- 1 - Les 100 meilleures idées philosophiques 1000 idées de culture générale Sy

- 1 - Les 100 meilleures idées philosophiques 1000 idées de culture générale Synthèse - 2 - Romain Treffel est le créateur du site 1000 idées de culture générale et coauteur du manuel éponyme, dont est tirée cette compilation d’idées philosophiques. BIENVENUE ! - 3 - Voltaire en 10 phrases ? Une synthèse hallucinante Un format ultra-accessible UN MANUEL RÉVOLUTIONNAIRE - 4 - Avertissement Malgré son titre volontairement accrocheur, cette compilation est bien évidemment biaisée et sub- jective (comment ne pourrait-elle pas l’être ?). Ces idées philosophiques seraient les « meilleures » dans le sens où elles apparaissent comme les plus importantes dans l’histoire de la philosophie, et plus largement dans celle de la pensée. Dans le détail, les principaux critères qui ont guidé la sélection sont leur poids dans le panthéon (di- sons occidental) des idées, et dans l’univers acadé- mique français ; la possibilité, plus ou moins grande, de les résumer simplement (d’où un biais favorable à la philosophie politique, notamment) ; et enfin, bien sûr, de manière au moins inconsciente, mes préférences personnelles. L’ordre de la compilation est déterminé par la date de naissance de l’auteur (du plus ancien au plus ré- cent) et, pour un même auteur, par le poids estimé de l’idée (de la plus importante à la moins impor- tante). - 5 - 1. La réalité mathématiques (Vie de Pythagore, Porphyre) Dans la perspective de Pythagore, la force motrice du monde est le mouvement, qui est une mécanique réductible aux mathématiques, de telle sorte que tout, dans la réalité, peut se compter ou se calculer. Lire l’article L’Être est indivisible et de toute éternité identique, il n’est sujet à aucune évolu- tion. 2. L’unité de l’être (De la nature, Parménide) 3. L’ignorance radicale (L’Apologie de Socrate, Platon) Socrate situe le point de départ de toute recherche philosophique authentique en la reconnaissance, par le sujet, de sa propre ignorance (« Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien. »). ? Lire l’article Lire l’article - 6 - 4. L’introspection (Le Banquet, Platon) Socrate affirme que philosopher consiste à apprendre à mettre en question les cer- titudes et les valeurs qui dirigent notre propre vie (cf. la fameuse maxime socra- tique « Connais-toi toi-même. », gravée sur le fronton du temple de Delphes). Lire l’article La réalité est exclusivement composée d’une infinité de petits corpuscules, les atomes, qui sont invisibles, indivisibles, pleins, éternels, et de formes infiniment diverses. 5. Le matérialisme (Fragments, Démocrite) 6. L’hédonisme (Vie d’Aristippe, Diogène Laërce) Aristippe conçoit le bonheur comme la jouissance des plaisirs – même honteux – dans l’instant présent, car le plaisir et la douleur sont les seuls critères possibles du souverain bien. Lire l’article Lire l’article - 7 - 7. Le monde des Idées (La République, Platon) Le monde sensible maintient l’homme dans l’illusion, tandis que la vérité réside dans le monde séparé des Idées, acces- sible grâce à l’exercice de la philosophie. Lire l’article Un État bien constitué comporte trois catégories de citoyens : les gardiens, qui gouvernent la République ; les au- xiliaires, des guerriers qui protègent la communauté ; et les producteurs. Cette tripartition correspond aux trois vertus que sont la prudence, du courage, et de la tempérance, garantes de la jus- tice et de l’harmonie dans la Cité. 8. La société idéale (La République, Platon) 9. L’amour (Le Banquet, Platon) Le sentiment amoureux se manifeste lorsque sont réunies deux personnes qui constituaient jadis un seul homme-boule, avant que Zeus ne le coupe en deux pour punir cette humanité antérieure d’avoir osé défier les dieux (cf. le mythe des « hommes-boules »). Lire l’article Lire l’article - 8 - 10. Le cynisme (Vie de Diogène le Cynique, Diogène Laërce) Diogène le Cynique prône le mépris des biens matériels, des statuts sociaux, et de la morale comme la formule de l’indé- pendance suprême. Lire l’article La nature ne faisant rien en vain, la ca- pacité humaine au discours rationnel (le logos)constitue la preuve que « l’homme est un animal politique », en vertu de quoi des valeurs communes émergent dans la Cité par le débat. 11. L’animal politique (Politiques, Aristote) 12. La justification de l’esclavage (Politiques, Aristote) L’esclavage exprime une inégalité naturelle, car certains hommes naissent capables de se gouverner, de prendre des initiatives, et donc d’exercer une citoyenneté en tant qu’hommes libres et maîtres. D’autres, en revanche, naissent incapables de se conduire seuls – il serait dès lors dangereux de les laisser livrés à eux-mêmes. Lire l’article Lire l’article - 9 - 13. Le scepticisme (Vie de Pyrrhon, Diogène Laërce) Selon Pyrrhon, la vérité existe peut-être, mais il est impossible de la connaître, parce que la raison humaine est inca- pable de comprendre la substance ou l’essence de la réalité. Lire l’article L’excès de plaisir, dans la surenchère ou le raffinement, menace de se transformer en souffrance ; c’est pourquoi la sagesse consiste à doser le plaisir au nom même du plaisir. 14. Le sens du plaisir (Lettre à Ménécée, Épicure) 15. L’humanisme (Les devoirs, Cicéron) L’individu accède véritablement à la di- gnité humaine en recevant une formation universelle, fondée sur la culture de l’es- prit par les humanités et la philosophie, qui accouchera d’une perfection morale. Lire l’article Lire l’article - 10 - 16. L’ataraxie (De la nature, Lucrèce) Le philosophe peut atteindre l’ataraxie (l’absence de trouble) en délivrant son âme de toute passion, de tout attache- ment superflu, ainsi que du poids des su- perstitions. Lire l’article Les hommes mènent leur vie en fonction d’une idée fallacieuse du bonheur valo- risant les biens de belle apparence, qui suscitent l’envie et l’admiration d’autrui, mais dont la possession est en réalité dé- nuée de sens. 17. Le bonheur illusoire (De la vie heureuse, Sénèque) 18. L’amour inconditionnel (Évangile selon St Matthieu, La Bible) Jésus-Christ affirme que les actions hu- maines doivent être entièrement tour- nées vers l’amour du prochain, et reje- ter toute violence, y compris en matière de représailles, où il faut au contraire « tendre l’autre joue ». Lire l’article Lire l’article - 11 - 19. Le détachement (Manuel d’Épictète) Attentif à l’ordre de la nature, le philo- sophe (stoïcien) se focalise uniquement sur les choses qui dépendent de lui et ne s’encombre pas l’esprit avec celles sur lesquelles il n’a pas prise. Lire l’article La sagesse requiert de suspendre son jugement (épochè) et d’accepter les phénomènes dans leur présentation afin d’atteindre la tranquillité de l’âme (ata- raxia), une fois débarrassée des illusions de l’interprétation. 20. La suspension du jugement (Esquisses pyrrhoniennes, Sextus Empiricus) 21. La prédestination (La Prédestination des Saints, Saint-Augustin) Les hommes qui iront au paradis et pour- ront y jouir de tous ses bienfaits ont déjà été choisis par Dieu, dans le secret et pour l’éternité. Par conséquent, le libre arbitre n’est qu’une illusion ; il ne rend pas l’homme capable de mériter son sort. Lire l’article Lire l’article - 12 - 22. L’existence de Dieu (Somme théologique, Saint-Thomas d’Aquin) L’observation empirique de la créa- tion permet de mettre en évidence cinq preuves de l’existence de Dieu : le mou- vement, la nécessité d’une cause pre- mière, la contingence du monde, la per- fection, et la finalité. Lire l’article La virtu du gouvernant consiste à ne se soucier de la morale qu’en apparence, et à dompter la fortune (l’aléa des événe- ments combiné à l’esprit du temps) en s’y adaptant de manière pragmatique – tantôt par la force, comme un lion, tantôt par la ruse, comme un renard. 23. La virtu (Le Prince, Nicolas Machiavel) 24. La souveraineté étatique (Les Six Livres de la République, Jean Bodin) La souveraineté de l’État moderne est sa raison d’être : elle signifie qu’il ne peut être subordonné à nulle institution ni individu, car il détermine lui-même, et lui seul, les limites de son pouvoir. Lire l’article Lire l’article - 13 - 25. La servitude volontaire (Discours de la servitude volontaire, Étienne de la Boétie) Ce n’est pas le pouvoir qui crée l’obéis- sance, mais l’obéissance qui génère le pouvoir, car la domination de la majorité par une minorité ne dépend, en dernière instance, que de l’assentiment et de la servilité de la multitude. Lire l’article Lire l’article Connotant la sauvagerie et la cruauté, la barbarie n’est en réalité que la caricature de l’altérité, car les jugements et les va- leurs expriment forcément les préjugés d’un milieu social et d’une culture (« […] chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage. »). 26. La barbarie (Les Essais, Michel de Montaigne) 27. Les « idoles » (Novum Organum, Francis Bacon) Le progrès de la connaissance demande de s’affranchir des « idoles » qui entravent la science dans sa démarche : les préjugés collectifs, les préjugés individuels, ceux inhérents au langage, et enfin les pensées philosophiques ou scientifiques tradition- nellement acceptées. Lire l’article - 14 - 28. L’hostilité originelle (Le Léviathan, Thomas Hobbes) « L’homme est un loup pour l’homme » parce que la nature humaine est fonda- mentalement mauvaise, portée à la do- mination et à la méfiance, ce qui explique uploads/Philosophie/les-100-meilleures-idees-philosophiques-romain-treffel.pdf

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