v) Introduction-problématique • Platon et l’Académie • Contextualisation/situat

v) Introduction-problématique • Platon et l’Académie • Contextualisation/situation du passage (ensemble du texte) • Problématique : Comment Ménon fait-il les frais de la méthode socratique ? I - Une discussion menée par Ménon ? 1) Un dialogue entre Ménon et Socrate : - noms des interlocuteurs + apostrophes - les connecteurs logiques employés par Ménon - jeux de questions-réponses + disproportion du temps de parole 2) Une comparaison osée ? - Socrate = poisson-torpille - le « pouvoir magique » de Socrate (hyperbole) - les modalisateurs employés par Ménon 3) Socrate reprend la main : - stichomythies (échange de répliques très brèves) où Socrate donne les réponses (affirmations) - Socrate « maître du jeu » (méthode dialectique ?) : une réponse décontertante - une mauvaise comparaison : Socrate n’est pas comme la torpille, puisqu’il est lui-même torpillé !  comment Socrate parvient toujours à avoir le dessus sur son interlocuteur ? quelle est sa méthode ? II - Le pouvoir de Socrate : 1) Le doute de Ménon - champ lexical du doute et de l’engourdissement + polyptote (utilisation de mots issus de la même famille) - exagérations - Ménon, savant orateur, est dans une impasse intellectuelle (aporie) (voir les répétitions de « me semble ») 2) L’ironie socratique - qu’est-ce que l’ironie socratique ? - la torpille-torpillée ou l’éloge de l’aporie ? - le feint embarras de Socrate ? (polyptote)  dans quelle mesure peut-on atteindre la vérité ? où mène la méthode socratique ? (« Et comment chercheras-tu, Socrate, ce dont tu ne sais absolument pas ce que c'est ? », demande Ménon, § 80d) Conclusion-ouverture • Platon se plait à mettre en scène l’embarras dans lequel Socrate met son interlocuteur Ménon : croyant avoir trouvé une bonne plaisanterie pour reprendre la main sur la discussion, Socrate le déstabilise davantage encore par sa propre réponse. C’est que cet embarras est nécessaire et fait partie de la méthode même de Socrate dans sa quête de la vérité. • Prolongements : - Socrate se compare lui-même à un taon (Apologie, § 30e) : « Pour s'assurer de la solidité de nos connais- sances, il nous faut trouver une bonne fois pour toutes un fondement inébranlable à partir duquel nous pourrions déduire tout le reste. Ainsi peut-on dire que la méthode cartésienne commence en réalité par la mise en doute de toutes les connais- sances qui nous semblent assurées. » - le doute de Descartes dans les Méditations métaphysiques = pour s'assurer de la solidité de nos connais- sances, il nous faut trouver une bonne fois pour toutes un fondement inébranlable à partir duquel nous pourrions déduire tout le reste. Ainsi peut-on dire que la méthode cartésienne commence en réalité par la mise en doute de toutes les connais- sances qui nous semblent assurées. Texte n°2 ● Socrate, un poisson-torpille ? uploads/Philosophie/ texte-2-platon-menon-80a-d-commentaire.pdf

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