COLLECTION THÉÔRIA DIRIGÉE PAR PIERRE-MARIE SIGAUD AVEC LA COLLABORATION DE BRU

COLLECTION THÉÔRIA DIRIGÉE PAR PIERRE-MARIE SIGAUD AVEC LA COLLABORATION DE BRUNO BÉRARD OUVRAGE PARU : Jean BORELLA, Problèmes de gnove, 2007. À PARAÎTRE : Françoise BONARDEL, Bouddbisrne et philosophie: essais de philosophie comparée. Philip SHERRARD, Le Christianifme intérieur: Approches d’une tradition sacrée, préface de Mgr Kallistos Ware, trad. de Jean-Claude Perret et Pierre-Marie Sigaud. Martin LINGS, Symbole et archétype, trad. de Jean-Claude Perret. Robert BOLTON, Les Rythmes du temps: L ’histoire du monde et la doctrine des cycles, trad. de Jean- Claude Perret. Jean BlÈS, Monde moderne et spiritualité. Bruno BÉRARD, Introduction à la pensée de Jean Borel/a. Bruno BÉRARD, Les Perspectives eschatologiques dans les différentes religions. Sagesse de la cosmologie ancienne La science contemporaine à la lumière des cosmologies traditionnelles Wolfgang Smith Sommaire COLLECTION THÉÔRIA Page de titre DU MÊME AUTEUR NOTE DE L ’ÉDITEUR Page de Copyright PRÉFACE INTRODUCTION CHAPITRE I - SOPHIA PERENNIS ET SCIENCE MODERNE CHAPITRE II - DU CHAT DE SCHRÖDINGER À L ’ONTOLOGIE THOMISTE CHAPITRE III - EDDINGTON ET LA PRIMAUTÉ DU CORPOREL CHAPITRE IV - LE THÉORÈME DE BELL ET L ’ONTOLOGIE PÉRENNE CHAPITRE V - LA CORPORÉITÉ CÉLESTE CHAPITRE VI - L ’UNIVERS EXTRAPOLÉ CHAPITRE VII - L ’ÉCUEIL DE LA COSMOLOGIE ASTROPHYSIQUE CHAPITRE VIII - LA SITUATION DU GÉOCENTRISME CHAPITRE IX - ÉSOTÉRISME ET COSMOLOGIE : DE PTOLÉMÉE À DANTE ET NICOLAS DE CUES CHAPITRE X - « DESSEIN INTELLIGENT » ET CAUSALITÉ VERTICALE CHAPITRE XI - LA COÏNCIDENCE ANTHROPIQUE ET SES INTERPRÉTATIONS CHAPITRE XII - LA SCIENCE ET LA RESTAURATION DE LA CULTURE ANNEXE I - LA SCIENCE MODERNE ET LA CRITIQUE GUÉNONIENNE ANNEXE II - RÉPONSE À WOLFGANG SMITH REMERCIEMENTS INDEX DU MÊME AUTEUR Cosmos and Transcendence, Sherwood Sugden & Company, Peru, Illinois, 1984; rééd. Sophia Perennis, San Rafael, California, 2008 (à paraître). Teilhardism and the New Religion, TAN Books, Rockford, Illinois, 1988. The Quantum Enigma, Finding the Hidden Key, Sophia Perennis, Hillsdale, New York, 2005. Illustration de couverture : Le Démiurge (Dieu comme Architecte), miniature de la Bible moralisée, vers 1250 (Bibliothèque Nationale d’Autriche, Archive d’images, codex 2554, fol. Iv) À Peter Schmitz-Hille, philanthrope et homme de Dieu, avec mon amitié et ma haute estime. NOTE DE L ’ÉDITEUR L ’éditeur tient à remercier vivement M. Michel Bénot et les Professeurs Jean Bore/la et Kostas Mavrakis qui ont bien voulu assurer la relecture scientifique de la traduction de cet ouvrage. Le Professeur .Mavrakis a également rédigé les notes infrapaginales – précédées d’un astérisque, suivies de la mention (KM), et destinées aux lecteurs non-spécialistes – qui expliquent la signification d’un certain nombre de termes ou expressions scientifiques particulièrement difficiles. Sans leur aide précieuse et amicale, leur disponibilité et leur dévouement, l’édition française de ce livre n’aurait pas été possible. Sa gratitude va également à la Foundation for Traditional Studies, présidée par le Professeur Seyyed Hossein Nasr, qui lui a gracieusement accordé la permission de publier la traduction française de The Wisdom of Ancient Cosmology. Édition originale anglo-américaine : The Wisdom of Ancient Co.rmology: Contemporary Science in Light of Tradition, Foundation for Traditional Studies, Oakton VA, U.S.A., 2003. @ L ’Harmattan, 2008 5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo fr harmattan1@wanadoo.fr 9782296049888 EAN : 978229G04-9888 PRÉFACE Qu’il existe encore aujourd’hui, dans notre civilisation, des religions et des hommes qui adhèrent à leurs croyances, c’est, au regard du monde moderne, une sorte d ânomalie : les croyances religieuses appartiennent à un âge définitivement révolu. La situation du croyant, à quelque religion qu’il appartienne, n’est donc pas aisée. Mais ce qui est vrai pour toutes les formes sacrées l’est particulièrement pour le christianisme parce que c’est lui qui affronte directement, depuis trois siècles, les négations de la modernité. Le jour où l’hindouisme, le bouddhisme ou l islam auront vraiment pris acte de l omniprésence de cette modernité, nul doute qu’ils ne connaissent à leur tour des crises gravissimes. Les atteintes que le monde moderne porte à l’âme religieuse des peuples concernent d’abord le plan de l’existence immédiate et quotidienne. Ici, nul besoin de combats idéologiques ; c’est par la seule force de sa présence et de son extraordinaire réussite matérielle, que ce monde réfute le religieux, le réduit au silence et ruine son pouvoir. C’est que la religion parle d’un monde invisible, alors que la civilisation contemporaine rend le monde sensible de plus en plus présent, et le monde invisible de plus en plus absent. Ce n’est pourtant là que l’aspect le plus apparent des choses. L ’omniprésence d’un monde de plus en plus « mondain » n’est que l’effet, dans l’ordre pratique, d’une cause de nature théorique plus décisive, à savoir la révolution de la science galiléenne dont le progrès technique n’est que la conséquence confirmative. L ’importance, pour l’âme religieuse, de la révolution scientifique tient au fait qu’elle atteint cette âme dans son intériorité même. Si puissante soit-elle, la société ne représente pour l’être humain qu’un environnement dont il peut, en principe, se préserver. Tandis que la révolution scientifique, en tant qu’elle se donne pour la vérité, s’impose irrésistiblement et de l’intérieur à l’intelligence qu’elle investit. C’est une révolution culturelle, et donc « spirituelle», dans la mesure où elle s’adresse à notre esprit. Lorsque cet esprit est celui d’un croyant, c’est en lui qu’est subvertie la vision du monde et de la réalité qu’impliquait sa foi. Il ne lui reste alors qu’à renoncer à sa foi, ou bien – solution presque désespérée – à la désolidariser presque complètement de la cosmologie qu’elle véhiculait. Globalement, la pensée chrétienne s’est engagée dans la seconde voie : garder la foi (mais une foi «purifiée » !) et abandonner toutes les représentations cosmologiques par lesquelles elle s’est exprimée. Solution désespérée, cependant, parce que ces représentations cosmologiques sont d’abord des présentations scripturaires, c’est-à-dire les formes mêmes par lesquelles Dieu nous parle de lui-même. Si l’on fait abstraction de ces formes, que reste-t-il de la foi ? L ’Écriture nous apprend que les apôtres ont vu le Christ s’élever de terre et disparaître derrière une nuée ; la science galiléenne objecte que l’espace est infini, qu’il n’a ni haut ni bas; et que cette ascension, à supposer même qu’elle soit possible – ce qu’elle n’est pas —, n’aurait aucune signification. Il reste donc à y voir une fiction symbolique par laquelle la communauté primitive tente de dire sa foi en Jésus-Christ disparu : s’il n’est plus visible, c’est qu’il est « remonté au ciel». À la suite de Rudolf Bultmann, la majorité des exégètes et des théologiens, protestants ou catholiques, a adopté cette « solution ». Alors s’est engagé un immense processus de démythologisation de la révélation scripturaire. Est mythologique, selon Bultmann, la croyance à la réalité objective de la présentation cosmologique de la révélation : « descente », « résurrection », « ascension », etc. Démythologiser, c’est comprendre que cette présentation cosmologique n’est, en réalité, qu’un langage symbolique, c’est-à-dire une fiction. Passer du mythe au symbole, voilà l’herméneutique qui permet d’éviter la schizophrénie culturelle d’un croyant moderne, vivant en même temps dans deux univers incompatibles ; celui de la Bible et celui de la science galiléenne. Mais à quel prix ? Au prix d’une déréalisation de tous les enseignements bibliques sur lesquels repose la foi et dont elle est solidaire. Rejeter cette présentation cosmologique, dont par exemple les apôtres affirment avoir été les témoins, n’est-ce pas du même coup rejeter la foi qui s’y attache ? Qui fera le départ entre la foi et son revêtement cosmologique, entre le kérygme et le mythe ? Ne serait-ce pas, au fond, séparer le Verbe divin de son enveloppe charnelle, et finalement nier l’incarnation ? Or, il est une autre voie dont on s’étonne qu’elle ne soit jamais venue à l’esprit de Bultmann, et qui, si elle était prise en considération, pourrait changer beaucoup de choses dans le cours de l’histoire religieuse de l’Occident. C’est cette voie que le grand mathématicien et physicien Wolfgang Smith s’est proposé d’explorer et dont il nous offre présentement quelques aperçus. L ’on conçoit qu’il soit difficile d’exagérer l’importance d’un tel ouvrage. Dans la crise où se débat la pensée chrétienne, partagée entre un fidéisme impossible ou son confinement dans les problèmes moraux, le livre de Wolfgang Smith ouvre une perspective libératrice qui, au nom même de la science, restaure la foi dans son entière vérité. Et cette vérité, l’Auteur nous en administre la preuve avec l’autorité que lui confère sa compétence reconnue en mathématiques et en physique. De quoi s’agit-il ? D’un fait assez simple à énoncer: l’apparition de la théorie de la Relativité et celle de la physique quantique entraînent l’abandon du modèle galiléen de l’univers, abandon définitif: au mieux, le modèle galiléen demeure valable en première approximation et donne une description commode — quoique très inexacte — de l’univers. Simple à énoncer, ce fait est riche de bouleversements multiples d’une extrême complexité et que la science est toujours impuissante à embrasser dans une théorie générale et unifiée. Disons seulement, pour nous en tenir à quelques points saillants, que la conception que l’on doit se faire du cosmos est uploads/Philosophie/ wolfgang-smith-sagesse-de-la-cosmologie-ancienne-les-cosmologies-traditionnelles-face-a-la-science-contemporaine-theoria-french-edition-l-x27-harmattan-2012.pdf

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