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_____ ______________ __________________________________________________ __ ______________________ J Jo ou ur rn na al l o of f Q Qu ua an nt ti it ta at ti iv ve e E Ec co on no om mi ic cs s S St tu ud di ie es s, , 0 03 3/ /2 20 01 17 7 - 271 - Le Knowledge Management: Vers la Valorisation du Patrimoine des Connaissances Dans l’entreprise Algérienne (Cas: Sonatrach) Knowledge Management: Towards Enhancement of Knowledge Assets in the Algerian Company (Case: Sonatrach)           Fadhila BOUKELA née SEGUENI Amina AISSAT née LEGHIMA Faculté des Sciences Economiques Sciences Commerciales et Sciences de Gestion Faculté des Sciences Economiques Sciences Commerciales et Sciences de Gestion Université de UMMTO Université de UMMTO Fadhilaseg@hotmail.com ﻗُﺪم ﻟﻠﻨﺸﺮ ﻓﻲ : 2017.02.20 & ﻗُﺒِﻞ ﻟﻠﻨﺸﺮ ﻓﻲ : 2017.07.16 Received: 20.02.2017 & Accepted: 16.07.2017 Résumé: Au sein d’une économie désormais basée sur la dématérialisation des échanges (économie de la connaissance), le management de la connaissance, plus connu sous le sigle « KM », a progressivement aménagé sa place comme discipline des sciences de gestion et de l’organisation ; il s’est constitué petit à petit pour devenir une discipline ayant sa problématique propre, ses méthodes et ses outils. La pratique du knowledge management est au centre des préoccupations de la plupart des grandes entreprises et cela apparaît dans leurs adoptions d’une démarche KM qui répond à leurs besoins et leurs attentes. Cet article a pour objectif d’analyser la démarche knowledge management dans l’entreprise algérienne en s’appuyant sur l’expérience de l’entreprise Sonatrach. Mots clés: Connaissance, Knowledge Management, Capitalisation Des Connaissances, Projet Knowledge Management. Abstract: Within an economy now based on electronic data interchange (knowledge economy), knowledge management, better known by the initials "KM", has gradually converted its place as a management and organization science discipline; It has formed gradually changed into a discipline with its own problems, its methods and tools. The practice of knowledge management is central to the concerns of most companies and the fact which appears in a KM approach that meets their needs and expectations. This article aims to analyze the knowledge management approach in the Algerian company basing on the experience of the” Sonatrach company”. Keywords: Knowledge, Knowledge Management, Knowledge Capitalization, Knowledge Management Project. ﻣﻠﺨﺺ: ﰲ ﺇﻃﺎﺭ ﺍﻻﻗﺘﺼﺎﺩ ﺍﻟﻘﺎﺋﻢ ﺍﻵﻥ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺘﺒﺎﺩﻝ ﺍﻹﻟﻜﺘﺮﻭﱐ ﻟﻠﺒﻴﺎﻧﺎﺕ )ﺍﻻﻗﺘﺼﺎﺩ ﺍﳌﻌﺮﰲ( ، ﻓﺈﻥ ﺇﺩﺍﺭﺓ ،ﺍﳌﻌﺮﻓﺔ ﺍﻟﱵ ﻋﺎﺩﺓ ﻣﺎ ﲣﺘﺼﺮ ﻣﻦ ،ﺍﳊﺮﻓﲔ ﺍﻷﻭﻟﲔ ﻣﻦ ﺍﻟﻜﻠﻤﺘﲔ ﺣﻮﻟﺖ ﺗﺪﺭﳚﻴﺎ ﻣﻜﺎﻧﺘﻬﺎ ﻛﺄﻧﻈﻤﺔ ﺇﺩﺍﺭﺓ ،ﻭﺗﻨﻈﻴﻢ ﻭﻗﺪ ﺗﻐﲑﺕ ﺗﺪﺭﳚﻴﺎ ﺇﱃ ﺍﻻﻧﻀﺒﺎﻁ ﻣﻊ ﻣﺸﺎﻛﻠﻬﺎ ،ﺍﳋﺎﺻﺔ ﻭﺃﺳﺎﻟﻴﺒﻬﺎ ﺎﻭﺃﺩﻭﺍ. ﺇﻥ ﳑﺎﺭﺳﺔ ﺇﺩﺍﺭﺓ ﺍﳌﻌﺮﻓﺔ ﺃﻣﺮ ﳏﻮﺭﻱ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﺸﻮﺍﻏﻞ ﻣﻌﻈﻢ ﺍﻟﺸﺮﻛﺎﺕ ﻭﺍﳊﻘﻴﻘﺔ ﺍﻟﱵ ﺗﻈﻬﺮ ﰲ ﺞ ﺇﺩﺍﺭﺓ ﺍﳌﻌﺮﻓﺔ ﺍﻟﺬﻱ ﻳﻠﱯ ﻢﺍﺣﺘﻴﺎﺟﺎ ﻢﻭﺗﻮﻗﻌﺎ. ﻭﻫﺬﻩ ﺍﳌﻘﺎﻟﺔ ﺪﻑ ﺇﱃ ﲢﻠﻴﻞ ﺞ ﺇﺩﺍﺭﺓ ﺍﳌﻌﺮﻓﺔ ﰲ ﺍﻟﺸﺮﻛﺔ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻳﺔ ﻣﺴﺘﻨﺪﺓ ﺇﱃ ﲡﺮﺑﺔ "ﺷﺮﻛﺔ ﺳﻮﻧﺎﻃﺮﺍﻙ." ﺍﻟﻜﻠﻤﺎﺕ ﺍﳌﻔﺘﺎﺡ : ،ﻣﻌﺮﻓﺔ، ﺇﺩﺍﺭﺓ ﺍﳌﻌﺮﻓﺔ ،ﺭﲰﻠﺔ ﺍﳌﻌﺎﺭﻑ ﺃﺻﻮﻝ ﺍﳌﻌﺮﻓﺔ ، ﻣﺸﺎﺭﻳﻊ ﺇﺩﺍﺭﺓ ﺍﳌﻌﺮﻓﺔ. Introduction : Le knowledge management est aujourd’hui perçu comme un enjeu essentiel et stratégique pour le futur des organisations et cela est dû aux nombreux objectifs qu’il vise : productivité, compétitivité, pérennité, etc. De ce fait, le projet KM a pris une place primordiale, ces dernières années, au niveau des réflexions stratégiques des dirigeants. Au début, il a pris la forme d’un projet informatique, mais, au fil des ans, les chercheurs et les L Le e k kn no ow wl le ed dg ge e m ma an na ag ge em me en nt t: : v ve er rs s l la a v va al lo or ri is sa at ti io on n d du u p pa at tr ri im mo oi in ne e d de es s c co on nn na ai is ss sa an nc ce es s d da an ns s l l’ ’e en nt tr re ep pr ri is se e a al lg gé ér ri ie en nn ne e ( (C Ca as s: : S So on na at tr ra ac ch h) ) __ _ _ _ _ ___ _ _ _ _ _ _ _ _ _ - 272 - praticiens ont découvert que les aspects socio-techniques sont généralement plus importants que les aspects technologiques. En effet, Etienne Wengersouligne, qu’en Amérique du Nord, la gestion des connaissances a commencé en tant que projet informatique, mais avec le temps, ils se sont rendus compte, dans la deuxième moitié des années 1990, qu’il s’agit, en fait, d’un projet socio-technique. Le KM est une discipline qui concerne non seulement les connaissances explicites que l’on retrouve aisément dans les documents, mais aussi et surtout les connaissances dites tacites qui ne sont autres que le savoir et le savoir-faire mémorisé par les employés des entreprises. A cet égard la valorisation des connaissances et du savoir-faire était au centre des préoccupations des entreprises. Notre article à pour objectif de répondre à la problématique suivante : pourquoi l’entreprise algérienne adopte la démarche KM ? I- Analyse théorique du knowledge management : 1. Le contexte d’émergence du knowledge management : Le knowledge management est apparu dans un contexte où l’intérêt de la majorité des pays est encastré dans l’enrichissement de leurs actifsintangibles, et leurs économies sont basées sur le développement de leurs patrimoines de connaissances, il s’agit de l’économie de la connaissance, mais avant d’entamer l’étude de ce concept, il est primordial de présenter la notion de « connaissance ». 1.1 La connaissance, de quoi parle-t-on ? La connaissance est définit comme une construction personnelle qui constitue la pensée originale de l’homme et qui repose sur un ensemble d’opérations mentales de modélisation permettant aux Hommes de comprendre le monde et d’agir de façon plus sûre sur la base des modèles prédictifs ainsi rendus disponibles1. Elle est définit aussi par J.L Ermine comme les informations qui représentent un ensemble structuré de données, atomes de base de connaissances auxquelles a été adjointe une signification. L’association des informations à un contexte d’utilisation permet d’obtenir des connaissances. La connaissance est perçue comme de l’information qui a une certaine signification par rapport à un contexte donné 2. La figure suivante illustre la définition deJ.L Ermine pour la connaissance : Figure n°1 : la connaissance vue par J.L Ermine Source : Hervé BONNEFOY, « la gestion de la connaissance métier », in,http://dialog.ac- reims.fr/stitechnoreims/IMG/pdf/11-gestionprof.pdf, consulté le 12 mars 2010. _____ ______________ __________________________________________________ __ ______________________ J Jo ou ur rn na al l o of f Q Qu ua an nt ti it ta at ti iv ve e E Ec co on no om mi ic cs s S St tu ud di ie es s, , 0 03 3/ /2 20 01 17 7 - 273 - 1.2 L’articulation entre les concepts, donnée, information et connaissance. La donnée représente ce que l’on a collecté ; elle constitue la matière première détectée par nos organes de perception en consommant une énergie faible ; ensuite, avec la juxtaposition de données de différentes natures, on aura une information stockée dans nos têtes, ou bien dans l’ensemble de moyens de stockage : ouvrages, base de données … L’individu va par la suite s’approprier cette information, l’enrichir par son écoute, l’interpréter, ou encore la transformer et lui donner de la valeur pour devenir une connaissance comme le montre la figue n°2. Figure n°2 : De l’information à la connaissance Source : W. GUECHTOULI, »dynamique du processus de transfert de connaissances au sein d’une communauté de pratique : une modélisation multi agent », thèse de doctorat, université Paul Cézanne, AIX- Marseille II, p.22. 1.3 Les caractéristiques spécifiques des connaissances3 : En tant que bien économique, la connaissance a des propriétés spécifiques, sa non excluabilité, sa non rivalité et sa non exclusivité. 1.3.1 La connaissance est un bien « non excluable » et donc difficilement contrôlable : Une firme a toujours plus de difficultés à contrôler ses connaissances que ses machines. L’usage de l’adjectif « non excluable » souligne la difficulté pour rendre ce bien « exclusif » et assurer ainsi son contrôle. 1.3.2 La connaissance est un bien non rival et non exclusif. Dire que la connaissance est un bien non rival signifie que son usage n’entraîne pas sa destruction, ni même son usure. La connaissance est un bien cumulatif. La connaissance constitue le facteur et le moteur principal de la fabrication de nouvelles connaissances, de nouvelles idées et de nouveaux concepts, spécifiquement dans le champ de la science et de la technologie. 1.4 Les catégories de connaissances dans l’entreprise. On distingue dans l’entreprise deux catégories de connaissances : les connaissances tacites et les connaissances explicites. 1.4.1 La connaissance explicite (codifiée). La connaissance explicite est celle qui peut être transcrite dans des procédures structurées ou dans des raisonnements logiques, elle est peut être transformée en information et devient un produit commercialisable facilement stocké dans des bases de données et reproduit en plusieurs exemplaires. L Le e k kn no ow wl le ed dg ge e m ma an na ag ge em me en nt t: : v ve er rs uploads/Philosophie/02-le-knowledge-management-vers-la-valorisation-du-patrimoine-des-connaissances.pdf

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