Identité de l'enseignement Voici quelques idées pour vous aider à construire vo
Identité de l'enseignement Voici quelques idées pour vous aider à construire votre texte : - l'enseignant - le groupe classe - un élève - les collègues - un (des) contenu(s) d'enseignement - des méthodes d'enseignement - le local - la disposition spatiale - les modalités d'évaluations -... Travail: Temps 1: Décrire sur une feuille, tous les items (comme vous les verriez dans votre situation idéale). Temps 2: Former des quatuors et choisissez un item sur lequel vous aimeriez échanger. Présentez chacun vos productions, échangez sur vos similitudes et vos divergences. Temps 3: Regardez seul les capsules vidéos ("Pourquoi pas prof,"), qu'avez-vous appris à travers les témoignages que vous avez écoutés? ( mettre par écrit ses réflexions) ATTENTION: ce document écrit devra se trouver dans votre dossier de l'enseignant (Q2), donc faites-le avec sérieux. Situation idéale de travail Pour moi une situation idéale serait avec un enseignant compréhensif, qui fait la part des choses (sait rire mais sait bien travailler), qui donne l'envie d'apprendre par son envie de donner cours. Pour moi, un enseignant doit être capable de prendre conscience de la différence de ses élèves et doit donc savoir évaluer, encourager ses élèves par rapport a a leur propre valeur et compétence. Le groupe classe devrait avoir envie d'apprendre, envie d'exploiter différents sports. Les dix non-dits Exam : donné des exemples des "dix non-dits" 1. La peur : prétendre savoir mieux que les élèves et mieux que les parents ; cette supériorité n’est pas sans faille, ce qui expose à certains retours de bâton ; 1.1. Rendre la justice, donc être contestable et contesté au nom de l’équité ; 1.2. Exercer un pouvoir et instituer une loi, donc affronter des résistances ouvertes ou latentes qu’on n’est pas toujours sûr de pouvoir surmonter ; 1.3. Sanctionner certaines conduites, donc prendre le risque de commettre de petites ou de grandes erreurs " judiciaires " ; 1.4. Travailler avec des personnes complexes, sans maîtriser tout ce qu’on leur fait, et parfois s’en mordre les doigts ; 1.5. Être souvent renvoyé à soi-même, à ses propres limites, incertitudes ou crises identitaires ; 1.6. Être exposé chaque jour au regard des élèves et à travers eux des parents, et donc être jugé sans pouvoir toujours s’expliquer ; 1.7. Être, de temps en temps, déstabilisé par des événements imprévisibles, et du coup être mis à nu devant ses élèves ou ses collègues ; 1.8. Parfois s’engager dans des relations intersubjectives à hauts risques ; 1.9. Être jugé par ses collègues et sa hiérarchie, souvent sans indulgence, sur la base d’indices assez fragmentaires ; 1.10. Vivre des dilemmes, des cas de conscience dont nul n’est certain de sortir fier de soi. 2. La séduction niée : Pour instruire, il faut, d’une manière ou d’une autre, capter l’attention et la bonne volonté 2.1. On peut recourir à des métaphores moins menaçantes : 2.2. Présence, 2.3. Charisme, 2.4. Art de capter le regard et l’esprit, 2.5. Sens de l’humour, 2.6. Talent pédagogique 2.7. 2.8. Faire aimer des contenus parce qu’on aime autre chose, par exemple 2.9. L’ambiance, 2.10. Le jeu, 2.11. Le suspense, 2.12. La compétition, 2.13. La solidarité, 2.14. La mise en scène, 2.15. L'émotion, 2.16. La surprise. 3. Le pouvoir honteux : le pouvoir n’est pas bien vu dans le monde enseignant 3.1. Mettre en garde, 3.2. Rappeler à l’ordre, 3.3. Sanctionner, 3.4. Menacer 4. La toute-puissance de l’évaluation une façon de scander la progression dans le texte du savoir, de réguler l’investissement et le rythme de travail de la classe 5. Le dilemme de l’ordre : Au niveau du savoir, beaucoup de choses sont prévisibles. Les relations sont difficilement prévisibles. 5.1. Solution 1 : VERROUILLAGE : L’enseignant doit donc prévoir les contenus, et les taches de chacun afin d’éviter les problèmes de gestion 5.2. 5.2 Solution 2 : IMPROVISATION : laisser venir, et essayer de réagir au mieux 6. La part du bricolage: On attend aussi de l'enseignant qu’il ait " sous la main ", presque toujours, les moyens d’enseignement et d’évaluation qui conviennent. 6.1. L’une est de se borner à donner son cours en utilisant les manuels standards, en tournant les pages dans " le texte du savoir ", en puisant dans les exercices prévus ; cette façon de faire convient avec certaines classes, elle fabrique de l’échec dans beaucoup d’autres, 6.2. L’autre stratégie, parfois imposée par la réalité des classes, est d’alléger " sauvagement " les programmes (Perrenoud, 1990), d’utiliser de façon pragmatique, voire opportuniste, toutes sortes de moyens d’enseignement. 7. La solitude ambiguë : L’enseignant peu faire «ce qu’il veut » une fois seul dans sa classe mais l’institution peut le «rappeler à l’ordre « si manquements ou plaintes. Être enseignant c’est pourtant aussi devoir se confronter à ses pratiques, à celles des autres et travailler en équipe. 8. L’ennui et la routine : Il reste que la condition enseignante moyenne condamne à une forte répétition. Sans doute y a-t-il de la routine dans tous les métiers, même les plus qualifiés. 8.1 Or, la structure - programmes, horaires, cursus segmenté, découpages disciplinaires - pousse plutôt à ne lever que les lièvres qu’on pourra poursuivre 9. L’inavouable décalage : Aucun professionnel ne saurait prétendre être au fait de tous les développements de son art. Il y nécessairement décalage entre la recherche et la pratique 9.1 Enseigner la soustraction ou la ponctuation était, il y a trente ans encore, une affaire de bon sens pédagogique : l’enseignant devait savoir lui-même correctement soustraire ou ponctuer, et être capable d’expliquer clairement les règles et les techniques élémentaires. 9.2 il n’est plus suffisant de maîtriser les contenus et la communication pédagogique, il faut assimiler assez de psychologie cognitive et de psycholinguistique pour savoir, par exemple, par quelles opérations on produit un texte écrit de tel ou tel type et comment on en conquiert la maîtrise 10. La liberté sans la responsabilité : e métier d’enseignant navigue entre le respect scrupuleux des consignes de l’institution (horaires, programmes, modalités d’évaluation, démarches didactiques) et la prise d’autonomie. 10.1De même, il est bien difficile de donner une image nette du temps de travail des enseignants en dehors des heures de classe. Pour maintenir le statu quo, autrement dit l’absence de contrôle sur leur temps de préparation et de formation, ils ont besoin d’une certaine opacité. 10.2 Il y a black-out également sur la façon dont les enseignants coopèrent avec leurs collègues, traitent avec les parents, négocient avec leurs élèves, gèrent leur formation continue. Sur tous ces points, le flou artistique est globalement protecteur, Albert Jacquard, ministre de l’Éducation ; décret : Je ne suis pas d'accord avec son deuxième article. Pour moi la cotation est importante si elle est accompagnée d'explication. La cotation par point permet de marquer l'évolution à travers le temps. Mais il ne faut pas oublier qu'avec des points, des explications sont nécessaire à la compréhension d'erreur et à l'évolution. Je pense que disposer d'un programme de réorientation avec 4 années sabbatiques peut être bien mais uniquement si nous pouvons en disposer quand nous voulons. Si une personne en début de carrière (vers ses 25 ans) comprend qu'elle devrait se réorienter, ou même une personne plus âgée qui décide d'expérimenter d'autres orientations, devrait pouvoir le faire. Obligation scolaire Commence à 5 ans (avant 6ans) Fini à 18 ans Obligation à temps partielle ? Cela veut dire que le mineur peut s'inscrire dans un type d'enseignement qui propose de combiner la formation générale et la pratique professionnelle. Il s'agit d'un enseignement alternatif à l'enseignement traditionnel de plein exercice. Pour ce faire, le mineur doit donc s'inscrire dans une des filières suivantes : Dans l'enseignement secondaire en alternance (pour plus d'informations consultez la page L'enseignement en alternance) A une formation en alternance organisée par l'Institut wallon de formation en alternance et des indépendants et des petites et moyennes entreprises (IFAPME https://www.ifapme.be) ou le Service formation petites et moyennes entreprises créées au sein des services de la Commission communautaire française (SFPME https://www.efp.be) ; Organisation de l'enseignement obligatoire en FWB L'organisation générale Les établissements scolaires L'expression "établissements scolaires" est synonyme d''école". L'établissement scolaire désigne une entité scolaire placée sous la responsabilité d'un chef d'établissement qui peut être répartie en plusieurs lieux d'implantation géographique. Une implantation est un bâtiment ou un ensemble de bâtiments situés à une même adresse. Si une école peut avoir plusieurs lieux d'implantation, elle ne peut avoir qu'un seul chef d'établissement qui dirige l'ensemble des implantations. Plusieurs écoles peuvent être situées à la même adresse; dans ce cas chacune a un chef d'établissement distinct. Chaque école dépend d'un pouvoir organisateur et appartient à un "réseau" d'enseignement. (Extrait du pacte scolaire) Les pouvoirs organisateurs Le pouvoir organisateur d'un établissement d'enseignement est l'autorité, la ou les personne(s) physique(s) ou morale(s), publique(s) ou privée(s),qui en assume(nt) la responsabilité. Les pouvoirs organisateurs sont officiels (publics) ou libres (privés) Les pouvoirs organisateurs officiels sont: Wallonie-Bruxelles Enseignement les provinces les villes les communes la COCOF - Commission Communautaire française Les pouvoirs organisateurs libres sont des associations (asbl ou autres) uploads/Politique/ la-situation-de-travail-ideale.pdf
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- Publié le Aoû 28, 2022
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