SEPTENNAT OU QUATRIÈME MANDAT H iérarque impénitent, ancien ministre, Abderrahm

SEPTENNAT OU QUATRIÈME MANDAT H iérarque impénitent, ancien ministre, Abderrahmane Belayat fait incontestablement partie de cette espèce en voie d’extinction que sont les «caciques» du FLN. Alternant franchise et indécrottable langue de bois, la «grande gueule» du FLN se livre presque entièrement à El Watan. «Déposé» le 29 août dernier par un coup de force, l’énième qu’a connu le parti et ayant porté Amar Saadani à la tête du FLN, Belayat évoque ses craintes de voir le Front de libération nationale piraté dans ses «référents», son «idéologie» et son «éthique». «Je crains le rapt, dit-il : le hold-up.» Du FLN de Khider à l’arrêt du processus électoral (1992), du poids de l’argent sale dans le vieux parti au rôle présumé de Saïd Boutefl ika dans les derniers déboires du FLN, Belayat brasse large jusqu’à l’hypothétique 4e mandat du président Boutefl ika, «candidat de fait» du parti. Le fameux «Tab Jenana» de Boutefl ika est, selon lui, «une ruse qui peut encore durer un mandat». LIRE L’ENTRETIEN RÉALISÉ PAR MOHAND AZIRI EN PAGES 6 ET 7 ié B en Alterna «grand El Wat force, Saad de v PHOTO :DR ■ Une récente étude du professeur Mohammed Hachemaoui, expert en sociologie politique, traite de quelques questions centrales sous le titre : «La Tunisie à la croisée des chemins : quelles règles pour quelle transition ?» ● Y aura-t-il consécration d’un septennat dans la Constitution qui sera amendée pour prolonger de deux ans l’actuel mandat du président Boutefl ika ? Briguera-t-il un quatrième mandat ? ● Le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, a totalement éludé ces deux sujets pourtant d’une brûlante actualité lors de son passage, jeudi, à Oran. L e dernier remaniement ministériel et les changements effectués au sein de l’armée «sont vides de toute prétention républicaine». C’est ce que pense le président du RCD, Mohcine Belabbas, qui a longuement commenté l’actualité politique nationale de ces derniers jours. Intervenant à l’ouverture, hier à Alger, des travaux du conseil national du parti, il estime que les dirigeants civils et militaires ne sont pas divisés sur l’essentiel. (Suite page 3) Madjid Makedhi ÉTUDE ABDERRAHMANE BELAYAT «Je crains pour le FLN une destination plus humiliante que le musée» LIRE LA SYNTHÈSE DE MUSTAPHA BENFODIL EN PAGE 12 TRAVAUX DU CONSEIL NATIONAL DU RCD «Boutefl ika ne vise pas à construire un Etat de droit» LIRE L’ARTICLE DE CHERIF LAHDIRI EN PAGE 3 ENTRETIEN DESSIN SAÂD LIRE NOS ARTICLES EN PAGES 26 ET 27 ■ FOOTBALL. LIGUE I Le CRB vainqueur d’une JSK méritante PUBLICITÉ ÉDITION DU CENTRE El Watan LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Samedi 21 septembre 2013 TRANSITION POLITIQUE EN TUNISIE COMMENT LES «FAUCONS» D’ENNAHDHA SE SONT EMPARÉS DU POUVOIR N°6977 - Vingt-troisième Prix : Algérie : 15 DA. France : 1€. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com LE FLN S’ALIGNERA SUR LA DÉCISION DU PRÉSIDENT El Watan - Samedi 21 septembre 2013 - 2 L ’ A C T U A L I T É RENCONTRE SUR LA CARTE DE JOURNALISTE À CONSTANTINE Un projet qui divise la corporation I nvités la veille à prendre part à une rencontre régionale sur le projet d’organisation de l’établissement de la carte nationale de journaliste professionnel, tenue jeudi dernier au siège de la wilaya de Constantine, la plupart des journalistes présents, à quelques exceptions près, n’étaient pas au courant du contenu de ce projet. La commission consultative autonome mise en place par le minis- tère de la Communication, dont cinq membres sont d’anciens journalistes «bénévoles», présidée par le docteur Saïd Chabani, représentant le minis- tère, est venue dans un seul but : re- cueillir les propositions des membres de la corporation en vue d’enrichir le texte du projet, pour soumettre une mouture finale aux responsables de la tutelle, avant son passage devant le gouvernement. De tout le débat qui a marqué la ren- contre, dont il faudra surtout retenir les côtés positifs, il ressort surtout que de nombreuses questions n’ont pas fait l’unanimité parmi les gens de la corporation. Si certains ont estimé que le texte de ce projet est une première étape pour opérer un assai- nissement de ce secteur, mieux orga- niser la corporation et mettre les em- ployeurs devant leurs responsabilités, d’autres sont allés jusqu’à critiquer, parfois avec fermeté, des passages de ce projet. Certains présents ont même affiché une nette déception au vu des points d’interrogation restés en suspens, alors que d’autres questions évoquées n’ont pas été tranchées, laissant le champ libre à toutes les interprétations. L ’on citera surtout la durée de validité de la carte de journa- liste, les modalités de sa délivrance, les conditions de renouvellement, le cas des photographes non prévu par le projet et les catégories concernées par cette carte. COUPS DE GUEULE On ne cessera jamais de dire que de nombreux journalistes, notamment de la presse écrite, vivent un marasme profond, conséquence d’un situation d’anarchie qui caractérise le secteur depuis des années, avec l’entrée d’une catégorie d’employeurs sans scrupules et qu’on ne peut guère qua- lifier d’éditeurs, surtout qu’il n’ont pour seul but que d’amasser l’argent sur le dos des journalistes surexploi- tés, sous-payés et sans couverture sociale. Lors de la rencontre de jeudi, la plupart des présents ont dressé un sévère réquisitoire qui a viré par moments au coup de gueule, à propos d’une situation qui perdure et qui ne fait que compromettre leurs espoirs d’avoir un emploi stable et un avenir meilleur. Des intervenants ont vive- ment critiqué que le texte de ce projet exige dans son article 17, l’obligation de fournir dans le dossier de demande de la carte de journaliste profession- nel, une copie légalisée du contrat de travail. Ce qui fera dire à une interve- nant que «la plupart des journalistes exerçant au sein de plusieurs titres privés ne pourront jamais bénéficier de cette carte, car ils ne peuvent même pas réclamer ce ‘‘privilège’’, alors que leurs employeurs leur re- fusent même une attestation de travail ou un simple ordre de mission». Pour d’autres, ce projet ne fera que consa- crer la discrimination entre secteurs privé et public et ce sont les employés de ce dernier qui seront beaucoup plus avantagés. Les mêmes interve- nants n’ont pas manqué de dénoncer ce qu’ils considèrent comme une injustice envers les correspondants et collaborateurs réguliers de presse qui se trouvent «carrément exclus» des dispositions du projet de carte professionnelle, selon les termes de l’article 26. Ce dernier est ambigu, selon certains, puisqu’il cite le journaliste pigiste occasionnel alors que de nombreuses rédactions comptent des pigistes très actifs et réguliers. Pour le président de la commission, cette rencontre a été une occasion de prendre note de toutes les propositions et pré- occupations de la corporation des journalistes qui seront soumises au ministère de tutelle. Une première étape nécessaire, diront certains, pour l’organisation d’une corporation qui exerce dans une véritable anarchie. S. Arslan SELLAL À BAMAKO «Aucun eff ort ne sera ménagé pour la consolidation de la démocratie au Mali» Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a réitéré, hier à Bamako, la disponibilité de l’Algérie à soutenir le processus démocratique au Mali. «L’Algérie est disposée à ne ménager aucun effort pour la consolidation des acquis démocratiques au Mali», a-t-il déclaré à l’issue d’un entretien avec le nouveau chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keïta. Il a, au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, réaffirmé «la disponibilité de l’Algérie à ne ménager aucun effort pour la libération du nord du Mali de l’occupation par les groupes terroristes et criminels». Il a également transmis au chef de l’Etat malien les «chaleureuses» félicitations du président Bouteflika pour sa «brillante élection et sa prise de fonctions». Abdelmalek Sellal, qui a représenté jeudi le président Bouteflika à la cérémonie d’investiture officielle du chef de l’Etat du Mali, a, à cette occasion, présenté les félicitations du président de la République pour le «succès» des festivités marquant le début du mandat du nouveau président malien. Il a, par ailleurs, examiné avec le président Keïta les perspectives de développer davantage les relations bilatérales et d’échanger les vues sur la situation prévalant dans la région. Les deux parties ont eu «une identité de vue et d’analyse» sur la nature de la situation dans le Sahel et sur les solutions y afférentes, conformément aux objectifs et principes de l’Union africaine et de l’ONU. De son côté, le président malien, Keïta, a exprimé son respect pour le président Bouteflika, le gouvernement et le peuple algériens. (APS) E n lisant vos dernières accusations publiques parues dans El Watan, j’ai été à la fois cho- qué et atterré. Vous n’aviez pas le droit ! Vous n’aviez pas le droit d’accuser publiquement, une fois de plus, le président Bouchachi : il avait choisi librement sa voie en rejoignant le FFS. Il en avait le droit et, dans ses activités de militant des droits de l’homme, depuis de nombreuses années il avait fait honneur à cette LADDH dont vous avez été membre fondateur, parmi d’autres, car vous n’étiez pas le seul à l’incar- ner. Vous n’aviez pas uploads/Politique/ journal-el-watan-du-21-09-2013.pdf

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