PLAN DU TARAVAIL INTRODUCTION I- CARACTÉRISTIQUES 1- La thèse 2- Les arguments
PLAN DU TARAVAIL INTRODUCTION I- CARACTÉRISTIQUES 1- La thèse 2- Les arguments 3- Les exemples 4- La fonction II- TEMPS VERBAUX 1- Le présent 2- Le passé simple 3- Le passé composé 4- Le future simple 5- L’imparfait III- INDICES D’ÉNONCIATION 1- Émetteur 2- Récepteur 3- L’objet IV- LA DIFFÉRENCE ENTRE LE TEXTE ARGUMENTATIF ET LE TEXTE EXPLICATIF V- TEXTE D’APPUI CONCLUSION INTRODUCTION Le texte argumentatif développe un raisonnement ayant pour objectif de faire admettre à un lecteur la validité d’une thèse où, inversement de réfuter une thèse couramment admise. L’auteur d’un texte argumentatif veut influencer la pensée du destinataire en l’amenant à changer de comportement ou de point de vue. Un texte argumentatif vise à défendre une thèse c’est-à-dire une affirmation qu’il ne se contente pas d’énoncer mais qu’il s’efforce de démontrer à l’aide d’argument. L’argumentation est l’idée ou le raisonnement que l’on fournit à l’appui de ce que l’on dit pour en convaincre le lecteur. Ceci étant l’argument pour être facilement compréhensible doit être illustré c’est-à-dire accompagné d’exemple. Ainsi un ensemble organisé d’argument forme l’argumentation. I- CARACTÉ RISTIQUE 1- La thèse Elle est le noyau du texte argumentatif, l’idée qui sera défendue par l’auteur tout au long de son texte. La thèse s’appuie sur un débat de société et représente une prise de position claire par rapport à celui-ci. Dans le texte que nous avons choisi ci-dessous la thèse défendue par le loup est que l’agneau a troublé son eau. Quant à la thèse de l’agneau il n’a pas troublé l’eau du loup. 2- L’argument L’argument est le raison de fond qui est avancée pour justifier sa thèse et convaincre le lecteur. Pour être convaincante l’argumentation doit être cohérente et les arguments ne doivent pas présenter de contradiction entre eux ; ils doivent être classés par ordre d’importance selon une progression et un raisonnement logique. Il faut distinguer l’argument des figures rhétoriques qui cherchent à persuader par la forme (beauté du discours et force des images…). Comme la thèse les arguments s’opposent à des arguments adverses explicites ou non. Chaque argument principal peut s’accompagner d’argument secondaire qui précise l’explication. Les arguments qu’avancent le loup le texte sont : « Tu la trouble! » ; «Et je sais que de moi tu médis l’an passé » ; « Si ce n’est toi, c’est donc ton frère » ; « C’est donc quelqu’un des tiens ». Les arguments qu’avancent l’agneau : « Je ne puis troubler sa boisson » ; « Comment l’aurais-je fais si je n’étais né ?» ; « Je n’en ai point ». 3- L’exemple L’exemple permet d’illustrer une thèse ou l’argument d’une thèse. À l’inverse de l’argument qui a une portée générale, l’exemple expose toujours un cas particulier. L’exemple vient illustrer la pertinence de l’argument à travers un cas concret dans application vérifiable. L’exemple seul ne peut pas justifier une thèse. Lorsqu’un exemple contredit une idée générale (c’est-à-dire soutient une thèse adverse), on l’appelle un contre-exemple. Lorsqu’un exemple suit une idée dans un texte argumentatif, il l’éclaire, la précise et est un exemple illustratif. Cependant il est introduit par des formules telles que : par exemple, ainsi, tel que, comme, comme en témoignage… Si l’exemple précède l’idée, il présente un cas concret et permet de tirer un enseignement général, un argument ou une conclusion générale : on l’appelle exemple argumentatif. 4- La fonction Comme tout autre texte, le texte argumentatif a également ses fonctions qui le démarquent des autres types de textes. Ses fonctions sont entre autres : la fonction persuasive et la fonction polémique : La fonction persuasive : l’émetteur cherche à convaincre le destinateur, à lui faire partager son point de vue. Dans ce cas, le langage joue la fonction impressive pou conative, puisque l’émetteur cherche à influencer le destinateur ; La fonction polémique : l’émetteur entend ridiculiser l’adversaire. I. TEMPS VERBAUX Le texte argumentatif est caractérisé par plusieurs temps verbaux qui sont le présent (de la vérité générale), le passé simple, le passé composé et future simple. 1- Le présent de la vérité générale Il exprime un fait qui ne peut pas et ne contredit une vérité. On l’utilise notamment dans les maximes et les proverbes. Le présent de vérité générale peut aussi exprimer des faits valables de tout temps. Il s’emploi pour des choses toujours vraies. Le présent de l’indicatif prend des valeurs différentes selon les textes, c’est la raison pour laquelle il est employé. Dans le texte choisi ci-dessous on retrouve le présent dans la morale laissée par l’auteur : « La raison du plus fort est toujours la meilleur. ». On a aussi d’autres valeurs du présent comme : le présent d’énonciation (immédiat ou momentané) il correspond au moment où l’on parle et correspond au moment où le loup est en train de s’adresser à l’agneau « Qui te rend si hardis de troubler mon breuvage » ; le présent de narration qui s’emploi pour rapporter des actions passées en les rendant plus vivantes ; il donne une impression directe « Et je sais que de moi tu médis l’an passé » ; le présent d’habitude (interactif-répétition) : pour des actions habituelles qui se répètent «Car vous ne m’épargner guère vous ; vos bergers et vos chiens. » 2- Le passé simple C’est un temps du passé qui s’utilise principalement à l’écrit. Contrairement à l’imparfait, le passé simple permet d’exprimer une action ponctuelle et relativement brève sans notion de répétition ou d’habitude : « Je sais que de moi tu médis l’an passé ». 3- Le passé composé C’est un temps formé de l’auxiliaire être et avoir au présent suivi du participe passé du verbe conjugué : « On me l’a dit : il faut que je me venge. ». 4- Le future simple Exprime un fait ou une action qui se déroulera plus tard ; elle n’a pas encore eu lieu au moment où nous nous exprimons : « Tu seras châtié de ta témérité ». 5- L’imparfait C’est le temps de l’indicatif exprimant notamment qu’une action s’est déroulé ou répétée pendant une certaine période dans un passé réel ou imaginaire, qu’elle a été concomitante ou antérieure à une autre action passée: « Un agneau se désaltérait dans le courant d’une onde pure ». II. INDICES D’ÉNONCIATION Les indices d’énonciation se sont toutes des indications qui, dans une situation d’énonciation permettent d’identifier : qui parle à qui, où et quand. Autrement dit, il s’agit des repères : Les marques des personnes (pronom personnel et indéfini, adjectif possessif) ; Les repères des temps des verbes (temps des verbes, indication de temps, adverbes, complément circonstanciel de temps, date etc.) ; Les indications de lieu (complément circonstanciel de lieu, nom de lieu…) il reflète la présence et la position du locuteur et de son allocutaire. Dans un texte argumentatif, trois indices d’énonciation entre en jeu : l’émetteur, le récepteur et l’objet. 1- L’émetteur Dans le domaine de la linguistique et de la communication, un émetteur ou un destinateur est une personne ou une entité qui crée un message et souvent le conceptualise au moyen de signes linguistiques et le transmet ensuite à un récepteur ou à un destinataire par le canal d’un média. L’émetteur est la personne qui énonce un message, envoie, transmet le message au récepteur lequel est en mesure de le traiter ou de l’interpréter. Exemple : Le loup est émetteur dans le corpus : « Qui te rend si hardis de troubler mon breuvage ? » 2- Le récepteur Le récepteur comme son nom l’indique est un receveur ou destinataire, c’est la personne qui reçoit un message souvent formé d’un signe linguistique envoyé par un émetteur par le canal d’un média et tente de le comprendre. Il peut être humain, informatique ou animal. Exemple : l’agneau est le récepteur « Tu seras châtié de ta témérité ». 3- L’objet L’objet est ce dont il est question ; c’est sur quoi il y a discussion, ce qui suscite le débat ; c’est sur quoi sont centrés deux thèses d’une argumentation. L’objet est le référent dans un corpus. Selon le sens utilisé, l’objet s’insère dans différents oppositions. Au sens courant, l’objet est synonyme du sujet, l’objet d’un texte est le sujet d’un texte : l’objet et le sujet sont plus ou moins substituables. Exemple : L’objet dans le texte que nous avons choisi est l’eau. III. LA DIFFÉRENCE ENTRE LE TEXTE ARGUMENTATIF ET LE TEXTE EXPLICATIF Le texte argumentatif et le texte explicatif présente plusieurs différences. La différence principale qu’on remarque entre le texte argumentatif et le texte explicatif est que le texte argumentatif défend une prise de position et pour cela le texte argumentatif présente des arguments c’est-à-dire les idées qui lui permettent de démontrer la justesse de son de vue ; alors que le texte explicatif transmet des informations en facilitant la compréhension de ces dernières. En outre le texte argumentatif a pour fonction de convaincre, de persuader mais aussi souvent il cherche à ridiculiser l’adversaire ; contrairement au texte explicatif qui a pour fonction de transmettre des informations uploads/Philosophie/ texte-argumentatif.pdf
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- Publié le Fev 22, 2022
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