q 'arole de façon renouvelée, iplismes critiques et dans Qt irresponsables à Té
q 'arole de façon renouvelée, iplismes critiques et dans Qt irresponsables à Tégard ridée de tradition et de la s qu'une « crise de la foi ». ! qui nous lie à elle, d'une Ton a parfois voulu nous lérieusement à cette croisée lus permet-il de 1'affronter llent Tune 1'autre, 1'inquié- 3 aux abandons des autres. Jean Pierre J O S S U A . S. Tbomas invoque souvent le p plus baut degré de Fordre mférie Fordre supérieur. Cest cet énon continuité. Examiner quelle formulation S signification il lui attribue, quel usag ble de son oeuvre, tel est mon pro nouveauté des résultats qu'à la représente un fragment d'une ét Faxiomatique de S. Tbomas. Comme Femploi du mot axiome p il faut préciser aussitôt qu'il n'est postulat cboisi comme point de d série de tbéorèmes ; il est entend Fordre de la vérité, indémontrabl évidence et sur lequel se fonde la se rattacbent à lui (2). (1) « Le terme d'axiome a cessé aujourd'hui règle, pour ne retenir que celle de príncipe p postulat. » R. B L A N C H É , Uaxiomatique, Paris (2) li s'agit donc de l'àÇícú|a.a au sens aris Bonitz, Ind. ar., 70 b 4). Dans ia langue des tra une proposition de cette sorte se nomme dign s. V. dignilas, b), ou encore regula et aussi co substanliae, éd. Steward-Rand, p. 40, 16-18). sition per se nota (S. Thomas, in Posl. An. I, i à tout ce qui rempiit ia fonction iogique de prín (ies premiers príncipes) qu'aux énoncés de mo vaut garder pour les premiers leur dénomination mes aux seconds, suivant 1'usage suggéré pa proposition per se nota convíent à tout énonc extension supérieure à celle d'axiome. 202 B. MONTAGNES L'étude méthodique des nombreux axiomes mis en ceuvre p S. Tbomas (3) appellerait une double recbercbe ; l'une pour dres un inventaire aussi complet que possible de ces axiomes et leur cbamp d'application, 1'autre pour examiner la fonction épisté mologique qui leur revient dans la doctrine tbomiste (4). II ne saurait être question de reconstruire more geomØtrico la pensée d S. Tbomas sous Ia forme moderne d'une tbéorie déductive, même de la ramener à une axiomatique de type bypotbético déductif. Pour S. Tbomas, les axiomes fondent moins la déductio que la certitude, ils valent moins par leur efficacité Iogique que par leur teneur intelligible : bref, ils ne relèvent pas de Faxioma tique de Hilbert, mais de Fanalytique d'Aristote. En ètudiant Fun d'entre eux, celui de continuité, on examinera ainsi Fune des positions majcures qui commandent la pensée tbomiste. Pourquoi faut-il ranger parmi les axiomes Fénoncé affirmant la continuité des degrés ? En premier lieu parce qu'il est posé ou plutôt reçu, par S. Tbomas comme un príncipe qui n'a pas besoin d'étre démontré et qui s'impose par son évidence, à cond tion du moins qu'on le situe dans la vision néo-platonicienne de la procession des êtres par degrés continus. En second lieu parce qu loin d'être réservé à un domaine particulier du savoir, il relie dans une intelligibilité commune des aífirmations dispersées relatives à des secteurs apparemment éloignés les uns des autre Son évidence immédiate, Fétendue de sa fonction de príncipe le classent parmi les axiomes. Sans qu'il n'ait jamais èté examinè pour lui-méme, 1'axiome de continuité figure cependant en bonne place dans plusieurs ouvrage consacrés à la doctrine de S. Tbomas, aussi convient-il de prendre connaissance des résultats déjà acquis. La seule étude d'ensemble consacrée à Finfluence de Fceuvre d Denys sur celle de S. Tbomas demeure encore à ce jour celle de J. Durantel, S. Thomas et le Pseudo-Denis (5). Dressant Finventaire (3) Voir M . - D . G H E N U , Introduciion à Vétude de saint Thomas d'Aguin, Paris 1950, pp. 158-160. (4) La principaie difflculté pour le lecteur d'aujourd'hui est celle de leur évidence, car la plupart du temps les axiomes allégués par S. Thomas ne nous font pas reffet de l'évidence, surtout pas dans leurs applications eosmologiques, celles qui précisément étaient eensées aller de sol. Évidents à quelle condition ? Évidents pour qui ? Voilà ce que doit examiner une épistémologie des axiomes. L'étude de P. D U P O N C H E L , Hypothèses pour Tinterprétation de Taxiomatique ihomisle, Paris, 1953, ne concerne que les « premiers príncipes » et ne constitue pas un guide súr. (5) J . D U R A N T E L , Saint Thomas el le Pseudo-Denis, Paris 1919. •— La contribution de J . TURBESSI à 1'article Denys VAréopagite dans Dicl. spir., t. III, col. 349-356 : influence du Pseudo-Denys en Occident sur S. Thomas d'Aquin, fournit toute la bibliographie à ce sujet, mais ne contient ricn coneernant Paxiome de continuité. doit à Denys, Durantel montre que l par degrés décroissants de perfecti corollaire, c'est que tons les degrés continue dans le second, qui ainsi prolonge à son tour dans le troisiè Ges degrés se distinguent entre e perfection, cbacun ayant préciséme plus ou moins qu'il faut pour ne pa d'avant et d'après » (p. 250). A 1'occasion de tel problème pbil auteurs ont rencontré 1'axiome de Intettectus et ratio seton S. Thomas d’A continuité entre la raison bumain c'est-à-dire d'une application partic amène Peghaire à examiner 1'axio principe, comme le savait S. Tbom Proclus à Denys son sens se précis finalité et d'ordre. Le principe ne s 1'appuie seulement sur des obse la continuité entre les plantes, les de démonstration, 1'axiome en que avec le principe de finalité dont il es (p. 182). C. Fabro, La nozione di partecip d’Aquino (8), rencontré lui aussi 1' de la participation de la connaissa angélique et il reprend pour 1'ess (pp. 278-298 de la 2« éd.). Le princip (6) Dionysiaca, t. I, p. 407, version Sarrazi (7) J . P E G H A I R E , Iniellectus et ratio selon médiév. d'Ottawa, VI), Paris 1936. (8) C. F A B R O , La nozione di partecipazion Milano, 1939 ; 2" éd., Torino 1950. 204 B. MONTAGNES des êtres n'est entendu par S. Thomas ni au sens intégralemen néo-platonicien d'une émanation calquée sur la hiérarchie des concepts, ni comme la projection spatiale d'une hiérarchie ontolo- gique dont les éléments seraient juxtaposés. Ce principe se justifie dans la vision d'un monde intérieurement fmalisé : il est une conséquence du principe de finalité. Là oú il y a finalité, il y a ordre et hiérarchie avec des degrés de ressemblance, degrés don Faxiome affirme la continuité. L.-B. Geiger, La participation dans la pliitosophie de S. Thomas d’Aquin (9), examine la participation et la ressemblance entre deux degrés consécutifs de la hiérarchie ontologique. Telle est la portée de faxiome : il affirme que fun toucbe Tantre, et ce contact, explique Geiger, «signifie que la créatnre inférienre reprodnit, sons nn mode moins parfait, la propriété caractéristique de fêtre plus élevé » (p. 247). Le degré inférieur participe la ressemblance du degré qui le précède immédiatement; la participation par ressem- blance concerne alors la relation entre deux degrés consécutifs et on ne compare nuUement les degrés par rapport an concept d'une perfection absolue, commune à ses différents modes. « Bien qu'en droit on puisse étendre une telle participation à des degrés éloignés les uns des autres, il semble que S. Thomas, avec Denys la maintienne toujours dans les limites de deux degrés consécutifs » (p. 248). Bref 1'axiome de continuité concerne la participation par ressemblance entre les modes les plus rapprocbés. J. Legrand, L’univers et Vhomme dans ta phitosophie de saint Thomas (10), (t. I, pp. 266-276), envisage faxiome de continuité comme une affirmation de la cobésion suprême de funivers. Les êtres sont reliés les uns aux autres en forme de série continue, non seulement quant à la hiérarchie de leur nature, mais aussi quant à rencbaínement de leur causalité. « Ainsi tout être trouve- t-il, dans la perfection supérieure, la source d'un bien qui se donne à lui en participation et qu'il s'assimile selon sa capacité en aspirant à lui comme à sa fin » (p. 268). La continuité hiérarchique n'est pas seulement statique mais tout antant dynamique : « à la perfec- tion plus ou moins grande dans le degré d'étre répond une extension et une perfection également de la causalité » (p. 272), de la causalité efficiente et finale qui relie les degrés entre eux. « En vertu de la diversité qui marque les êtres mémes, selon le degré que compor- tent leurs natures respectives, i l se produit un courant universel, ou même deux courants qui se répondent, fun qui est communi- (9) L.-B. GEIGER, La participation dans la phitosophie de S. Thomas d'Aquin (Bibi. tbomiste, XXIII). 1" éd., Paris 1942 ; 2» éd., 1953. (10) J . L E G R A N D , Uunivers et Vhomme dans la philosophie de Saint Thomas (Museum Lessianum. Sect. pbil., 27 et 28). Bruxelles-Paris 1946. métbodique, il faut en premier lieu si possible, des textes oú il figure, qui f invoquent expressément soit sans uploads/Philosophie/l-x27-axiome-de-continuite-chez-saint-thomas.pdf
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- Publié le Jui 01, 2022
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