Paradoxes de la gouvernances des finances publiques dans le processus de la réf

Paradoxes de la gouvernances des finances publiques dans le processus de la réforme de l’Etat Fait par : Meryem Ziouani Numéro apogée : 18010812 Groupe D Année universitaire : 2021/2022 Les finances publiques on été historiquement le moteur de changements majeurs dans la société humaine. Leur objet d’étude est marqué par l’articulation de quatre légitimités fondamentales : politique, technique, économique et mondiale La complexité de la décision financière et du pouvoir financier en général réside dans la difficulté d'articuler ces quatre conditions et légitimités (qui doivent s'ajouter aux nécessités pédagogiques et éducatives) en raison de divers facteurs environnementaux, politiques, économiques ou juridiques et humains. L'étude du pouvoir économique et financier dans l'État moderne nécessite une approche sociologique qui, selon P. Lalumière, permet d'élucider et de comprendre les relations qui s'établissent entre de nombreux acteurs. A cet égard, il ne s'agit pas d'insister sur l'organisation formelle qui résulte de tous les textes constitutionnels ou législatifs, mais plutôt d'approfondir la réflexion sur les phénomènes d'influence, de négociation ou de résistance, les relations culturelles et spirituelles qui existent entre les principaux acteurs. Par conséquent, les décisions financières doivent être analysées en termes de structures économiques et financières et techniques et de l'impact des experts nationaux ou internationaux impliqués dans ou influençant la formulation du budget. N'oubliez pas l'influence constante des groupes d'intérêt, qui peut entraîner des changements dans la logique des décisions financières. S'appuyant sur ces constats historiques et épistémologiques, ce chapitre passe en revue quelques-uns des paradoxes auxquels est confrontée la bonne gestion des finances publiques et soulève quelques questions épineuses dans le processus de mise en œuvre et d'exécution des stratégies de développement ; en termes de transparence. Ces paradoxes existent en quatre éléments : 1. paradoxe de la complexité normative des finances publiques est confrontée à deux paradoxes étroitement liés. A. Le paradoxe de la gouvernance de l’état : Explication Martin Chanock écrivait au début des années 1980 : « Le droit, comme la guerre et ses généraux, est trop important pour être laissé aux juristes » Dans l’ouvrage Les paradoxe de l’États dans les pays arabes , il est le premier à synthétiser les limites de la gouvernance dans les pays en développement, en s'appuyant sur une synthèse de certains États arabes. La conclusion est sérieuse. Les États arabes sont appelés à repenser leur développement en surmontant sept paradoxes fondamentaux étroitement liés qui caractérisent leurs systèmes de gouvernance : paradoxes de la culture rentière et de l'instabilité paradoxes de la vision stratégique et des priorités de développement paradoxes de la fragilité du système productif et du chômage des jeunes paradoxes de la reddition des comptes et de la responsabilité sociétale paradoxes de la démocratie représentative et de la gouvernance locale paradoxes de la formation en humanités et de la culture de la gouvernance démocratique B. Du paradoxe de l'Etat aux paradoxes spécifiques des finances : publiques Les paradoxes des finances publiques sont multiples et complexes . Ils résident dans les éléments ci - après : - Peut-être la complexité des décisions financières d'un individu. On imagine qu'elle est toute-puissante et qu'elle n'est qu'un des acteurs d'un circuit, d'un processus de décision. Quelle collégialité dans la confrontation des intérêts et des opinions. Tous ces influenceurs sont chargés de préparer les grands projets de loi de finances et les projets nationaux ou départementaux. C'est le système des années qui les rapproche ; - Les décideurs influents placent les candidats dans une position désavantageuse pour le crédit ou l'autorisation des programmes et des projets. D'où vient l'autorité de ces acteurs que le peuple ou les acteurs eux-mêmes n'acceptent pas toujours ? - La crise des finances publiques est le produit d'un processus décisionnel incontrôlé, qui se manifeste par des déficits, des dettes, des taux de croissance faibles, le polo du chômage, la pauvreté des populations ; - Les décisions budgétaires sont lourdes de conséquences économiques et sociales, soulevant de sérieuses questions sur l'évaluation et la reddition des comptes. Il y a là un certain scepticisme. -Un déluge de rapports d'audit et de contrôle, d'informations, une « guerre des chiffres » et parfois des données contradictoires qui peuvent obscurcir la compréhension globale des conditions financières et économiques. L'efficacité des contrôles des finances publiques suscite des doutes, bien qu'il n'y ait jamais eu autant d'institutions de contrôle et de gouvernance. Le volume de signalements n'a jamais été aussi important, mais les résultats restent médiocres 2. paradoxe de la gouvernance stratégique et des menaces hybrides 3. paradoxe sur la culture et la gouvernance de l’EPP ; 4. paradoxe de la transparence des finances publiques. uploads/Politique/ finances-puliques.pdf

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