JEAN LOUIS BUTHERLY ( LE Médecin de la culture Haïtienne) Lettre ouverte au min
JEAN LOUIS BUTHERLY ( LE Médecin de la culture Haïtienne) Lettre ouverte au ministre de l' Éducation ,Monsieur Nesmy Manigat sur la méritocratie et le suicide dans le système éducatif haïtien Non à l’humiliation ! Un document produit en version numérique par Boomba Libertaire Collaborateur bénévole et étudiant HAÏTIEN Courriel: stillboomba282@gmail.com Dans le cadre de la collection: "Le Mouvement Boomba Haïti`` Site web: http:// stillboomba.blogspot.com / plus de 1000 textes disponibles Une collection fondée et dirigée par Jean Louis Butherly Bénévole et étudiant en lettres /Haïti 1ere République noire du nouveau monde et développée en collaboration avec les autres étudiants haïtiens Jean Edgar / Djerry Baptiste / Raymond Moïse / Nathan auguste/Jean Joanes et la liste est longue Site.stillboomba.blogspot.com ARTICLE 28 : Tout haïtien ou toute haïtienne a le droit d'exprimer librement ses opinions, en toute matière par la voie qu'il choisit. La constitution de 1987 . Lettre ouverte au ministre de l' Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), Monsieur le ministre ( à.i) Je me permets en effet cette familiarité de l’honnête Homme, et aussi en tant qu’étudiant haïtien , en tant que écrivain libre comme Diogène Monsieur le ministre , Nesmy Manigat de la 1ere Republique noire du nouveau monde. Cette lettre ouverte monsieur est en plusieurs temps : tout d’abord sur Ce qu’on enseigne / déclaration d’intention) 1)Principes et objectifs généraux du système éducatif 2-Lois et autre règlements fondamentaux relatifs à l’éducation 3-Structure et organisation du système éducatif haïtien a)L’école pré-primaire b) Enseignement Primaire c)L’enseignement secondaire 4-Le taux de scolarisation : population scolarisée, population scolarisable 5-L’enseignement supérieur 6-L’éducation spéciale 7-Education des adultes 8-Programme de formation Ce que l’on n'enseigne pas / pas de finalité 9 – Désastre dans le système éducatif Haïtien 10- destruction du système éducatif 11- Un pays appauvri à cause d’un système éducatif handicapé 12- les défis du système éducatif Haïtien etc. 13- Un système a deux vitesse Je crois que si aujourd’hui je souhaite être toujours ministre de l’éducation pour la pérennité de mes idées, c’est que j’ai échoué. Car, à mon avis, ce sont les idées de l’individu qui doivent rester au pouvoir, mais pas nécessairement lui-même », 1 Je dois commenter cette citation car en bon commentateur Politique l’ancien ministre ou même le nouveau avait échoué pas la peine de rassurer. Monsieur le Ministre, Si vous me permettez l’expression…La République d'Haïti est l’homme malade du monde. Les économistes évaluent sa perte de compétitivité. Depuis 30 ans nous sommes dans ce que Thomas Lalime appelle « une grande dépression économique , com mes les années 30 aux USA « Les 10 % des jeunes qui aiment sa culture dissertent sur son déclin. Les diplomates et les policiers se plaignent en silence de son déclassement stratégique. Les psychologues s’alarment de son pessimisme. Les sondeurs mesurent son désespoir. Les belles âmes dénoncent son repli sur soi. Les jeunes diplômés s’exilent dans des circonstances catastrophiques.( Chili , Brésil , Mexique , Turquie ) Les haïtiens pur s’inquiètent de la dégradation de son école, de sa culture, de sa langue, de ses paysages, de sa cuisine même. 1 Publié le 2016-03-01 | lenouvelliste.com Nul n'est sans savoir que depuis 2010 Haïti fait peur ; Haïti se fait peur. Haïti est de moins en moins aimable ; Haïti ne s’aime plus. La douce Haïti vire à Haïti amère ; malheureux comme le dieu du Panthéon Vodou ( Legba) représenter par Max Beauvoir et le Dieu du Christianisme. Les haïtiens partout dans le monde ne reconnaissent plus Haïti.( Crime , guerre civile trahison ,gang , sang dans la main des responsables politiques , mort des haïtiens dans ce pays parce qu’ils ont des positions politiques différentes .La Liberté est devenue l’anomie ( la mort des journalistes , la mort du chef de l’État , la mort de l' État dans toute l’intégralité ,la fermeture des radios et des télévisions), l’Égalité, l’égalitarisme, la Fraternité. C’est la guerre de tous contre tous dit Hobbes dans son ouvrage magnifique « Léviathan » dans ce grand pays mais de petit peuple « Tout a toujours mal marché », disait les gens de ma génération . « C’était mieux avant », lui rétorque, nostalgique, l’écho populaire. Pourtant, rien n’a changé. Le pays n'est pas en paix depuis quatre-vingts six ; la république d'Haïti fonctionne depuis 1804 ; les médias toujours archaïque informent, les politiques s’affrontent, les acteurs et les chanteurs Joël Théodore , Dupervil en son temps distraient, les grandes tables régalent, l’ élite bourgeoise haïtienne qui n’existe pas est servi comme un Roi et la masse vit comme des ( Cochons) ; les jambes des haïtiennes surtout à l'heure actuelle de la misère économique , Sociale , politique , psychologique font tourner les têtes. Haïti ressemble à ces immeubles anciens ( comme au Cap- Haïtien) à la façade intacte, car elle est classée monument historique, mais où les intérieurs ont été mis sens dessus dessous pour se conformer aux goûts modernes et au souci des promoteurs de rentabiliser le moindre espace. De loin, rien n’a changé dans les structures et autres mais aujourd’hui c’est le catastrophe extrême ( ordures , des choses archaïques ); Autrement dit de près, tout est dévasté : rien n’est plus en ordre dans ce pays « dans son jus », comme disent les jeunes . Tout est intact , tout est stable dans le pays malgré des élections chaque fois ; nos ancêtres ne sont pas vraiment en paix . La mort du président Jovenel Moïse dans sa résidence privée à pèlerin 5 n’a pas changé grande chose. Autrement dit rien n’a changé, c’est toujours des désastre dans le pays .Dans cet optique , les politiques parlent, mais ils ne sont plus entendus. Ils ne sont pas capable d’apporter de nouvelles perspectives à la République D’Haïti .Les médias non-propagande ne sont plus écoutés. Les intellectuels, les artistes, les grands patrons, les éditorialistes, les rares économistes du pays , les magistrats, les hauts fonctionnaires, les élus sont suspectés dans la déchéance de cette belle nation. Les mots eux- mêmes sont faisandés : on « fait Église », quand on n’y va plus ; on « fait famille », quand on divorce ; on « fait Haïti comme disait l'autre », quand on ne se sent plus haïtiens. On exalte le « vivre ensemble », quand les communautés se séparent. On « déclare la guerre contre la corruption », pour s’y soumettre ; on « moralise le capitalisme », pour sauver les banques ; on « dégraisse le pays », en l’engraissant ; on impose la parité homme-femme en politique, quand elle devient subalterne dans le mariage. La République « une et indivisible » est plurielle et divisée comme jamais. C’est la République du voyou dit mes professeurs d’Histoire Nationale . Tout est en carton-pâte. Tout est factice. Tout est retourné, renversé, subverti. L’Histoire est toujours notre code, mais c’est une Histoire altérée, falsifiée, dénaturée. Ignorée pour mieux être retournée. Retournée pour être mieux ignorée. Nous ne savons plus où nous allons, car nous ne savons plus d’où nous venons. On nous a appris à aimer ce que nous détestions et à détester ce que nous aimions. Comment en sommes-nous arrivés là ? Monsieur le ministre , faisons ensemble une mise au point sur le système éducatif haïtien Le système éducatif haïtien actuellement comprend l’enseignement fondamental divisé en trois cycles, d’une durée de neuf ans, le secondaire rénové toisant quatre années (secondaire I, secondaire II, Secondaire III et secondaire IV) et l’enseignement de niveau supérieur. Née de la réforme de Bernard de 1979, L’Ecole fondamentale remplace l’école primaire et les trois premières années des lycées et le collège. Selon le livret vert de la réforme, L’Ecole fondamentale a pour vocation essentielle de promouvoir une formation générale qui doit conduire le maximum d’enfants à un niveau de connaissance générales et d’initiation aux techniques, indispensables à leur accession aux établissement de niveau secondaire ou à un processus de production. D’une part, les caractéristiques de l’école fondamentale, selon ce document, Se présentent ainsi : • Homogénéité : programmes successifs se développant suivant un tronc commun de formation de base approfondie pour tous les élèves. • Flexibilité : bifurcations possibles à la fin de chacun des cycles successifs vers des formations professionnelles ou réinsertion possible au début de ces mêmes cycles. • Rentabilité : acquisition par un plus grand nombre d’élevés d’une formation de base minimum facilitée par un système de promotion souple – Acquisition de connaissances et compétences utiles dans la vie pratique à la fin de chaque cycle. D’autre part, dans le document du nouveau secondaire (septembre 2006), le Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP) Justifie la nécessité d’une réforme au niveau du secondaire. Le nouveau secondaire s’inscrit dans le cadre de la matérialisation dans les grands axes du Plan National d’Education et de Formation (PNEF) dont l’amélioration de la qualité. En effet, il la rénovation de ce sous-secteur est une voie qui va montrer les bienfaits du système éducatif haïtien dans les lignes qui uploads/Politique/ 26-pages-lettre-ministre-de-leducation.pdf
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- Publié le Mar 16, 2022
- Catégorie Politics / Politiq...
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