Terminale G / Techno – EMC – Mme Bobenriether (Sc. et Techniques Médico-Sociale
Terminale G / Techno – EMC – Mme Bobenriether (Sc. et Techniques Médico-Sociales) – … Septembre 2021 Axe 1 : Fondements et expériences de la démocratie Questionnement : Quels sont les principes et les conditions de la démocratie ? Domaine 1 : La souveraineté du peuple : protection des libertés Notions à acquérir/à mobiliser : - République et monarchie parlementaire. - Autoritarisme / totalitarisme. - Souveraineté du peuple, État de droit, séparation des pouvoirs. - Représentation parlementaire et pouvoir exécutif. - Laïcité. Consigne de travail : Activité 1 : Sous forme imagée, se présenter soi et ses valeurs (entre 2 et 9 photos pour le montage photo). Vous compléterez cette présentation à l’aide d’un paragraphe écrit pour vous présenter vous, vos qualités et vos centres d’intérêt (20 lignes minimum). Critères d’évaluation : - Préciser sa pensée, expliciter son raisonnement à l’oral : très insuffisant / insuffisant / acceptable / maitrisé - Développer un raisonnement à l’écrit : très insuffisant / insuffisant / acceptable / maitrisé Activité 2 : Moi, Président-e Chaque groupe explique et argumente la première mesure qu’il souhaiterait adopter en tant que Président ou Présidente dans le pays. Objectifs : travailler l’argumentation. Développer l’éloquence et la clarté du discours. Critère d’évaluation : - Préciser sa pensée, expliciter son raisonnement à l’oral : très insuffisant / insuffisant / acceptable / maitrisé 1. Réfléchis à la première mesure que tu souhaiterais adopter en tant que Président ou Présidente. 2. Rédige un court texte qui fera office de discours en débutant par « Moi Président, je… » ou « Moi Présidente, je … » Ce texte doit respecter trois temps : 1 - Énonciation de la mesure (ton idée, ce que tu souhaiterais faire adopter) 2 - Explication de la mesure (ton ou tes arguments) 3 - La façon dont ta mesure sera mise en œuvre (un ou plusieurs exemples) 3- Lis une première fois ton texte à voix haute en l’annotant des signes qui t’aideront à la mettre en voix : - Mettre [ / ] pour indiquer une respiration - Souligner les mots sur lesquels tu dois appuyer le ton 4. Entraîne-toi à la lecture de ton texte en jouant sur les intonations dans l’objectif de convaincre ton auditoire 5. Enregistre-toi avec un téléphone portable / une tablette et écoute-toi 6. Recommence ton enregistrement pour t’améliorer si tu le juges nécessaire Astuces : Faire des phrases courtes et précises pour mieux convaincre Julien Damon : « Le revenu universel d'activité renoue avec l'esprit d'origine du RSA » LE CERCLE/INTERVIEW - Julien Damon, sociologue, estime que le plan pauvreté vise, pour la première fois « l'efficacité des mesures engagées et le souci de la dépense publique ». Julien Damon, professeur associé à Sciences Po, est considéré comme l'un des meilleurs spécialistes français de la pauvreté. (DR) Emmanuel Macron a dévoilé ce jeudi 13 septembre sa « stratégie nationale » de lutte contre la pauvreté. Elle comprend plusieurs mesures dont l'instauration d'un « revenu universel d'activité », la revalorisation de la prime d'activité ou l'extension de la CMU-C. Au total, 8,5 milliards d'euros sur quatre ans seront consacrés à ce plan. Julien Damon, professeur associé à Sciences Po et co-auteur d'un rapport sur les prestations sociales, répond à nos questions. Le rapport part du constat qu'il y a 8,78 millions de pauvres en France. Ce chiffre représente-il la réalité ? Ce chiffre n'est certainement pas le reflet parfait de la pauvreté en France. Construit à partir de données fiscales, il correspond à une mesure des inégalités. Le seuil de pauvreté est fixé, par les statisticiens, en fonction du revenu médian. Un couple, propriétaire, avec deux enfants, et dont les revenus disponibles s'élèvent à 2.500 euros par mois, serait très surpris d'apprendre qu'il est considéré comme pauvre. A l'inverse, la majorité des personnes sans domicile fixe ne sont pas comptabilisées alors qu'ils comptent assurément parmi les extrêmement pauvres. En réalité, ce chiffre illustre la pauvreté de manière conventionnelle et permet de l'évaluer à la fois dans le temps, mais aussi vis-à-vis de nos voisins européens. Il ne faut donc ni le fétichiser ni le jeter à la poubelle. Estimez-vous que le plan pauvreté est à la hauteur de l'enjeu ? Il y a 30 ans, on inventait le RMI. Il y a 20 ans, une loi d'orientation sur l'exclusion était votée. Il y a dix ans, on généralisait le RSA… Ce n'est donc pas la première fois que les pouvoirs publics annoncent un grand chambardement. Mais cette fois-ci, la visée est particulièrement intéressante car double. On vise l'efficacité des mesures engagées et le souci de la dépense publique. On ne peut plus se permettre de seulement stabiliser le taux de pauvreté autour de 14 % de la population. Tel qu'il est présenté, le revenu universel d'activité ne ressemble-t-il pas à un « super RSA » ? En 2005, Martin Hirsch remettait un rapport, « Au possible nous sommes tenus », qui proposait de fusionner les principaux minima sociaux, les prestations logement, une partie des prestations familiale et la prime pour l'emploi. De ce rapport est né le RSA. Je suis ravi de constater que le plan présenté hier par Emmanuel Macron est un retour à la logique première. Oui le revenu universel d'activité est un « super RSA », qui a pris la mesure des insuffisances du RSA créé il y a dix ans. Le plan veut agir sur deux piliers, la prévention et l'aide à la réinsertion. Est-ce la bonne philosophie ? Comme on dit, mieux vaut prévenir que guérir. Mais c'est aussi bien de traiter le malade sur les deux jambes : éviter l'entrée dans la pauvreté, mais surtout l'accompagner vers la sortie. Donner des prestations sociales ne suffit pas. Il est impératif, pour que ce plan réussisse, d'accompagner plus efficacement les personnes dans le besoin. On se penche trop sur les prestations, pas assez sur l'accompagnement, un domaine qui a besoin lui aussi de simplification et d'unification. Sur le modèle du médecin traitant, il faudrait instituer une sorte de travailleur social traitant. La situation est aujourd'hui totalement insatisfaisante. Dans la majorité des cas, un bénéficiaire du RSA doit attendre six mois avant son premier entretien avec un travailleur social. C'est trop long. Il faut aller plus vite. Un mois de délais seulement ! Propos recueillis par Kévin Badeau https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/julien-damon-le-revenu-universel-dactivite-renoue-avec-lesprit- dorigine-du-rsa-139017 consulté le 28/06/2021 Idée 2 : Julian le Grand, Professeur de politique sociale à la London School of Economics Grande Bretagne : capital par enfant à la naissance que la famille peut abonder. Si la famille est pauvre, la somme du Gouvernement est doublée. Les dotations en capital pour les jeunes constituent une nouvelle famille d’instruments pour les politiques familiales. Le principe de ces mécanismes est de doter les jeunes adultes d’un capital leur permettant de financer leur première période d’investissement personnel, universitaire et/ou professionnel. L’objectif est également d’assurer une plus grande égalité des chances entre les générations et entre les catégories sociales. https://www.cairn.info/questions-sociales-et-questions-urbaines--9782130581352- page-215.htm consulté le 28/06/2021 Terminale G / Techno – EMC – Mme Bobenriether (Sc. et Techniques Médico-Sociales) – … Septembre 2021 Axe 1 : Fondements et expériences de la démocratie Questionnement : Quels sont les principes et les conditions de la démocratie ? Domaine 1 : La souveraineté du peuple : protection des libertés À qui appartient la souveraineté en France selon la Constitution ? La Constitution du 4 octobre 1958 définit les principes fondamentaux de la souveraineté nationale dès son titre 1er, ce qui en souligne l’importance. La souveraineté appartient au peuple, qui l'exerce par ses représentants La Constitution dispose que “la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum” (art. 3). Elle pose le principe de la République comme étant le “gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple” (art. 2). La Constitution rappelle par ailleurs que la souveraineté est une et indivisible, puisque “aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice” (art. 3). Cette conception de la souveraineté fondée sur l’unité et l’indivisibilité s’oppose à une organisation fédérale de l’État, qui fait coexister en son sein plusieurs entités souveraines. Le vote est l’expression de la souveraineté La Constitution prévoit que “le suffrage peut être direct ou indirect” et qu’il est “toujours universel, égal et secret” (art. 3). Le rôle des partis et groupements politiques, dans la formation démocratique de l’opinion et dans le fonctionnement des institutions, est aussi expressément reconnu. Ils “concourent à l’expression du suffrage” (art. 4). Leur rôle a été conforté avec la révision de juillet 2008 qui complète l’article 4 en mentionnant leur participation à la vie démocratique de la Nation. Ces principes font du peuple la seule source du pouvoir. Exercé en son nom, le pouvoir n’a de légitimité que parce qu’il résulte de la volonté exprimée dans le cadre du suffrage universel. Les différents pouvoirs définis par la Constitution dérivent de la souveraineté détenue par le peuple constitué en un corps politique, la Nation. Le président de la République et l’Assemblée nationale apparaissent uploads/Politique/ 1 5 .pdf
Documents similaires










-
40
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Apv 27, 2021
- Catégorie Politics / Politiq...
- Langue French
- Taille du fichier 0.3119MB