samedi 7 novembre 2015 Club de Lecture Mail : ramzy.elh@gmail.com Tel : 0608554

samedi 7 novembre 2015 Club de Lecture Mail : ramzy.elh@gmail.com Tel : 0608554559 Au source du renouveau musulman - Tarik Ramadan 7/11/15 => Lire jusqu’a la page 123 pour le 12 décembre 2015. Fiche de lecture : Titre du livre (Sous titre) : Au source du renouveau musulman. D’al Afghani à Hassan Al Banna Nom de l’auteur : Tariq Ramadan Éditeur : Tawhid Collection : Broché Date d’édition : 3ème édition 2013 Nombre de Page : 478 pages Traduction : Langue française Genre : Religieux Descriptif de l’auteur : Tariq Ramadan né à Genève est un islamologue, professeur et universitaire suisse. Il est un professeur d’étude islamiques et contemporaine à l’université d’Oxford et enseigne à la Faculté de Théologie d’Oxford. Professeur et invité à la faculté d’Études islamiques au Qatar, à l’Université Mundiapolis au Maroc et enseigne la philosophie à l’Université Perlis de Malaisie. Il est également Senior Research Fellorx à l’université de Doshisha au Japon et directeur du centre de recherche sur la législation islamique et l’éthique à Doha au Qatar. Il possède une maitrise en philosophie et littérature française, et un doctorat en islmologie arabe de l’université de Genève. Il a suivi également une formation intensive en étude islamique classique avec des saints de l’Université Al azhar du Caire et obtenu 7 ijazat dans sept discipline différentes. Ces travaux sont en lien avec une réflexion théologique, philosophie et politique en lien avec la religion musulmane, et des différents philosophie. Il est engagé depuis plusieurs années à un débat sur l’Islam en Occident. Cadre / Contexte : Après le déclin de l’empire Ottoman et la création d’une constitution qui va être inspiré par des législations étrangère, la pensée réformiste va prendre un nouvel élan. Passant de Al Afghani à Hassan al bannā, deux personnalités qui apporteront une réflexion plus poussé sur l’application du Coran et de la Sunna dans un contexte contemporain. !1 samedi 7 novembre 2015 Au sources du renouveau Musulman D’al-Afghânî à Hassan Al-Bannâ Personnage principaux et Résumé de la section abordé : Préface Alain GRESH rédacteur en chef du monde diplomatique. Hassan Al-bannâ né le en octobre 1906 et assassiné en février 1949, grand père de Tariq Ramadan, instituteur égyptien est l’un des prédicateurs les plus influents de son pays. En 1928 il fonde la célèbre association « Les frères musulmans » l’objectif est de revivifier la foi perdu et battre les superstitions et croyances populaires, tout en installant des lignes directives comme celui de la non séparation du religieux et de la politique, son implication envers les démunis et l’éducation des jeunes filles et garçon. Plusieurs adeptes de l’association des Frères Musulmans vont se propager ces idéaux. Le slogan des Frères musulman est « Dieu est notre but, le prophète notre chef, le coran notre constitution, le jihad notre voie, et la mort pour Dieu notre désir le plus cher ». Le 5ème principe du crédo des Frères Musulmans est celui ci « Je crois que le musulman a le devoir de faire revivre l’islam par la renaissance de ses différents peuples, par le retour de sa législation propre, et que la bannière de l’islam doit couvrir le genre humain et que chaque musulman a pour mission d’éduquer le monde selon les principes de l’islam. Et je promets de combattre pour accomplir cette mission tant que je vivrai et de sacrifier pour cela tout ce que je possède ». L’association connait un grand succès : lors du 1er congrès du parti en 1933, elle comptait 2 000 militants, un an plus tard ils sont 40 000 militants et enfin en 1943, la confrérie comptait environ 40 000 militants. Son succès est tel où elle a pu mobiliser des troupes pour intervenir dans la guerre israélo-arabe en 1948. Cette démonstration de force militaire a été perçu comme une menace par le roi Farouk qui de suite à décider d’interdir l’association, avant de faire assassiner Hassan Al- bannâ dans un guet-apens l’année suivante. Gamal Abdel Nasser s’appuya sur les Frères Musulmans pour faire un coup d’état et renverser le gouvernement de Farouk. Nasser est un homme politique et le 2nd président de la République d’Egypte, il reste un symbole de dignité arabe et une figure centrale du Moyen Orient au 20ème siècle. Nasser va très vite une fois au pouvoir combattre les Frères Musulmans, en enfermer quelque un et faisant disperser les autres. L’association prend alors un tournant elle se radicalise et ce sous le contrôle de Sayyid Qutb qui est le plus influent théoricien du djihadisme mondiale. Plusieurs mouvement extrémistes tel que la Jama’a al islamiyya, à qui on accusera l’assasinat du président Sadate. Sayyid Qutb est arrêté après avoir écrit une lettre de protestation, accusé d’avoir constituer un groupe armé il est condamné à mort. Le principal objectif de Hassan Al-banna reste de trouver des solutions aux problèmes théologiques d’aujourd’hui, de chercher dans l’islam des réponses. !2 samedi 7 novembre 2015 Tariq Ramadan revendique l’héritage spirituel de son grand père, et explique que pour pouvoir résoudre des problèmes contemporain avec l’islam il faut prendre en compte « La question de la foi, de l’éthique de la religion et de la logique interne du champ de representation qui en découle ». Djamāl ad-Din Al Afghāni est un intellectuel musulman réformiste originaire d’Afghanistan comme l’indique son nom. Le terme « Réforme » n’a pas une connotation négative en arabe : « Islah » qui est souvent approché au terme « Tadjik » qui veut dire « renouvellement ». La nécessité d’une réforme en Islam ne sera pas toujours comprise de la même manière par les intellectuels musulman, certain prone un retour à la lettre du Coran, d’autre à l’esprit de la Sunna et du Coran ce qui est le cas de Al Afghāni. Il reste en Egypte et reçoit l’aide d’un ministre liberal qui le soutient dans sa quête de reflexion, il va enseigner ce qu’il considère comme le vrai Islam à des jeunes égyptiens, plusieurs de ces élève vont devenir des personnalités politiques influentes. Il enseigne à ces disciple la philosophie, la théologie, le droit le mysticisme, tout en mettant en alerte ces élèves devant l’évolution du monde moderne. L’un de ces disciples est Muhammed ‘Abduh avec qui il va fonder le modernisme islamique. Il rejoint celui ci à Paris et créer une revue appelé « Al ‘Urwa Al Wuthqa » qui signifie « le lien indissoluble » cette revue est que la face apparente qui va cacher une société secrete créer dans l’objectif de réforme islamique et d’unité des musulmans. Tariq Ramadan explique que Al Afghāni est dans le même fil conducteur que celui de son grand- père. Dans la préface GRESH donne un exemple pertinent avec L’imam Shāfi’i, fondateur d’une des 4 écoles de l’islam sunnite. Je cite « Et l’auteur cite l’exemple de l’imam Shāfi’i, qui accepta de modifier sa jurisprudence après un voyage qui l’avait mené de Bagdad au Caire. « Quand on lui demanda pourquoi de telles modification alors que l’islam est un, il répondit que les réalités de Bagdad étaient différentes de celles du Caire et que les lois valable là bas ne l’étaient pas forcément ici. En d’autres terme, il traduisait le fait que, si la lettre du Coran et de la Sunna est une, son application concrète est plurielle et sa fidélité suppose son adaptation ». Tariq Ramadan pointe certain phénomène comme le statut de la femme en Islam. « Il existe des lectures du Coran et de la Sunna qui rendent possibles une évolution du statuts des femmes ». Il va rappeler la position de ces intellectuels sur les différents sujets contemporains. Muhammed ‘Abduh met en priorité l’éducation des filles, avec une réforme de divorce en faveur de l’épouse, il appel à l’interdiction de la polygamie son raisonnement est le suivant « Si le Coran autorise les hommes à prendre quatre épouses il impose une parfaite égalité de traitement entre elles, ce qui est impossible dans les sociétés actuelles, donc, conclut Abduh il faut interdire la polygamie ». Tariq Ramadan va également parler de ce phénomène d’actualité qui est le terrorisme, il va rappeler le statut de Hassan Al Bannā, concernant le Djihad, et donne une définition simple, pacifique. Je cite « L’analyse que fait Al Bannā du djihad circonscrit la portée de cette notion - quand il s’agit de la guerre - à la légitime défense (guerre défensive) et à la résistance à l’injustice (défense de l’opprimé). Hors de ces circonstances, la guerre est interdite, et par là même, l’emploi de la violence ». Il insiste sur le fait que l’usage de la force est le dernier recours, et que quand bien même cette démarche serait utilisée, il fallait respecté plusieurs règles comme ne pas viser les civils et seulement l’armée, ne pas tuer les enfants… Il continue en disant « Il est vrai que si des !3 samedi 7 novembre 2015 membres des Frères Musulmans ont pu être impliqués dans les attends des années quarante, il semble que cela soit à titre individuel et que uploads/Politique/ club-de-lecture-fiche.pdf

  • 18
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager