Théories des relations internationales 3e édition mise à jour et augmentée Dari
Théories des relations internationales 3e édition mise à jour et augmentée Dario Battistella Raccourcis Sommaire Fiche technique Présentation Plus que jamais à la une de l'actualité, les relations internationales font l'objet de toutes sortes de discours : politique, militant, médiatique. Destiné aux étudiants, aux enseignants en relations internationales et en science politique, ainsi qu’aux diplomates et journalistes, cet ouvrage se propose de compléter et d’éclairer la compréhension du monde contemporain à partir des discours savants relevant de la discipline scientifique des relations internationales. Pédagogique et exhaustif, il restitue l’état des connaissances en théories des relations internationales. Après avoir situé les relations internationales dans leur environnement intellectuel et historique, il passe en revue les paradigmes généraux, avant de détailler les débats sectoriels auxquels la discipline donne lieu. Chaque chapitre est accompagné de bibliographies commentées. Actualisée et augmentée, cette troisième édition met à jour l’ensemble des analyses et des références bibliographiques, avant de s'interroger, dans une nouvelle quatrième partie, sur les liens entre théorie et pratique des relations internationales et sur les défis que posent à la théorie les mutations en cours des relations internationales en ce début de XXIe siècle. SOMMAIRE Page 1 à 8 Pages de début [ Feuilletage en Ligne ] Page 9 à 9 Remerciements [ Premières lignes ][ Version HTML ][ Feuilletage en Ligne ] Première partie. Les Relations internationales comme science sociale Page 11 à 45 Chapitre 1. Théorie et relations internationales [ Premières lignes ][ Version HTML ][ Feuilletage en Ligne ] Page 47 à 76 Chapitre 2. Les relations internationales dans l'histoire des idées politiques [ Premières lignes ][ Version HTML ][ Feuilletage en Ligne ] Page 77 à 115 Chapitre 3. L'évolution de la discipline des relations internationales [ Premières lignes ][ Version HTML ][ Feuilletage en Ligne ] Deuxième partie. Théories générales Page 117 à 121 Présentation [ Premières lignes ][ Version HTML ][ Feuilletage en Ligne ] Page 123 à 171 Chapitre 4. Le paradigme réaliste [ Premières lignes ][ Version HTML ][ Feuilletage en Ligne ] Page 173 à 209 Chapitre 5. La vision libérale [ Premières lignes ][ Version HTML ][ Feuilletage en Ligne ] Page 211 à 242 Chapitre 6. La perspective transnationaliste [ Premières lignes ][ Version HTML ][ Feuilletage en Ligne ] Page 243 à 273 Chapitre 7. Les analyses marxistes [ Premières lignes ][ Version HTML ][ Feuilletage en Ligne ] Page 275 à 314 Chapitre 8. Les approches radicales [ Premières lignes ][ Version HTML ][ Feuilletage en Ligne ] Page 315 à 353 Chapitre 9. Le projet constructiviste [ Premières lignes ][ Version HTML ][ Feuilletage en Ligne ] Troisième partie. Débats sectoriels Page 355 à 358 Présentation [ Premières lignes ][ Version HTML ][ Feuilletage en Ligne ] Page 359 à 396 Chapitre 10. La politique étrangère [ Premières lignes ][ Version HTML ][ Feuilletage en Ligne ] Page 397 à 430 Chapitre 11. L'intégration [ Premières lignes ][ Version HTML ][ Feuilletage en Ligne ] Page 431 à 465 Chapitre 12. La coopération [ Premières lignes ][ Version HTML ][ Feuilletage en Ligne ] Page 467 à 505 Chapitre 13. L'économie politique internationale [ Premières lignes ][ Version HTML ][ Feuilletage en Ligne ] Page 507 à 541 Chapitre 14. La sécurité [ Premières lignes ][ Version HTML ][ Feuilletage en Ligne ] Page 543 à 577 Chapitre 15. La guerre et la paix [ Premières lignes ][ Version HTML ][ Feuilletage en Ligne ] Quatrième partie. Les Relations internationales face au monde contemporain Page 579 à 622 Chapitre 16. Théorie et pratique des relations internationales [ Premières lignes ][ Version HTML ][ Feuilletage en Ligne ] Page 623 à 664 Chapitre 17. Présent et futur des relations internationales [ Premières lignes ][ Version HTML ][ Feuilletage en Ligne ] Page 665 à 670 Bibliographie générale [ Premières lignes ][ Version HTML ][ Feuilletage en Ligne ] Page 671 à 695 Pages de fin [ Feuilletage en Ligne ] « Catalogage Électre-Bibliographie (avec le concours de la bibliothèque deSciences Po)Théories des relations internationales/ Dario Battistella – 3eéd. mise à jouret augmentée – Paris : Presses de Sciences Po, 2009.ISBN / 978-2-7246-1124-3RAMEAU :– Relations internationales– Relations internationales : philosophieDEWEY :– 327 : Relations internationalesPublic concerné : Public motivé » (, Théories des relations internationales, Presses de Sciences Po « Références », 2009, p. 1) Chapitre 1. Théorie et relations internationales AuteurDario Battistella Dario Battistella est professeur de science politique à l’IEP de Bordeaux. Il enseigne aussi à Sciences Po Paris et à l’EHESS. Il est l’auteur d’un essai intitulé Retour de l’état de guerre (Armand Colin) ainsi que d’un Dictionnaire des relations internationales avec M.-C. Smouts et P. Vennesson (Dalloz). « L’anarchie est le trait fondamental de la vie internationale et le point de départ de toute réflexion théorique sur celle-ci. » Hedley Bull[1][1] H. Bull, « Society and Anarchy in International Relations »,... suite Considérer les Relations internationales[2][2] L’expression « relations internationales »... suite comme une science sociale ne va pas de soi. Non pas tellement parce que les Relations internationales comme discipline appartiennent à l’univers des discours savants, alors que les relations internationales comme objet appartiennent à celui des pratiques politiques qui, en permanence, viennent tout à la fois enrichir et gêner l’analyse scientifique, comme le rappelle l’actualité récente, de la chute du mur de Berlin, qu’aucun paradigme cognitif n’a su prévoir, aux attentats du 11 septembre 2001 qui interpellent toutes les théories existantes, sans oublier l’opération Iraqi Freedom qui, fait suffisamment rare pour mériter d’être souligné, a vu se mobiliser, en vain certes, la fine fleur des internationalistes américains, réalistes en tête[3][3] Nous reviendrons dans le chapitre 16 sur cette problématique... suite. En effet, un tel positionnement n’est pas propre aux seules Relations internationales, mais à l’ensemble des sciences sociales, de la sociologie aux sciences économiques en passant par la science politique. Si la légitimité des Relations internationales fait débat, c’est parce que toute science sociale, et toute science d’ailleurs, se définit d’abord par un domaine d’étude délimité et une démarche scientifique reconnue, autrement dit par l’existence d’un degré d’entente relativement élevé sur « quoi étudier ? » – consensus ontologique – et « comment l’étudier ? » – accord épistémologique[4][4] Une science existe aussi si, et tant que, ceux qui la pratiquent... suite : or, en Relations internationales plus qu’ailleurs, cette double identification ne fait pas l’unanimité. 2 Pour ce qui est de la délimitation de l’objet d’étude des Relations internationales, le terme « international » pose à lui tout seul de redoutables problèmes. Ne serait-ce que parce que « international » est un adjectif dérivé de l’adjectif « national » : comment ne pas en déduire que ce qui se rapporte aux relations entre nations, entre États, entre sociétés, a une valeur, sinon négative, du moins résiduelle, par rapport aux relations se déroulant « à l’intérieur » d’une nation, d’un État, d’une société ? 3 Telle est la position adoptée par Yale Ferguson et Richard Mansbach qui n’hésitent pas, à partir du constat de la nature dérivée du terme « international », à conclure à l’impossibilité d’une discipline Relations internationales autonome : « La notion même d’ “international” ne peut être comprise que par rapport à ce qui n’est pas “national” ou “interne”. Même chose pour “transnational”, “interétatique”, politique “étrangère”. Un champ dont les concepts ne peuvent être définis que négativement ne saurait prétendre au statut de discipline[5][5] Y. Ferguson et R. Mansbach, The Elusive Quest. Theory and... suite. » Davantage, et comme l’indique le titre révélateur de leur ouvrage The Elusive Quest. Theory and International Relations, ils affirment que les Relations internationales, dont l’objet d’étude n’est pas reproductible en laboratoire, ne sauraient prétendre énoncer des lois et répondre à l’impératif de réfutabilité qui caractérise une théorie scientifique, ce qui les amène d’emblée à qualifier d’illusoire toute théorie des Relations internationales. 4 Une telle position mérite discussion. En établissant une relation de synonymie entre activité théorique et conception que se font de la démarche théorique les sciences naturelles, Ferguson et Mansbach oublient qu’il existe non pas une, mais – au moins – deux conceptions de ce qu’est une théorie en sciences sociales, et donc en Relations internationales. Une mise au point de la notion de théorie s’impose donc ; jointe à une tentative de délimitation positive du champ couvert par les Relations internationales, cette clarification conceptuelle permettra de montrer que la théorie des relations internationales non seulement existe, mais se porte bien. 5 Relations internationales, études internationales, affaires internationales, politique internationale, politique mondiale, politique globale : les dénominations multiples auxquelles recourent les internationalistes pour désigner leur discipline et/ou leur objet ne permettent guère de se faire une idée de ce sur quoi porte l’étude savante de ce qui se passe sur la scène internationale… ou mondiale. Plutôt que de tenter un délicat exercice de différenciation entre ces diverses désignations[6][6] C’est une telle discrimination qu’a proposée A. P. ... suite, il semble plus judicieux, lorsqu’il s’agit de définir « la spécificité et la cohérence[7][7] F. Dunn, « The uploads/Politique/ battistella-d-the-ories-des-relations-internationales-3e-e-dition.pdf
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- Publié le Jul 12, 2022
- Catégorie Politics / Politiq...
- Langue French
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