Psaume 1 1. La recette du bonheur : Elle comporte deux aspects : 1er aspect : d
Psaume 1 1. La recette du bonheur : Elle comporte deux aspects : 1er aspect : des choses desquelles celui qui veut être heureux doit se garder. Le psalmiste les définit de trois manières : - ne pas suivre le projet des méchants : méditer le mal, en faire l’objet de sa réflexion pour un projet d’avenir nuit non seulement au bonheur, mais prépare le malheur - ne pas s’arrêter sur le chemin des pécheurs : s’arrêter, c’est prêter attention, montrer de l’intérêt, prendre en considération : toutes choses qui ne peuvent que nourrir la partie mauvaise de notre être. La recherche du bonheur implique l’obligation d’un certain radicalisme nécessaire et salvateur - ne pas s’asseoir parmi les insolents : notre bonheur est inséparable de la communauté de gens que nous fréquentons et avec qui nous nous mettons en compagnie. Il est impossible de préserver la pureté intérieure qui est à l’origine de notre bonheur si nous nous plaisons à côtoyer ceux qui, autour de nous, prennent plaisir à l’arrogance, la mesquinerie ou le mépris d’autrui. 2ème aspect : les choses vers lesquelles notre cœur et notre esprit doivent s’orienter Le psalmiste en met une seule en avant, parce qu’elle contient en elle seule toute la sève dont notre âme a besoin pour son bonheur : la méditation de la loi du Seigneur. D’une certaine façon, le 1er psaume met l’accent sur l’élément qui constitue le secret du bonheur et le point auquel doit nous ramener toutes les expériences que nous pouvons connaître dans notre vie avec Dieu, dont la diversité nous est montrée dans le livre. Tant que nous restons au niveau de l’homme, il nous est impossible de connaître le bonheur de manière permanente et absolue. Notre bonheur est dépendant, comme le dit le psalmiste, de la source à laquelle notre âme s’abreuve. Seule la méditation de la Parole, des pensées qui sont dans le cœur et l’Esprit de Dieu, des principes qui régissent Sa vie, vie à laquelle Il veut nous associer, est à même de nous faire entrer dans le plaisir et la jouissance intérieure les plus grands. A ce sujet, Larry Crabb ira jusqu’à dire : « La passion spirituelle pour Dieu est destinée à surpasser le plaisir de l’orgasme sexuel.[1] » Après avoir identifié le lieu, l’endroit où l’homme doit se tenir pour faire l’expérience du bonheur continuel, le psalmiste en montre les effets bienheureux dans la vie et l’être : 1er effet : une vie qui porte le fruit attendu en son temps Aucun de nous ne peut produire par lui-même les bons fruits auxquels il aspire voir sa vie être marquée : amour, patience, joie, maîtrise de soi… Paul le dit : toutes ces choses sont le résultat de la vie de l’Esprit de Dieu en nous : Galates 5,22. Le psalmiste nous rappelle ici que vie de l’Esprit et méditation de la Parole sont deux aspects inséparables d’une même réalité que l’on pourrait appeler piété ou relation vivante et personnelle avec Dieu. La vie est faite d’éléments que nous ne contrôlons pas. C’est lorsque nous sommes pris au dépourvu dans une situation éprouvante que se révèle le mieux ce qui fait la vie et la force de notre être. 2ème effet : la réussite Il ne faut pas la comprendre en terme de succès simplement, mais plutôt comme le fait qu’en toutes circonstances, nous restions égal à nous-mêmes et que nous puissions être les hommes de qualité que Dieu souhaite que nous soyons pour notre prochain. La réussite consiste en une seule chose : être, en tant qu’homme, l’image de Dieu, vocation première pour laquelle Il a voulu que nous soyons. Si, en toutes situations, nous avons pu être le reflet de ce que Dieu Lui-même aurait été, nous sommes dans la réussite. 2. Le sort des méchants A l’opposé de l’homme heureux, Dieu ne parle pas du malheureux, mais du méchant. Car, quoi qu’on en dise, c’est le péché, le nôtre, qui, le premier, est la source du malheur. Selon le psalmiste, trois types de malheurs, d’échecs attendent le méchant : - son être n’étant en rien enraciné en Dieu, il n’a aucune force pour résister au vent qui passe. Telle la feuille morte, la paille privée de la vie, il est emporté par le courant impétueux des choses qui l’entourent. - si déjà il n’a en lui aucune prise pour résister au vent, il aura encore moins de chance de tenir debout au jour du jugement. Seule une vie ancrée en Dieu permettra à l’homme de passer au travers du jugement de Dieu, peut-être amoindri, épuré, mais debout. - tôt ou tard, inévitablement, le méchant devra sortir de la communauté des justes. Il est impossible, à long terme, que l’état actuel de mélange perdure : Matthieu 13,47 à 50 La conclusion du psalmiste résume les causes explicatives du sort final, à la fois des justes et des méchants : tandis que l’un est connu de Dieu, l’autre ne l’est pas. Comme Jésus le dit aussi, cette connaissance se prouve par une seule chose : l’autorité qu’a la Parole dans la vie des êtres. Oui, une vie qui n’est pas ancrée en Dieu et Sa Parole mène inévitablement à la ruine : cf Matthieu 7,21 à 27 ! Psaume 2 Le Roi de Dieu et les rois de la terre 1. Inimitié Alors que le psaume 1 posait la question de la source du bonheur de l’homme, en tant qu’individu, le psaume 2 élargit le cercle de son centre d’intérêt aux nations et à ceux qui les dirigent. Car si le Dieu de la Bible est un Dieu personnel, Sa souveraineté touche de manière légitime à tous les pouvoirs et les autorités. A ce sujet, le psaume 2 met en relief une inimitié : celle qui oppose les souverains de la terre qui, animés de l’esprit d’indépendance qui habite tous les hommes depuis la chute à l’égard de Dieu, veulent garder le contrôle, avec Dieu qui, depuis longtemps, a fait le choix du Roi appelé à gouverner le monde. Latente, cette inimitié, dit le psalmiste inspiré, se traduira dans son expression finale la plus aboutie par une coalition de tous contre le Choisi de Dieu. « Pas question pour nous de nous soumettre à l’autorité de l’Oint de Dieu ! Unissons-nous et secouons le joug de notre servitude, vocifèrent rois et juges de la terre ! » 2. Il rit ! La réaction première du Seigneur est significative : Il rit, dit le psalmiste. Comment interpréter ce rire ? Sans nul doute, il traduit un certain mépris : le mépris de Dieu face à l’arrogance des hommes qui pensent pouvoir s’opposer à Son choix pour Lui imposer le leur. Le rire du Seigneur est l’expression de la conscience qu’a Dieu de l’inconscience à laquelle conduit l’arrogance dans le cœur des hommes. La fourmi peut-elle lever le poing contre l’éléphant et lui dicter sa loi ? 3. Il parle et décrète ! Le Seigneur ne s’arrête pas au rire. Après s’être moqué de l’impertinence humaine, Dieu parle, non pour négocier, mais pour proclamer Son décret. Qu’affirme-t-il ce décret ? 1ère chose : une expression qui revient à deux reprises : C’est moi ! Dieu le dit : ce ne sont pas les hommes à qui appartiennent l’autorité et le pouvoir de décider, d’imposer leurs choix du gouvernement du monde. C’est à Dieu ! Avec Lui, la démocratie ne peut exister. Le choix de Dieu n’est pas une option parmi d’autres ! Parce qu’Il est Dieu, Son choix, qui est aussi le meilleur, ne peut que s’imposer. La résistance qu’opposent les hommes au choix de Dieu met en lumière une vérité qui, largement, se confirme dans les faits tout au long de l’histoire. Cette vérité est que, quoiqu’en disent les dirigeants de ce monde, le bon et le meilleur ne sont pas au cœur de leurs choix. Le bon et le meilleur dérangent, bousculent, mettent à mal les égos et les ambitions de chacun. Parce qu’ils obligent à un changement radical de mentalité, il vaut mieux les éliminer et, avec eux, tous ceux qui les incarnent : Luc 19,14. 2ème chose : parole au Fils, le Roi choisi : demande-moi ! L’invitation de Dieu au Fils à lui faire Sa demande pour entrer en possession de Son héritage nous rappelle une chose : cette chose est que les gouvernants et les dirigeants de ce monde ne peuvent poursuivre dans la voie de la rébellion dans laquelle ils sont engagés contre Dieu aussi longtemps que l’Oint du Seigneur ne réclame pas Son bien. S’ils sont les utilisateurs du pouvoir, ils n’en sont pas les propriétaires réels. Le Fils, l’unique engendré du Père, a payé le prix fort pour s’acquérir le droit de royauté sur le monde : Il l’a racheté au prix de Son sang ! Il en est l’héritier digne et légitime ! 4. Conseils de prudence et de bon sens Face à l’évidence et l’inexorable, le psaume se termine par quelques uploads/Politique/ meditation-sur-les-psaumes.pdf
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- Publié le Apv 03, 2021
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