Mercredi 24 janvier 2018 Mieux faire la loi, mieux contrôler l’action du Gouver

Mercredi 24 janvier 2018 Mieux faire la loi, mieux contrôler l’action du Gouvernement, réconcilier les citoyens EZIGPI5EVPIQIRXc Pour une révision constitutionnelle utile à la France Devant le Parlement réuni en Congrès le 3 juillet 2017, le Président de la République a annoncé son intention de procéder à une révision constitutionnelle. .PEǻ\³TPYWMIYVWSFNIGXMJW V³HYMVIPIRSQFVIHITEVPIQIRXEMVIWPMQMXIVPIRSQFVIHIQERHEXWGSRW³GYXMJWHERWPIXIQTW V³JSVQIVPETVSG³HYVIP³KMWPEXMZIVIRJSVGIVPEJSRGXMSRHIGSRXV¿PIHY5EVPIQIRXIXQSHIVRMWIVGIVXEMRIWNYVMHMGXMSRW.PE WSPPMGMX³PI5V³WMHIRXHIPƶ&WWIQFP³IREXMSREPIIXQSMQ´QIEǻRUYIRSYWJSVQYPMSRWHIWTVSTSWMXMSRWTSYVIRVMGLMVWSR projet. J’ai estimé qu’il était de mon devoir, comme Président du Sénat, de répondre à la demande du Président de la République. J’ai donc constitué, au lendemain du renouvellement partiel du Sénat, un groupe de travail réunissant l’ensemble des JSVGIWTSPMXMUYIWHY³REXEǻRHIRSYVVMVQIWTVSTVIWV³ǼI\MSRW/IRƶ³XEMWTEWHIQERHIYVHƶYRIV³ZMWMSRGSRWXMXYXMSRRIPPI 3SXVIPSMJSRHEQIRXEPIHSRXRSYWG³P²FVIVSRWGIXXIERR³IPIWSM\ERXM²QIERRMZIVWEMVIRSYWETIVQMWHIXVEZIVWIVFMIR HIWGVMWIW/ƶIWXMQIHSRGUYƶSRRIHSMXPEXSYGLIVUYIHƶnYRIQEMRXVIQFPERXI~ MV³ZMWIVPE(SRWXMXYXMSRETSYVSFNIGXMJHIQMIY\JEMVIPEPSMHIQMIY\V³TSRHVIEY\EXXIRXIWHIRSWGSRGMXS]IRWHe récon- cilier nos compatriotes avec leurs parlementaires, de préserver la représentation des territoires, nous devons l’aborder positivement. *RVIZERGLIYRIV³JSVQIUYMRIWIV³WYQIVEMXUYƶªYRnEVXMǻGI~TSPMXMUYIWERWPIRHIQEMRSYUYMEǺEMFPMVEMXPIV¿PIHY 5EVPIQIRXWIVEMXGSRXVEMVIEY\TVMRGMTIWQ´QIUYMKYMHIRXQSRIRKEKIQIRXTSPMXMUYI J’ai donc retenu quatre axes de travail Assurer la représentation au Parlement de tous les territoires de la République, dans leur diversité ; 7³RSZIVPIXVEZEMPTEVPIQIRXEMVIEYWIVZMGIHIPEUYEPMX³HIPEPSMIXHIPEPYXXIGSRXVIPƶMRǼEXMSRRSVQEXMZI Renforcer la fonction de contrôle et d’évaluation du Parlement au service d’une démocratie plus exigeante ; Adapter le fonctionnement de certaines de nos institutions, judiciaires notamment. 1IWHIVRM²VIW³PIGXMSRWSRXGSRǻVQ³PƶI\MWXIRGIHƶYRIGVMWIHIRSXVIH³QSGVEXMI3SXVITE]WIWXTVSJSRH³QIRXJVEGXYV³Ni la réduction du nombre de parlementaires, ni l’interdiction du cumul dans le temps ne résoudront la crise politique que nous traversons. Elles ne garantiront pas, à elles seules, la rénovation de la vie démocratique. 1I5EVPIQIRXIWXPIGĦYVFEXXERXHIPEH³QSGVEXMI.PHSMXNSYIVYRV¿PIQENIYVTSYVV³GSRGMPMIVPIW+VER±EMWEZIGPEZMI politique. Pour cela, le maintien du lien du parlementaire avec le territoire me paraît essentiel. Car le lien avec le territoire c’est le socle de l’unité de la République. Priver les départements les moins peuplés de représentants au Sénat ou à l’Assemblée REXMSREPIVMWUYIHƶEGGIRXYIVIRGSVIPEJVEGXYVIXIVVMXSVMEPI (IPMIRGƶIWXPEJSVGIHY5EVPIQIRX9RTEVPIQIRXEMVIH³VEGMR³GƶIWXYRTEVPIQIRXEMVIEǺEMFPMH³TSYVZYHInPEQEXM²VI FVYXI~UYMPYMTIVQIXHƶ³GPEMVIVPIWXVEZEY\HIGSRXV¿PIIXPIWXVEZEY\P³KMWPEXMJWGƶIWXYRTEVPIQIRXEMVIQSMRWEYXSRSQIIX WERWV³J³VIRGIPSGEPI Il nous faut donc conjuguer au Parlement démocratie du nombre et démocratie des territoires, équilibre démogra- phique et équilibres territoriaux. Il faut conforter les collectivités territoriales, veiller à la représentation équitable de tous les territoires et leur KEVERXMVYRIEYXSRSQMIǻRERGM²VIIǺIGXMZI 3 Il nous faut veiller aux aspirations de nos compatriotes ultramarins, dans l’unité de la République. A l’occasion du débat sur le prochain projet de révision constitutionnelle, il nous faudra prendre en compte les évolu- tions auxquelles ils aspirent. 1IW+VER±EMW³XEFPMWLSVWHI+VERGIHSMZIRX´XVIVITV³WIRX³WHIQERM²VI³UYMXEFPI 1IXVEZEMPTEVPIQIRXEMVIRƶIWXTEWUYƶYRWYNIXXIGLRMUYI.PIWXIWWIRXMIPTSYVGSRXVMFYIVªV³XEFPMVPIPMIRHIGSRǻERGIEZIG PIWGMXS]IRW 4RnEGGYWI~XVSTWSYZIRXPIWEWWIQFP³IWTEVPIQIRXEMVIWHIQEPJEMVIPEPSMSYHƶ´XVIXVSTPIRXIWUYERHdans la réalité, le pouvoir exécutif est aussi largement responsable du désordre législatif. 3SYWHIZSRWǼYMHMǻIVPIWTVSG³HYVIW(IPPIWGMTEVEMWWIRXTEVJSMWMPPMWMFPIWJEWXMHMIYWIWIRH³GEPEKIEZIGPIWEXXIRXIW HIW+VER±EMW4YMMPIWXTSWWMFPIHƶ´XVITPYWIǽGEGIPSVWHIP I\EQIRHIWXI\XIWTEVPI5EVPIQIRX C'est tout au long de la chaîne de fabrication de la loi qu'il faut trouver des marges de progression, sans pour autant EǺEMFPMVPEUYEPMX³HIWH³FEXW 2EMWRSWIǺSVXWHIVEXMSREPMWEXMSRRIHSMZIRXTEWEZSMVHIWGSRW³UYIRGIWR³JEWXIWWYVPEUYEPMX³HIPEPSM /IWSRKI³KEPIQIRXEY\XIRXEXMSRWHƶEXXIMRXIWEYFMGEQ³VMWQIEYRSQHIPƶEGG³P³VEXMSRHIWTVSG³HYVIWLe bicamérisme n’est pas seulement le gage de meilleures lois, il est aussi la garantie de l’expression du pluralisme politique et territorial. *RǻRMPJEYXJEMVIVIQTEVXªPƶMRǼEXMSRP³KMWPEXMZI5SYVGIPERSYWHIZSRWMRZIRXIVYRRSYZIEYV]XLQIHIXVEZEMPTPYWVEXMSR- nel, ainsi que de nouvelles procédures. (SQQI2SRXIWUYMIYPƶI\TVMQEMX n5SYVUYƶSRRITYMWWITEWEFYWIVHYTSYZSMVMPJEYXUYITEVPEHMWTSWMXMSRHIWGLSWIW PITSYZSMVEVV´XIPITSYZSMV~ (SRXV¿PIIX³ZEPYEXMSRSRX³X³NYWUYIPªPIWnTEVIRXWTEYZVIW~HIPE:e République. La révision constitutionnelle de 2008 a voulu leur redonner de l’importance, sans toujours aller au bout de cette intention. 1I5EVPIQIRXEFIEYGSYTEGGSQTPMEYGSYVWHIWHIVRM²VIWP³KMWPEXYVIW2EMWIRH³TMXHIGIWIǺSVXWRSYWHIZSRWinvestir HEZERXEKIIRGSVIRSXVIQMWWMSRHIGSRXV¿PIIXHƶ³ZEPYEXMSR1EGSRGSVHERGIHIWQENSVMX³WIRXVIPƶ*\³GYXMJIXPƶ&WWIQFP³I REXMSREPIVIRHIRGSVITPYWIWWIRXMIPPIV¿PIHY³REXIRQEXM²VIHIGSRXV¿PI &YGSYVWHIRSWJYXYVWH³FEXWMRWXMXYXMSRRIPWMPRIJEYHVETEWRSYWI\SR³VIVHƶYRIV³ǼI\MSRWYVPƶEZIRMVHIPETVSG³HYVI FYHK³XEMVI1IZSXIHIWPSMWHIǻRERGIWGSQTXIXSYXEYXERXUYIPIGSRXV¿PIHIPƶI\³GYXMSRHIGIPPIWGM.PRSYWJEYHVE V³³UYMPMFVIVPETPEGIEGGSVH³IªGLEGYRHIGIWI\IVGMGIW *RǻRPIGSRXV¿PITEVPIQIRXEMVITEWWITEVYRQIMPPIYVIRGEHVIQIRXHYTSYZSMVI\³GYXMJ1EUY´XIHƶIǽGEGMX³et de rappro- GLIQIRXEZIGPIWGMXS]IRWRIWƶEVV´XITEWEY\TSVXIWHY5EVPIQIRX Telles sont les préoccupations qui ont animé le groupe de travail sénatorial qui a réuni l’ensemble des groupes politiques HY³REXEMRWMUYIPIWW³REXIYVWRSRMRWGVMXW(EVPEGETEGMX³ªWƶIRVMGLMVHIPEHMZIVWMX³HIWSTMRMSRWTSYVQMIY\WIVZMVPƶMRX³- V´XK³R³VEPGƶIWXEYWWMPEJSVGIHY³REX /IZIY\VIQIVGMIVPƶIRWIQFPIHIQIWGSPP²KYIWW³REXIYVWUYMSRXTVMWTEVXªGIWXVEZEY\IXXSYXTEVXMGYPM²VIQIRXson VETTSVXIYV+VER±SMW5MPPIX Le groupe de travail a délibéré, sur la base des propositions de son rapporteur. Il a adopté quarante propositions que j’ai GLSMWMHIWSYQIXXVIEYNSYVHƶLYMEY5V³WMHIRXHIPE7³TYFPMUYI Gérard LARCHER 4 Un pouvoir exécutif mieux encadré Nous proposons )Iǻ\IVYRRSQFVIQE\MQYQHIQIQFVIWHY,SYZIVRIQIRX qui pourrait être limité à 20 (proposition n°1 du groupe de travail). )IKEVERXMVYRIGSQTSWMXMSRTEVMXEMVIHY,SYZIVRIQIRX(proposition n°2 du groupe de travail). Incompatibilités applicables aux membres du Gouvernement 1E(SRWXMXYXMSRRITV³ZSMXEYGYRIMRGSQTEXMFMPMX³IRXVIHIWJSRGXMSRW gouvernementales, d’une part, IXHIWJSRGXMSRWI\³GYXMZIWPSGEPIWHƶEYXVITEVX Encadrer les conditions de composition du Gouvernement Trop longtemps la composition de Gouvernement a obéi à des logiques d’équilibre TSPMXMUYIIXGSRHYMXªYRIMRǼEXMSR du nombre de ministres. C’est une situation préjudiciable. La réduction du nombre de ministres et secrétaires d’État TIVQIXXVEMXYRIQSHIVRMWEXMSRHIPƶEGXMSRKSYZIVRIQIRXEPIHEZERXEKIHIQS]IRWIXHIVIWTSRWEFMPMX³W *PPIWIVEMXYRKEKIHIGSL³VIRGIPI,SYZIVRIQIRXHIZERX´XVIWYǽWEQQIRXVIWWIVV³TSYVEKMVIǽGEGIQIRX IPPITIVQIXXVEMXYRIWMQTPMǻGEXMSRHYXVEZEMPMRXIVQMRMWX³VMIPIXWIVEMXYRJEGXIYVHIPMWMFMPMX³TSYVPIWGMXS]IRW )IQ´QIPITVMRGMTIHITEVMX³ETTPMUY³HERWPIWJEMXWHITYMWTPYWMIYVWERR³IWRIVITSWIWYVEYGYRJSRHIQIRXNYVMHMUYI Nous proposons )ƶ³XIRHVIEY\QIQFVIWHY,SYZIVRIQIRXPIWMRGSQTEXMFMPMX³W³PIGXMZIWETTPMGEFPIW aux députés et aux sénateurs (proposition n°3 du groupe de travail). Depuis 1988, une trentaine de lois dites « de moralisation » ont enca- dré l’exercice des mandats électifs. Nombre d’entre elles ont concerné les parlementaires mais non les membres du Gouvernement, en raison du principe de séparation des pouvoirs. Une révision constitutionnelle permettrait d’aller plus loin dans l’encadrement de l’activité des membres du Gouvernement 6 Garantir l’ancrage territorial des parlementaires Nous demandons )ITSYZSMVH³FEXXVIHYRSQFVIHIWM²KIWHITEVPIQIRXEMVIWªWYTTVMQIV De veiller au maintien de l’équilibre actuel entre la part des députés (62 %) et celle des sénateurs (38 %) dans le nombre total de parlementaires et de prévoir des mesures transitoires pour conserver l’équilibre des pouvoirs entre les deux assemblées pendant la période nécessaire à l’éventuelle diminution (en particulier pour les révisions constitutionnelles) ; De conserver l’ancrage territorial des députés et des sénateurs et d’assurer une juste représentation des territoires ; D’adapter les seuils du nombre de parlementaires nécessaires pour saisir le Conseil constitutionnel. (propositions n°6 et n°7 du groupe de travail) Conditionner la réduction du nombre de parlementaires à la juste représentation des territoires 1EV³HYGXMSRHYRSQFVIHITEVPIQIRXEMVIWRƶIWXTEWPEGSRHMXMSRHƶYRQIMPPIYVJSRGXMSRRIQIRXH³QSGVEXMUYI ƶMPJEYXIREGGITXIVPITVMRGMTIUYIPUYIWGSRHMXMSRWHSMZIRX´XVITSW³IW Le cœur battant de la démocratie c’est le Parlement. Le premier tour de l’élection présidentielle a montré une crise de notre démocratie avec une France divisée en quatre. Pour résoudre cette crise de ÏŇĻĀ±ĻÏåØƐĞĮƐü±ƣƒƐéƒŹåƐŤĮƣžƐŤŹŇÏĚåƐÚåžƐŤŹæŇÏÏƣŤ±ƒĞŇĻžƐÚåƐĻŇžƐÏŇĻÏĞ- toyens. Il ne faut rien céder à la vague d’antiparlementarisme et à la montée du populisme qui abîment notre modèle Républicain. 7 Nous proposons De préserver l’ancrage territorial des parlementaires en prévoyant, à l’article 24 de la Constitution, l’élection d’au moins un député et un sénateur par département, par collectivité territoriale à statut particulier et par collectivité d’outre-mer (proposition n°8 du groupe de travail). Préserver le lien entre les parlementaires et les territoires 9RTEVPIQIRXEMVILSVWWSPGƶIWXYRTEVPIQIRXEMVIEǺEMFPMGƶIWXYRTEVPIQIRXEMVIH³TSYVZYHIPEQEXM²VIFVYXI UYMPYMTIVQIXHƶ³GPEMVIVPIWXVEZEY\HIGSRXV¿PIIXXVEZEY\P³KMWPEXMJW .PRSYWJEYXGSRGMPMIVPEH³QSGVEXMIHYRSQFVIIXPEH³QSGVEXMIHIWXIVVMXSMVIW Nous proposons De garantir la stabilité des modes de scrutin de chaque assemblée en les déterminant dans la loi organique (proposition n°9 du groupe de travail). Donner une plus grande cohérence aux modes de scrutin parlementaires 1EH³XIVQMREXMSRHIWQSHIWHIWGVYXMRVIP²ZIEYNSYVHƶLYMHIPEPSMSVHMREMVI La limitation du cumul des mandats des élus locaux et des parlementaires dans le temps n’est pas acceptable Elle porte atteinte à la liberté de choix des électeurs qui découle des principes de l’article 6 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ; Elle ne trouve pas d’équivalent dans la plupart des grandes démocraties ; Elle serait inutile car le renouvellement des assemblées n’a pas attendu cette réforme pour s’opérer (seuls 7 sénateurs sur 348 seraient aujourd’hui concernés par cette disposition). (proposition n°4 du groupe de travail) 8 Nous proposons De maintenir le régime actuel des immunités parlementaires, prévu à l’article 26 de la Constitution, qui est une protection indispensable (proposition n°5 du groupe de travail). Maintenir le principe de l’immunité parlementaire 9RTEVPIQIRXEMVIPMFVIIXMRH³TIRHERXIWXYRTEVPIQIRXEMVITVSX³K³HERWPƶI\IVGMGIHIWSRQERHEX Le régime actuel n’est en aucun cas une impunité, il protège le mandat et non le parlementaire. 9 Des collectivités territoriales respectées Assurer la représentation équilibrée des territoires lors des élections locales 1I(SRWIMPGSRWXMXYXMSRRIPǻ\Iª Pƶ³GEVXQE\MQYQHIVITV³WIRXEXMSRTEVVETTSVXªPETSTYPEXMSRQS]IRRI représentée par les élus de l’assemblée délibérante, pour les élections municipales, départementales et régionales mais également pour la constitution des conseils communautaires des établissements publics de coopération MRXIVGSQQYREPIªǻWGEPMX³TVSTVI Nous proposons D’introduire la notion de territoire dans la Constitution ; De permettre un écart de représentation par rapport à la population moyenne de la collectivité concernée de 30 % (et non plus 20 %) ; De maintenir la possibilité de déroger à ce seuil pour des motifs d’intérêt général, UYMTSYVVEMIRXTEVI\IQTPIXIRMVªPER³GIWWMX³HIWƶEHETXIVEY\WT³GMǻGMX³WPSGEPIW (proposition n°10 du groupe de travail) Les collectivités locales, c’est le maillage territorial qui protège l’iden- ƒĞƒæƐÚåžƐƒåŹŹĞƒŇĞŹåžƐåƒƐ±žžƣŹåƐĮ±ƐÏŇĚæžĞŇĻƐÚåƐĮ±Ɛc±ƒĞŇĻũƐŽĻåƐÏŇĮĮåσĞƽЃæƐ ƒåŹŹĞƒŇŹĞ±ĮåƐŹåžŤåσæåƐÚŇЃƐéƒŹåƐ±ƣƒŇĻŇķåƐĀĻ±ĻÏĞìŹåķåĻƒƐåƒƐæŭƣЃ±ÆĮå- ment représentée par ses élus. 10 :°ų°ĹƋĜųƉĬåŸƉÎŅĵŞåĹŸ°ƋĜŅĹŸƉĀĹ°ĹÎĜìųåŸƉ°ƚƻƉÎŅĬĬåÎƋĜƴĜƋæŸƉ lors des transferts de compétences et assurer leur autonomie ĀĹ°ĹÎĜìųåƉåƋƉĀŸÎ°ĬåƉ 1IXVERWJIVXHIRSYZIPPIWGSQT³XIRGIWEY\GSPPIGXMZMX³WXIVVMXSVMEPIWRƶETEWXSYNSYVW³X³GSQTIRW³ǻRERGM²VIQIRXTEVPƶ“XEX 1ƶEYXSRSQMIǻRERGM²VIIXǻWGEPIHIWGSPPIGXMZMX³WXIVVMXSVMEPIWIWXYRTV³EPEFPIªPETV³WIVZEXMSRde leur capacité d’action. Nous proposons )ƶMRXVSHYMVIªPƶEVXMGPI HIPE(SRWXMXYXMSRYRIGSQTIRWEXMSRǻRERGM²VITSYVPIXVERWJIVX PEGV³EXMSRSYPƶI\XIRWMSRHƶYRIGSQT³XIRGIEMRWMUYITSYVPEQSHMǻGEXMSRHIWGSRHMXMSRW d’exercice d’une compétence (proposition n°11 du groupe de travail). )IVIRJSVGIVEYQ´QIEVXMGPIPIWKEVERXMIWHƶEYXSRSQMIǻRERGM²VIIXǻWGEPI des collectivités territoriales (proposition n°11 du groupe de travail). 11 Mieux faire la loi cŇķÆŹåƣDŽƐžŇĻƒƐĮåžƐ8Ź±ĻÓ±ĞžƐŭƣĞƐ垃ĞķåĻƒƐŭƣåƐĮ±ƐĮŇĞƐƒ±ŹÚåƐºƐéƒŹåƐ±ŤŤĮĞŭƣæåØƐŭƣåƐĮåƐ{±ŹĮåķåĻƒƐ垃ƐƒŹŇŤƐ lent. Ils n’ont que partiellement raison. Le temps de la fabrique de la loi est parfois déconnecté des urgences économiques et sociales. La loi est de plus en plus lourde et confuse. Mais le Parlement n’est pas le seul responsable. XåƐ{±ŹĮåķåĻƒƐž±ĞƒƐü±ĞŹåƐƽЃåƐŭƣ±ĻÚƐĞĮƐĮåƐü±ƣƒũƐFĮƐžƣþƒƐÚåƐžŇĻďåŹƐºƐĮ±ƐĮŇĞƐÚåƐĀĻ±ĻÏåžƐŹåσĞĀϱƒĞƽåƐÚŷŇσŇÆŹåƐ ƞǑǑíƐ±ÚŇŤƒæåƐåĻƐÚåƣDŽƐĥŇƣŹžƐŤŇƣŹƐž±ƣƽåŹƐĮåƐžDžžƒìķåƐƱĻÏ±ĞŹåƐü±ÏåƐºƐĮ±ƐÏŹĞžåƐĀĻ±ĻÏĞìŹåƐĞĻƒåŹĻ±ƒĞŇĻ±ĮåƐŇƣƐ encore à la loi prorogeant l’état d’urgence de juillet 2016 adoptée en deux jours. Par ailleurs, les comparaisons internationales démentent l’idée d’un Parlement français incapable de faire la loi rapidement. Alors oui, le Parlement peut mieux faire la loi. Mais il ne peut le faire seul. L’Exécutif est au moins aussi responsable de la prétendue lenteur des travaux parlementaires, malgré l’utilisation systématique de Į±ƐŤŹŇÏæÚƣŹåƐ±ÏÏæĮæŹæåƐåƒƐĮåƐŹåÏŇƣŹžƐÏŹŇĞžž±ĻƒƐ±ƣDŽƐŇŹÚŇĻĻ±ĻÏåžũƐcŇƣžƐÚåƽŇĻžƐāƣĞÚĞĀåŹƐĮåžƐŤŹŇÏæÚƣŹåžũƐ Elles paraissent lentes, illisibles, souvent fastidieuses, en décalage avec les attentes des Français. a±ĞžØƐĮåƐƒåķŤžƐÚƣƐÚæƱƒƐĻåƐŤåƣƒƐŤ±žƐéƒŹåƐ±žžĞķĞĮæƐºƐÚƣƐƒåķŤžƐĞĻƣƒĞĮåũƐ cŇžƐåýŇŹƒžƐÚåƐŹ±ƒĞŇĻ±ĮĞž±ƒĞŇĻƐĻåƐÚŇĞƽåĻƒƐŤ±žƐ±ƽŇĞŹƐÚåžƐÏŇĻžæŭƣåĻÏåžƐ néfastes sur la qualité de la loi. Optimiser l’agenda parlementaire XåƐ{±ŹĮåķåĻƒƐüŹ±ĻÓ±ĞžƐžĞìďåƐÚ±ƽ±Ļƒ±ďåƐŭƣåƐžåžƐĚŇķŇĮŇďƣåžƐåƣŹŇŤæåĻžØƐce qui contribue mécanique- ķåĻƒƐºƐĮŷĞĻā±ƒĞŇĻƐĮæďĞžĮ±ƒĞƽåƐ× XåƐĻŇķÆŹåƐÚåƐĥŇƣŹžƐÚåƐžæ±ĻÏåƐ垃ƐåĻƐ̱ƣžžåƐÏŇĻƒĞĻƣåƐÚåŤƣĞžƐŐŁŁĂƐ×Ɛ ŐǑǑƐåĻƐķŇDžåĻĻåƐåĻƒŹåƐŐŁŁĂƐåƒƐƞǑǑŐØƐŐƞŐƐåĻƒŹåƐƞǑǑƞƐåƒƐƞǑǑíØƐŐċǑƐåĻƒŹåƐƞǑǑŁƐåƒƐƞǑŐƆƐƅ XåƐŤĮ±üŇĻÚƐÚåžƐŐƞǑƐĥŇƣŹžƐÚåƐžåžžĞŇĻƐŇŹÚĞĻ±ĞŹåØƐĀDŽæƐºƐĮŷ±ŹƒĞÏĮåƐƞíƐÚåƐĮ±ƐŇĻžƒĞƒƣƒĞŇĻØƐ ±ƐæƒæƐÚæŤ±žžæƐºƐƌƐŹåŤŹĞžåžƐÚåŤƣĞžƐĮŷĞĻžƒ±ƣŹ±ƒĞŇĻƐÚåƐĮ±ƐžåžžĞŇĻƐƣĻĞŭƣåƐåĻƐŐŁŁĂƐƅ %åƐžƣŹÏŹŇġƒØƐĮåƐ{±ŹĮåķåĻƒƐ±ƐæƒæƐŹæƣĻĞƐåĻƐžåžžĞŇĻƐåDŽƒŹ±ŇŹÚĞĻ±ĞŹåƐÚĞDŽĝĚƣЃƐüŇĞžƐÚåŤƣĞžƐŐŁŁĂũ cŇƣžƐÚåƽŇĻžƐĞĻƽåĻƒåŹƐƣĻƐĻŇƣƽå±ƣƐŹDžƒĚķåƐÚåƐƒŹ±ƽ±ĞĮƐŭƣĞƐŤåŹķ僃åƐƒŇƣƒƐºƐĮ±ƐüŇĞžƐ× ÚåƐŹæÚƣĞŹåƐĮ±ƐŤŹŇÚƣσĞŇĻƐĮæďĞžĮ±ƒĞƽåƐƅ ÚåƐķĞåƣDŽƐŹæŤ±ŹƒĞŹƐĮ±ƐÏ̱ŹďåƐÚåƐƒŹ±ƽ±ĞĮƐžƣŹƐƒŇƣƒåƐĮŷ±ĻĻæåƐƅ ÚåƐĮĞķЃåŹƐĮåƐŹåÏŇƣŹžƐ±ƣDŽƐžåžžĞŇĻžƐåDŽƒŹ±ŇŹÚĞĻ±ĞŹåžØƐŭƣĞƐžŇƣĮìƽåĻƒƐÚåžƐÚĞþÏƣĮƒæžƐŤŹ±ƒĞŭƣåžƐÏŇķŤƒåƐ tenu des délais nécessaires à la préparation de l’examen du texte en commission. Rénover le travail parlementaire pour un Parlement plus efficace 12 Mieux faire la loi Améliorer la qualité de la loi 1IW+VER±EMWWITPEMKRIRXªNYWXIXMXVIHƶ´XVIWYFQIVK³WTEVXVSTHIPSMWMRYXMPIWMPPMWMFPIWUYMGSQTPMUYIRX PIYVUYSXMHMIRIXH³GSYVEKIRXPIWMRMXMEXMZIW8SYWPIWKSYZIVRIQIRXWWƶIRKEKIRXªWMQTPMǻIVEYGYRRIPIJEMX Nous proposons D’améliorer la qualité de la loi et de lutter contre les lois inutiles en inscrivant dans la Constitution, au sein d’un nouvel article 41-1, le principe selon lequel la loi IXPIV²KPIQIRXHSMZIRXV³TSRHVIªPƶI\MKIRGIHIR³GIWWMX³HIWRSVQIW (proposition n°13 du groupe de travail). Encadrer le recours aux ordonnances 1IW,SYZIVRIQIRXWSRXXIRHERGIªZSYPSMVVIGSYVMVXSYNSYVWTPYWEY\SVHSRRERGIWUYMIQTM²XIRX WYVPITSYZSMVP³KMWPEXMJHY5EVPIQIRX1IYVRSQFVIEI\TPSW³IXIPPIWRITIVQIXXIRXTEWHIJEMVIPEPSMTPYWZMXI PIH³PEMQS]IRIRXVIPEHIQERHIHƶLEFMPMXEXMSRJEMXITEVPI,SYZIVRIQIRXEY5EVPIQIRXIXPEWMKREXYVI HIPƶSVHSRRERGI³XEMXIRQS]IRRIHI QSMWIRGSRXVIQSMWIRQS]IRRIWYVPEQ´QIT³VMSHI TSYVPIWTVSNIXWHIPSMI\EQMR³WIRTVSG³HYVIEGG³P³V³I Nous proposons D’encadrer davantage, dans la Constitution, le recours aux ordonnances en prévoyant : )Iǻ\IVPIH³PEMHERWPIUYIPPIWSVHSRRERGIWHSMZIRX´XVITVMWIWªXVSMWQSMWªGSQTXIV HIPETVSQYPKEXMSRHIPEPSMHƶLEFMPMXEXMSREǻRHƶSFPMKIVPI,SYZIVRIQIRXªIRXEQIV la rédaction des ordonnances avant l’examen du texte d’habilitation ; )ITV³ZSMVYRIVEXMǻGEXMSRI\TVIWWIHIWSVHSRRERGIWYREREYTPYWXEVHªGSQTXIV HIPETVSQYPKEXMSRHIPEPSMHƶLEFMPMXEXMSRªTIMRIHIGEHYGMX³EǻRHITIVQIXXVI au Parlement de les examiner dans un temps encore utile. (proposition n°20 du groupe de travail) 13 Renforcer les études d’impact 8SYXPIQSRHIWƶEGGSVHIªTIRWIVUYIPIW³XYHIWHƶMQTEGXRIWSRXTEWWYǽWERXIWEPSVWUYƶIPPIWTSYVVEMIRXcontribuer ªEQ³PMSVIVPEUYEPMX³HIPEPSM.PJEYXHSRGPIWVIRJSVGIVIXPIWK³R³VEPMWIV Nous proposons De renforcer les exigences relatives au contenu des études d’impact pour prévoir que l’étude d’impact : 2IRXMSRRIPIWQS]IRWLYQEMRWǻRERGMIVWIXMRJSVQEXMUYIWIXPIWH³PEMWR³GIWWEMVIW la mise uploads/Politique/ dossier-de-presse-24-janvier-2018.pdf

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