de la relation de l’homme avec Dieu, il est donc au centre de la vie morale. Il représente en lui : le Règne de Dieu, la nouvelle Alliance et la Loi qui est guidée par la volonté du Père. Il annonce la venue prochaine du Règne de Dieu de manière à susciter la foi, la conversion et l’écoute. Il est le guide qui connait à la fois le but et le chemin. Et pour arriver, ceci nécessite la foi, la conversion et l’écoute (l’acceptation) de suivre le Christ qui appelle. Ensuite on trouve un commentaire des Béatitudes selon Matthieu. « Elles présentent le futur agir de Dieu, non seulement comme la récompense de l’agir humain juste, mais aussi comme la base et le motif qui rendent possible et raisonnable l’agir humain exigé ». Selon Jean, Jésus, dans sa venue, apporte une nouveauté qu’est le fruit d’un don gratuit qui exige d’être uploads/Philosophie/ resume-du-document-bible-et-morale.pdf
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- Publié le Jan 30, 2021
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