.-.-- ~, DU MtME AUTEUR A LA MÊME LIBRAIRIE L'ŒUVRE DE KANT. La philosophie cri
.-.-- ~, DU MtME AUTEUR A LA MÊME LIBRAIRIE L'ŒUVRE DE KANT. La philosophie critique. Tome 1 : La philosophie précritique et la critique de la Raison pure. Tome 2 : Morale et politique. 1969-1972, in-I2 de 356 et 292 pages. ESSAI SUR LA PHILOSOPHIE DE LA GUERRE. 1976, in-8 de 268 pages. LA UBERT~ HUMAINE DANS LA PHILOSOPHIE DE FICHTE. 1966, in-8 de 352 pages. THÉORIE ET PRAXIS DANS LA PENS~ MORALE ET POLITIQUE DE KANT ET DE FICHTE EN 1793. 1968, 2e éd. 1976, in-8 de 228 pages. SCHOPESHAUER. Une philosophie de la tragédie. 1980, in-8 de 272 pages. FICHTE (J.-G.). Œuvres choisies de philosophie première (1794- 1797). Traduction. 1964, 2' éd. 1972, in-8 de 320 pages. KANT (E.). Qu'est-ce que s'orienter dans la pensée? Traduction, commentaire et notes. Préface de F. Alquié. 1959, 4" éd. 1978, in-8 de 108 pages. KANT (E.). Critique de la faculté de juger. Traduction. 1965, 4" éd. 1979, in-8 de 308 pages. KANT (E.). Réflexions sur l'éducation. Traduction. commentaire et notes. 1966, 3 e éd. 1980, in-8 de 160 pages. KANT (E.). Lettre à Marcus Herz du 21 février 1772, in La Disser- tation de 1770. 1967. Traduction, introduction et notes. KANT (E.).Fondements de la métaphysique des Mœurs. 1980, in-8 de 160 pages. KANT (E.). Métaphysique des mœurs. Première partie: Doctrine du droit. Introduction et traduction. Préface de M. Villey. 1971, 2· éd. 1979, in-8 de 280 pages. KANT (E.). Métaphysique des mœurs. Deuxième partie: Doctrine de la vertu. Introduction et traduction. 1968. in-8 de 184 pages. BIBLIOTHÈQUE D'HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE ÉTUDES KANTIENNES par A. PHILONENKO PARIS LIBRAIRIE PHILOSOPHIQUE J. VRIN 6, PLACE DE LA SORBONNE, Vo 1982 Il h ! • A III r· La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droits ou ayants cause, est illicite ,. (alinéa 1er de l'article 40). Cette représentation ou reproduction par quelque procédé que ce soit, consti- tuerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code Pénal. © Librairie Philosophique J. VRIN, 1982 ISBN 2-7116.2016.6 PREFACE Au Professeur Reinhard Lauth en hommage respectueux. Les onze études réunies dans ce petit volume intéressent au premier chef Kant et par voie de conséquence Fichte dans la mesure où sur le plan spéculatif comme sur le plan politique, il a été aussi bien le successeur de Kant que son adversaire. 1 . On peut considérer qu'en dépit de leur apparente variété ces études se distribuent d'une manière assez classique. Les deux premières études - 1) Lecture du schématisme transcendantal, II) Hegel critique de Kant - portent sur les deux moments fondamentaux de la pensée théorique ou spéculative de Kant : schématisme et antinomie. Ces analyses s'efforcent de dégager Kant de l'emprise de Heidegger et de Hegel, comme si le criticisme devait s'abîmer dans l'herméneutique existentiale ou dans la dialectique hégélienne. Il y a longtemps, avec beaucoup d'adresse, Jean Hyppolite proposait à ses étudiants de choisir entre Hegel ou Heidegger. Je n'ai jamais accepté le bien-fondé de cette alternative et partant de Fichte je me suis résolu à envisager tout simplement de demander à Kant de n'être que Kant. Je tiens pour des raisons formelles certes, mais indépassables l'interprétation proposée par Heidegger comme insoutenable. Ces raisons formelles servent très curieusement d'appui au propos de Heidegger - mais comme on le verra, il ne les a entendues qu'à demi et elles finissent par se retourner contre lui. De même il me semble impossible de soutenir l'interprétation de la deuxième antinomie pro'posée par Hegel et lorsqu'il prétend montrer les lacunes de la dialectique kantienne, il est pénible de voir un grand philosophe trébucher à chaque pas dans sa lecture. Ce qu'il y a de vraiment capital ici, c'est l'agonie de la dialectique hégélienne qui se défait en prétendant surpasser celle de Kant. Je ne suis évidemment pas le premier qui indique comment se défaire de ces glorieuses récupérations de Kant. C'est avec succès que l'Ecole de Marbourg - H. Cohen, E. Cassirer - a préparé la voie d'un « retour à Kant». ~ r, -8- § 2. Sur le plan pratique ou encore moral j'ai réuni trois études. La première - III) L'idée de progrès chez Kant - a posé de tels problèmes que j'ai pen- dant quelques années connu une certaine inquiétude avant de me résoudre à la publier. Il s'agissait de saisir les éléments dynamiques de 1'idée de progrès qu'admettait Kant contrairement à Jean-Jacques Rousseau. Mon point de départ fut un manuscrit inédit conservé à la Fondation Bodmer et je dois remercier la Faculté des Lettres de Genève et plus particulièrement le Professeur Gagnebin, alors Doyen, pour la communication du manuscrit. E. Adickes avait reconnu le texte et l'avait authentifié en 1921. A partir de là deux difficultés se présentèrent. D'abord je n'ai pas retrouvé ce texte dans l'Akademie-Ausgabe (Bd. XIV-XXIII). Peut-être E. Adickes est revenu sur son « recognovit » ; mais c'est très improbable. Peut-être ai-je mal lu les volumes de l'Akademie-Ausgabe, c'est plus plausible. Mais comment ne pas repérer un texte qui en manuscrit (écriture très serrée) couvrait trois grandes pages ? La difficulté suivante consista à déchiffrer le texte. Sans 1'amicale bienveillance du Conservateur de la Bibliothèque de Colmar l'échec eut été certain. Il y avait des ratures et quelques mots très étranges qui méritaient une croix. Il reste que je me suis attaché à ce texte, le seul à ma connaissance qui pose de manière tout-à-fait synthétique le problème du progrès humain. Il m'a servi - et de manière assez considérable - à reprendre les thèmes exposées dans le vol. II de L 'œuvre de Kant. Je considère maintenant en pensant à toutes ces incorrections ce texte comme tardif. J'ai présenté ici une autre étude intéressant la morale kantienne IV) Souillure et pureté. Cette étude est tout-à-fait secondaire; son premier mérite est d'utiliser un texte mal connu : Eine Vorlesung über Ethik, éditée par P. Mnezer en 1924 et qui sera sans doute publié dans la série de l'Akadémie Ausgabe qui collationne les leçons de Kant. Pour une fois je n'ai pas trouvé de véritable opposition entre Kant et Hegel, au contraire une complémentarité certaine. Cet accord singulier m'a étonné, mais le problème n'est pas essentiel. La section morale s'achève avec le texte d'une conférence prononçée à Genève V) Souveraineté et Légitimité chez Kant et Fichte. On verra en quelques pages une sonde jetée entre Pufendorf et Kant et l'origine de la rupture entre Kant et Fichte. § 3. Les trois études qui suivent (VI-VU-VIII) ne se rattachent ni à la théorie, ni à la pratique, mais à la doctrine du jugement réfléchissant téléologique, donc à la Critique de la faculté de juger. Tout d'abord il m'a semblé juste de republier VI, Kant und die Ordnungen des Reel/en. La recherche est ici métaphysique ; je cherchais à voir si l'on pouvait retrouver chez Kant, en respectant l'analogie, la conception leibnizienne des ordres du réel, reprise, on le sait, par Schopenhauer (1). Il fallait partir du plus bas niveau, en l'occurrence l'organisme, pour s'élever par degrés jusqu'à la définition du mom~nt suprême, l'individualité comme principe subjectif, mais aussi objectif au point de vue du jugement réfléchissant (d'une part dans l'indication du 1. Alexis Philonenko, Schopenhauer, une philosophie de la tragédie, § 2. -9- jugement de goût comme signe de l'éthique - on sait que Kant juge le goût comme le témoignage de la moralité - et d'autre part dans la relation des individus). Il y a ici une ancienne conviction. Je crois qu'il faut commencer par aller de la philosophie transcendantale et réfléchissante téléologique pour parvenir à l'esthétique. - Cette étude a d'une certaine manière été doublée par l'étude, simple esquisse, VII, Kant et la philosophie biologique. Mais doublé seulement. Car la perspective est tout autre. Il s'agit de montrer à grands traits l'organisation de l'Analytique téléologique en se référant à l'Histoire des sciences. On trouvera de fortes analogies cependant. Je n'ai en ces deux études pu résister à l'envie d'expliquer le paradoxe qui amène Kant à rapprocher le ténia et le rêve, faisant de ce dernier un parasite comme le premier. Enfin VIII, L'antinomie du jugement téléologique prétend situer Kant à travers les grands moments de la pensée philosophique. On remarquera sans peine que l'analyse de cette antinomie est toute différente de celle proposée par Hegel dans la Wissenschaft der Logik. Une analyse critique, IX) La doctrine kantienne de l'objectivité selon B. Brousset clôt ces différentes études plus précisément centrées sur la pensée de Kant. § 4. Les deux dernières études sont plus proprement consacrées à Fichte, comme continuateur et adversaire de Kant. L'étude intitulée A utour de Jaurès et de uploads/Philosophie/ alexis-philonenko-etudes-kantiennes-vrin-1982-pdf.pdf
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- Publié le Mar 21, 2022
- Catégorie Philosophy / Philo...
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