Michalet estime que la rupture de la mondialisation (globalisation) "déborde l
Michalet estime que la rupture de la mondialisation (globalisation) "déborde le cadre de la représentation courante des échanges" pour affecter plus généralement "les firmes, les institutions financières, les consommateurs, les salariés...". Questions: quelles conséquences sur les politiques? Quelle gouvernance? Quels enjeux? Les biens restent largement plus échangés que les services. Les marchandises restent devant les produits finis. Polarisation Régionalisation (théorie: Balassa) Unione européenne Alena En milliards de dollars 3 pôles: -Etats Unis -RU/Fr/All/Benelux -Chine/Jap/Corée S En milliards de dollars Même tendance Spécificités: • L’Inde a un poids non négligeable • Le Brésil s’affirme comme leader de l’AmSud - Echanges intra régionaux prépondérants Union Européenne, ALENA, APEC - Principaux flux entre membres de la triade (dont Chine) - Asie capte une grande partie des flux de produits énergétiques 1ère ETAPE: les firmes exportent depuis leur pays d’origine (les pays développés). 2ème Révolution industrielle 1938 : Internationalisation des échanges. Les principales puissances (Angleterre, France, Etats Unis, Allemagne, Japon) exportent des produits finis fabriqués entièrement dans le pays exportateur. (phases de recul: guerres mondiales, crise de 1929). Les colonies et les pays non développés se limitent à exporter des matières premières exploitées sur place par les nations développées influentes de leur zone. Droits de douanes importants, coût du transport constituant un frein aux échanges. 2ème ETAPE: 1945 années 80: Mondialisation des échanges. (les Etats restent maîtres de leurs politiques) Les accords du GATT entraînent un désarmement douanier. Forte baisse du coût des transports (porte containers, super tanker, aéronautique…) Les pays exportateurs continuent à exporter des produits fabriqués entièrement chez l’exportateur. Les exportations deviennent un débouché important pour de nombreuses entreprises (automobile, charbon , acier, agriculture) Emergence de nouveaux acteurs: NPIA (Corée du Sud, Hong Kong, Singapour, Taiwan) Accroissement des échanges de biens et services 3ème étape 1980 Aujourd’hui: Globalisation de l’économie Libéralisation du marché des capitaux (mondialisation des financements) les crises deviennent plus nombreuses et se propagent rapidement (crise Mexicaine, crise Argentine, crise Russe, crise asiatique…) Internationalisation de la chaîne de valeur/ des process (exemple: Toyota) Commerce intra firme Délocalisation Pays émergents (ex: BRICS) exportant des activités de process et des produits entièrement manufacturés. Les grands groupes sont tous sur des marchés mondiaux (exemple: Mittal) et avec des stratégies internationales. La globalisation peut désigner une nouvelle configuration qui marque une rupture par rapport aux étapes précédentes de l’économie internationale. L’économie était internationale dans la mesure où son évolution était déterminée aux niveaux des Etats nations. Les économies nationales seraient décomposées puis réarticulées au sein d’un système de transaction et de processus opérant directement au niveau international On constate que les exportations doublent en valeur tous les 10 ans. Accroissement des échanges de biens et services Les exportations de process sont en augmentation continue. On peut de plus en plus parler de chaîne de valeur mondiale Mondialisation du processus de production: le rôle des FMN (firmes multinationales) La production de DACIA/Renault On constate que le commerce mondial ne cesse de progresser, soutenu par les exportations de process. On constate que les exportations sont plus volatiles que le PIB. Cela explique la vulnérabilité des pays émergents aux crises. Amérique Sud, centrale et Mexique 6% Afrique 2% Moyen Orient 5% Europe en développement 1% Moyen Orient 6% Afrique 3% Europe en développement 1% Amérique Sud, centrale et Mexique 7% https://www.youtube.com/watch?v=js1DUWRiTEI Balance commerciale : compte qui retrace la valeur des biens exportés et la valeur des biens importés. Pour calculer la balance commerciale, la comptabilité nationale procède à l'évaluation des importations et des exportations de biens à partir des statistiques douanières de marchandises. Si la valeur des exportations dépasse celle des importations, on dit qu'il y a excédent commercial ou que la balance commerciale est excédentaire; si les importations sont supérieures aux exportations, le pays a un déficit commercial ou sa balance commerciale est déficitaire. Valeur CAF : Les importations sont recensées d’après leur valeur en douane sur la base des factures CAF (Coût, Assurance, Fret) : au prix du produit lui-même sont ajoutés les frais de transport et d’assurance nécessaires à son acheminement sur le territoire. Valeur FAB : Les exportations sont recensées d’après leur valeur en douane sur la base des factures FAB (Franco A Bord), c'est-à-dire y compris les frais de transport jusqu’au passage en douane, à l’exclusion de ceux qui sont encourus hors du territoire pour acheminer la marchandise jusqu’au destinataire. Taux de couverture : rapport entre la valeur des exportations et celle des importations entre deux pays (ou deux zones) (X/M) . Il peut être relatif à un produit ou à l’ensemble des échanges. La différence entre les deux valeurs est appelée solde du commerce extérieur (X-M). En France, la balance commerciale ne couvre que les biens. Les services sont pris en compte dans la balance des invisibles La balance commerciale + la balance des invisibles permettent d’obtenir la balance des biens et des services, contrairement à d'autres pays où la balance commerciale couvre les biens et les services. Le compte de capital recense les opérations d'achat ou de vente d' actifs non financiers, comme les brevets, ainsi que des transferts de capital. Parmi les transferts en capital figurent, par exemple, les remises de dette et les aides à l'investissement La balance financière recense les flux financiers entre un pays et l'étranger, sous forme d'investissement direct à l'étranger (IDE), investissement de portefeuille, produits financiers dérivés, autres investissements, réserves de change et autres. Les investissements directs à l'étranger, ou investissements directs étrangers (IDE en abrégé, traduction de l'acronyme anglais FDI pour Foreign Direct Investment), également appelés investissements directs internationaux (IDI) par l'OCDE, sont les mouvements internationaux de capitaux réalisés en vue de créer, développer ou maintenir une filiale à l’étranger et/ou d’exercer le contrôle (ou une influence significative) sur la gestion d'une entreprise étrangère. ATTENTION!!! Si une entreprise étrangère achète une entreprise française (OPA, fusion…) c’est un IDE entrant, mais cela ne crée pas nécessairement de croissance économique dans le pays. Si le solde du compte des investissements directs est positif, cela signifie que IDE sortants > IDE entrants Investissements de portefeuille Avoir = créances sur l’étranger Engagements = dettes vis-à-vis de l’étranger. (dont dette souveraine) Solde positif Avoirs > Engagements Solde négatif Avoirs < Engagements Si le solde est durablement négatif cela traduit une économie d’endettement Synthèse des comptes précédents. (Invisibles) Expliquez pourquoi? Solde transactions courantes positif Capacités de financements Solde transactions courantes négatif Besoins de financements Une position extérieure nette positive (négative) correspond à un stock d’actifs à l’étranger supérieur (inférieur) au stock d’actifs domestiques détenus par les étrangers. Le pays est alors créditeur (débiteur) du reste du monde. Position extérieure nette, en % du PIB IV.A.1/ Les Faits ( 1945 1980) Les entreprises ont tendance à produire intégralement dans leur pays d’origine. Elles exportent les produits finis vers les marchés cibles Elles importent les ressources non disponibles dans leur pays. 1934: création de SIMCA, en France; par FIAT pour contourner les droits de douanes français SIMCA fabrique des modèles FIAT sous licence. 1954: SIMCA rachète Ford France. SIMCA développe des modèles avec l’appui des bureaux d’étude de FORD. 1957: SIMCA développe l’Ariane, modèle 100% français dans sa conception, son design et sa fabrication On remarque que pendant les 30 Glorieuses, le développement du libre échange ( GATT, CEE) rend obsolète la stratégie de contournement de droits de douanes. La création d’usine à l’étranger avait souvent pour but de contourner les droits de douanes lorsqu’ils existaient. On remarque que SIMCA devient 100% française en 1957, année du traité de Rome (création de la communauté économique européenne, CEE). Fiat n’avait plus besoin d’une filiale française fabriquant des modèles Fiat… IV.A.2/ Analyses théoriques des stratégies pendant les 30 Glorieuses et de leurs conséquences. Division internationale du travail (SMITH, RICARDO, HOS Heckscher-Ohlin-Samuelson), Dégradations des termes de l’échange (thèse de Singer-Prebisch (TSP) Relation Nord/Sud) Echange de similitudes ou commerce intrabranche (Krugman, Lassudrie Duchêne) Relations Nord/Nord IV.B.1/ Les faits (1980 1995): les FMN (firmes multi nationales) - Recherche de compétitivité coût: coût du travail et économies d’échelles - Dégraissage dans les pays développés (licenciement) - Délocalisation dans les pays du sud et émergents (dont Chine) - Après l’échec de la délocalisation totale, les firmes délocalisent les process et maintiennent l’assemblage et le contrôle qualité dans les pays développés commerce intrafirme : Nike Air Max: 1988 CHINE/ Vietnam Communication Innovation Les FMN sont confrontés à des problèmes de responsabilité sociale de l’entreprise car leurs sous traitants dans les pays du « Sud » ne respecte pas les mêmes lois que dans les pays développés… Dès 1997, Nike est la cible de vives critiques au sujet de pratiques dans les entreprises de ses sous traitants (l’image est un « fake » ) IV.B.2/ Analyse théorique des délocalisations Division internationale du travail (SMITH, RICARDO, HOS Heckscher-Ohlin-Samuelson) Vernon: Cycle de vie international du produit Marxistes (Duménile): Baisse tendancielle du taux de profit IV.C.1/ Analyse factuelle: la glocalisation Glocalisation (exemple: Toyota Valencienne) Relocalisations Les entreprises des pays émergents aspirent à réaliser leurs propres produits IV.C.2/ Justification théorique de la glocalisation Croissance endogène Substitution du capital au travail V.A/ Justification du libre uploads/Politique/ commerceinternational 1 .pdf
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- Publié le Nov 04, 2022
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