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Application Gestion BFR UR est une société spécialisée dans la production d’équ

Application Gestion BFR UR est une société spécialisée dans la production d’équipements mécaniques et basée dans la république d’Irlande. Pendant les 5 dernières années, la société avait adopté une politique de financement agressive. Les informations ci-après concernent les prévisions des résultats financiers au cas où elle continuerait à poursuivre cette politique. Clients 5 200 Stocks 2 150 Trésorerie 350 Total actif circulant 7 700 Actif immobilisé 14 500 Fournisseurs 4 500 Produits 17 500 Charges d'exploitation 14 000 Résultat d'exploitation 3 500 Résultat Net 2 625 La société a rencontré des problèmes sérieux par rapport à sa politique de gestion de son besoin en fonds de roulement. A cet effet, la société essaie d’opter vers une politique de financement alternative. La société avait émis 2,5 millions d’actions. Les pourcentages ci-après montrent les changements attendus de la poursuite d’une politique de financement plus conservative. Clients -40% Stocks 20% Trésorerie Accroissement à 1000 Actif immobilisé Sans changement Passif circulant -30% Ventes -5% Résultat d'exploitation 5% Résultat Net 5% Travail à faire : Evaluer les politiques de gestion du BFR et recommander les actions à entreprendre. Correction Evaluation des politiques alternatives L’investissement en BFR est réalisé dans les stocks, les créances et la trésorerie (actifs très liquides et à court terme). Dans des conditions d’incertitudes, les entreprises doivent tenir un niveau minimal de trésorerie et de stocks basé sur les ventes prévisionnelles en plus d’un stock de sécurité. En adoptant une politique de gestion de BFR agressive, l’entreprise devrait minimiser les coûts mais elle ne serait pas en mesure de répondre rapidement à un accroissement de la demande. Par contre, une politique conservative de gestion de BFR ferait appel à des stocks sécurités minimaux. A noter qu’il y a une grande différence entre le stock et le cash d’une part et les créances clients d’autre part. Pour le cas du stock et du cash, des niveaux élevés sont synonymes de stocks de sécurités consistants. Toutefois, il n’existe pas un stock de sécurité relatif aux créances clients. En effet, un niveau élevé de créances clients par rapport aux ventes traduirait une extension de « crédits » accordés par l’entreprise. Les explications possibles des problèmes/difficultés d’UR liées à sa politique de gestion de BFR  Accroissement de mauvaises créances « bad debts » suite à une politique de crédit très libérale ;  Accroissement des agios dû à des déficits imprévus de trésorerie ;  Ruptures de stocks en raison de faibles niveaux de stock «système du JIT » ;  Refus d’approvisionnement ou même actions en justice suite à des défauts de paiement. Les éléments à considérer avant la prise de décision  Les caractéristiques du secteur : par exemple si le secteur offre un délai de règlement de 90 jours, il serait difficile de solliciter un délai de paiement inférieur à moins que la société offre une qualité de produits nettement supérieure. Le délai résultant de la politique actuelle est de 108,5 jours. Ce délai devrait passer à 68,5 jours suite à la politique financière proposée ;  Le coefficient de liquidité est important même pour le cas d’une politique agressive de gestion BFR. Ce ratio devrait passer à 2,13, ce qui pourrait impliquer une certaine sous- utilisation des actifs courants ;  La trésorerie qui dort dans un compte en banque n'est pas un bon usage de l'argent. Encore faut-il s'enquêter sur les systèmes de gestion de la trésorerie avant de décider qu'il s’agit tout simplement de solde de trésorerie qui est trop bas. Un budget de trésorerie détaillée du flux doit être préparé. L'utilisation des modèles de gestion de trésorerie doit être envisagée si l'entreprise est susceptible d'être désormais toujours en excédent de trésorerie ;  Un examen des politiques de contrôle des stocks devrait être réalisé afin d'évaluer s’il s’agit des systèmes défectueux ou bien des niveaux de stocks qui sont trop bas ;  Le cycle d’exploitation devrait passer de 47,2j à 52,4j. ce passage est à comparer avec les normes sectorielles ;  Volumes des ventes : des organisations telles que les supermarchés ont des niveaux de ventes trop élevé mais des marges bénéficiaires peu élevées. La marge bénéficiaire d’exploitation devrait passer de 20% à 22,1% sous la nouvelle politique. Toutefois, elle reste très marginale ;  Le niveau de centralisation de la gestion du Besoin en Fond de Roulement. Plus la gestion est centralisée, plus le contrôle est important. Cette situation est plus adaptée à politique agressive de gestion du BFR ;  L’efficacité du service de recouvrement : si l’entreprise a une longue période entre la production des factures et leur envoi, elle doit le reconnaître dans la période autorisée des crédits clients. Cette information n’est pas contenue dans l’énoncé de l’étude de cas, mais les jours du débiteurs « 108,5 » suggèrent que cette situation devrait être analysée. Recommandations Les différents résultats montrent que le profit, BPA et le ROA augmenteraient dans le cas où l’entreprise adopterait la politique proposée. Le ratio de liquidité générale et de liquidité réduite passeraient respectivement de 1,71 à 2,13 et de 1,23 à 1,31. Ceci n’est pas un changement dramatique et compte tenu d’une politique de recouvrement moderne, des pratiques bancaires de l’installation d’un nouveau système d’information un rapport de 1,71 peut être considéré comme très confortable. Cependant, avant qu'une décision soit prise, UR devraient prendre en considération l'effet sur ses clients, ses fournisseurs et son personnel. La société devrait examiner les différentes composantes et procédures de gestion du BFR. Les calculs jusqu'ici ne fournissent pas une preuve accablante pour un changement de politique. Le ratio de liquidité générale est déjà généreux et les augmentations probables des profits, des gains et le retour sur actifs nets sont relativement faibles. Il est possible que les mêmes avantages puissent être obtenus par une meilleure gestion des politiques existantes, plutôt que de risquer la relation avec client et de perdre sa réputation et sa notoriété. uploads/Politique/ application-gestion-bfr.pdf