ESENBAY Hilal 19101049 Introduction à la Science Politique L1 Relations Interna
ESENBAY Hilal 19101049 Introduction à la Science Politique L1 Relations Internationales L’analyse sur l’article « Pologne et Hongrie : Covid-19 et tentation autoritaire » de Dorota Dakowska dans AOC1 Envisageant que la notion de l’autoritarisme est toujours en question dans la scène politique. C’est une terme importante qu’on croise souvent dans les articles et dans les débats actuelles -surtout politiques- avec le processus pandémique et qui est aussi indispensable pour comprendre bien sainement le fonctionnement des institutions et des régimes politiques. L’article « Pologne et Hongrie : Covid-19 et tentation autoritaire » de Dorota Dakowska aborde aussi ce sujet mais avec un point de vue vraiment explicatif de la tendance à l’autoritarisme dans l’épreuve du Covid-19 chez la Pologne et la Hongrie en donnant les exemples spécifiques sur l’exercice du pouvoir. En fait, cet article n’est pas vraiment une publication académique dans laquelle on observe exactement du style journalistique et la vulgarisation de la connaissance. Donc, l’auteur a écrit cet article sans soucis académiques et seulement à destination du grand publique. Puisque Dorota Dakowska est professeure de science politique à l’Université Lumière Lyon 2 depuis septembre 2015, directrice adjointe du laboratoire Triangle situé à l’ENS de Lyon et membre Junior de l’Institut Universitaire de France, elle mentionne de la voie autoritaire et les effets de la pandémie mondiale sur le pouvoir en référant des avis de différents auteurs et politistes. Dorota Dakowska qui cherche actuellement la dimension internationale des réformes de l’enseignement supérieur, elle a aussi publié sur l’élargissement de l’UE, la politique étrangère allemande, les jeux politiques et les usages du passé en Europe centrale (Allemagne et Pologne) et la coopération transnationale des partis politiques est d’origine polonaise. Donc, il est probable qu’elle décide d’écrire cet article qui est daté du 26 mai 2020 et traite intégralement le cas autoritaire dans l’Europe de l’Est surtout en Pologne et en Hongrie qu’elle les connaît bien précisément. L’objectif de l’article est de voir comment cette expérience de la pandémie a eu les effets notamment sur ce que les dirigeants appellent « démocratie illibérale » voir « démocratie anti-libérale » à partir 1 Dorota Dakowska. Pologne et Hongrie : Covid-19 et tentation autoritaire. AOC [Analyse Opinion Critique], société AOC, 2020. de ces deux exemples -la Hongrie et la Pologne-. Ainsi, l’auteur le questionne en partant effectivement du modelé des démocraties occidentales et de fait que la Hongrie et la Pologne sont des membres de l’Union Européenne qui revendiquent en fait ce statut de démocratie illibérale. Donc là, la pandémie a eu les effets, notamment sur les restrictions ordinaires. En d’autres termes, dans ces deux pays, constamment mobilisés à l’ordre par les juridictions européennes pour non- respect de l’Etat de droit, les gouvernants tirent profit l’épreuve de la pandémie pour encourager leurs intentions, affermir leur pouvoir et bloquer l’opposition. C’est pour cela qu’on va essayer de répondre à cette problématique : Comment les pouvoirs se sont intensifient à l’occasion de cette pandémie et quelles sont les effets de l’épreuve du Covid-19 sur des régimes politiques que ce soient des régimes illibéraux ? Pour pouvoir bien répondre à cette question, on va façonner l’article de Dakowska en quelques parties. Premièrement, on va amener le terme « démocratie illibérale » qui émerge dans les années 2010, particulièrement pour caractériser les tendances des gouvernements hongrois et polonais et examiner en détail les enjeux spécifiques à chacun. Deuxièmement, on va faire face à l’épreuve de la pandémie dans ces pays entre limitations ordinaires et pouvoirs illimités. Troisièmement, on va aborder leur lutte contre le virus qui devient un moyen pour pulvériser l’opposition. Finalement, on va parler des réactions de l’Union Européenne sur ce sujet. Mais il faut souligner que à chaque partie, on va les analyser en recourant aux notions, aux termes et aux définitions des certains philosophes et politiciens. En commençant, on va énoncer que selon Dakowska, dans ces pays, l’exercice autoritaire du pouvoir -qui est exactement notre question- est conceptualisé comme « démocratie illibérale ou bien « antilibérale » par des dirigeants. C’est pourquoi on va rapidement examiner ce terme politique. Selon Pierre Rosanvallon, l’illibéralisme est une culture politique qui disqualifie en son principe la vision libérale. En outre, selon le politiste Matthijs Bogaards, il s’agit d’une situation démocratique où, néanmoins, l’indépendance de la justice est malmenée, et les citoyens ne bénéficient pas d’un traitement égalitaire face à la loi, ni de protections suffisantes face à l’État ou à des acteurs privés. Par opposition avec la notion de démocratie libérale, le terme est généralement étiolé sous l’expression de « démocratie illibérale » qui est jugée par certains analystes qui contestent son manque de fondement ou de convenance. Mais en fait, sa pertinence est pareillement disputée en ce qui concerne pour caractériser les gouvernances hongroises et polonaises. Selon Didier Mineur, sans doute sont-ils travaillés par ce que Lefort appelait « le phantasme du peuple-un, la quête d’une identité substantielle, d’un corps social soudé à sa tête, d’un pouvoir incarnateur, d’un État délivré de la division », que connaissent les sociétés frappées par l’insécurité économique, ou la corruption des élites. Ils n’ont cependant pas encore largué toutes les amarres qui les rattachent à la démocratie pluraliste ; ainsi connaissent-ils toujours des élections concurrentiels, et en dépit d’un contrôle accru du pouvoir sur les médias, les libertés d’expression et de manifestation subsistent dans une certaine mesure, comme en témoignent les manifestations de décembre 2018 à Budapest. Par ailleurs, selon Jan-Werner Müller estime le terme illibéral « profondément trompeur » à l’égard de la Pologne et de la Hongrie, considérant que « ce n’est pas seulement le libéralisme qui est visé, mais la démocratie elle-même ». De cette manière-là, il redoute que « loin d’être reçue comme une critique, l’expression renforce l’image de ces leaders comme des opposants au libéralisme, tout en leur permettant de continuer à qualifier leurs actions de « démocratiques » -ce qui, malgré toutes les déceptions du dernier quart de siècle, est toujours la condition la plus importante pour l’inclusion dans « l’Occident » géopolitique. En outre, l’expression « démocratie illibérale » confirme le point de vue selon lequel la démocratie est le domaine des gouvernements nationaux- et que c’est l’Union européenne qui pousse au libéralisme démocratique. Cela permet à des figures comme Kaczyński et Orbán de dépeindre l’UE comme l’agent du capitalisme sauvage et de la morale libertine ». Aussi, pour universitaire Ludovic Lepeltier-Kutasi, « l’Illibéralisme sonne davantage comme un concept publicitaire que politologique, dans la mesure où il a été inventé de toutes pièces par les communicants de Viktor Orbán à un moment où celui-ci commençait à s’enliser dans une impopularité due à l’échec de sa politique économique et sociale et à l’éclatement de nombreuses affaires de corruption. (…) Il a permis de transformer le chef d’un gouvernement banalement de droite, d’un petit pays sans véritable rôle géopolitique, en un gourou new age façon Don Quichotte, luttant avec grand bruit -mais sans réelle conséquence en vérité- contre des menaces imaginaires. « Réactionnaire » et « conservateur » suffisent largement à qualifier la réalité de l’horizon politique et idéologique du Fidesz au pouvoir en Hongrie, dans la mesure où l’opposition viscérale aux valeurs dites « progressistes » en reste l’un des principaux marqueurs. » Revenons au terme qui est formulé à partir des années 1990, l’expression apparaît dans les années 2010, spécialement pour assigner les positions des gouvernements hongrois et polonais chacun en ce qui le concerne dirigés par les partis Fidesz et Droit et justice. Viktor Orbán, Premier ministre hongrois depuis 2010, invoque de l’illibéralisme dans un discours accentué en 2014 et émerge comme son principal défenseur. En même temps, certains examinateurs montrent des progressions identiques en Roumanie, en Europe centrale, aux États-Unis, en Inde et plus abondamment en Asie du Sud, en Israël, en Turquie et au Venezuela. Vladimir Poutine est à son tour quelquefois attaché à cette tendance. De la même manière, en France diverses politiques sont accusées d’adopter cette perspective. Maintenant on va observer en détail les enjeux spécifiques à chacun avec des exemples précis. Dorota Dakowska est qu’elle nous montre dans le texte, c’est effectivement pour saisir l’autoritarisme, il nous fait d’observer attentivement les pratiques qui nous permettre de dire si on fait face à une dérive autoritaire ou pas. Ce qui est intéressante, la nécessite d’avoir en tête comment construite cette sociologie des institutions et les différents acteurs -soit président comme Viktor Orbán en Hongrie ou en Pologne aussi- comment chacun va considérer son propre rôle de dirigeant politique ? On va les aborder en envisageant les points qui semblent attrayants pour conceptualiser un régime politique comme l’autoritarisme au font la thèse qu’elle souhaitait développer. Dans la première partie, l’auteur nous montre bien que la Pologne et la Hongrie sont déjà engagés sur une voie d’une pratique autoritaire du pouvoir. Elle ne nous dit pas que l’autoritarisme est né avec l’épreuve du Covid-19. Elle nous dit quand on regarde la Pologne et la Hongrie, on réalise que depuis un certain nombre d’années leurs dirigeants revendiquent le fait qu’ils uploads/Politique/ l-x27-analyse-sur-l-x27-article-pologne-et-hongrie-covid-19-et-tentation-autoritaire-de-dorota-dakowska-dans-aoc.pdf
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- Publié le Sep 17, 2022
- Catégorie Politics / Politiq...
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