Raouraoua prive les Algériens du Real Madrid Distribution sur fond de scandales
Raouraoua prive les Algériens du Real Madrid Distribution sur fond de scandales et de détournements: Sale temps pour le couffin du Ramadhan El Tarf Une wilaya propice au tourisme dans tous ses états Lire en page 4 Lire en page 5 Lire en page 9 Lire en page 14 Lire en pages 11, 12 et 13 Quotidien national d’information Site : www.monjournaldz.com Email : quotidienmonjournal2@gmail.com Prix : Algérie 10 DA - France 1€ N° 323 Mardi 16 juillet 2013 En visite aujourd’hui à Tizi Ouzou Sellal sollicite le «ticket» kabyle Lire en page 6 Tizi Ouzou Hausse inquiétante des suicides Recrudescence des actes de violence pendant le mois sacré Quand Ramadhan a bon dos Lire en pages 2 et 3 Une dangereuse expansion militaire américaine en Afrique 2 L’évènement Mardi 16 Juillet 2013 rEpèrES rEpèrES Q ue faut-il ajouter de plus à la chaleur pénible et aux abstentions qui font le quotidien du jeû- neur algérien ? La violence inexpliquée qui sévit dans nos villes. Un bon nombre d'Algériens consi- dèrent le ramadhan comme étant une fête socialement incontournable, et, donc, se forcent à jeûner pour mon- trer, à qui veut bien le voir, leur capacité à résister à l’abstention. Et c’est, en définitif, loin de la piété, que se déroule l’épreuve du ramadhan. L’abstinence totale entraîne souvent de sérieux pro- blèmes de manque. Et au-delà de la déshydratation cau- sée par la chaleur, qui peut même occasionner des délires, le problème du sevrage, qui rend passablement nerveux, au manque de drogue et psychotropes qui pro- voquent une terrible anxiété supérieure, les jeunes accros finissent par lâcher pour développer une virilité déme- surée qui donne souvent lieu à des affrontements, ba- garres, rixes et empoignades, qui finissent en général dans le drame. Les rapports de police sont parfois effa- rants et lèvent le voile sur des chiffres à la limite de l’imaginable. A Oran, par exemple, à peu près 150 vic- times sont admises chaque jour au service des urgences médicochirurgicales, quelques minutes seulement avant la rupture du jeûne, ont révélé des chiffres recueillis au- près des UMC du CHU d’Oran. Il s’agit notamment de victimes d’agression physique ou d’accidents de la route, mais la plupart des cas relèvent de la criminalité sociale. Chaque année, les premiers décomptes policiers au 4e jour du ramadan, version algérienne, donnent en moyenne 2.000 bagarres, plus d’une centaine de blessés, 5 morts et pas moins d’une cinquantaine d'accidents de voiture. Et c’est dans ce climat favorable à tous les déborde- ments que les vols occupent une place de choix. Les vo- leurs à la tire font rage et subtilisent argent, téléphones portables ou tout autre objet de valeur dans les villes. Pour les délinquants et les désœuvrés, c’est l’occasion de faire parler les couteaux à cran d’arrêt. Et c’est sous la menace d’armes blanches que les victimes finissent par obtempérer. Le vol de voitures n’est pas en reste puisque, nous dit-on, le ramadan réveille les réseaux dor- mants. En soirée, la violence est aussi omniprésente dans les grandes cités. Et là aussi, ni les couples ni les familles ne sont épargnés par cette vague de déchaînement de dé- linquants qui ne reculent devant aucun hadith pour ac- complir leur forfait. Agissant sous l’effet de « madame courage », les jeunes ne se contrôlent plus et commettent souvent l’ir- réparable après la rupture du jeûne. Tout un contraste à l'algérienne. Toute cette violence, certains l’attribuent à la grâce présidentielle qui a communément lieu le 5 juillet. En effet, on estime la libération massive de 5 000 prison- niers comme étant ni plus ni moins qu’un moyen de ren- flouer les rues et les cités en voyous. Dans d’autres pays, la grâce présidentielle massive a été supprimée en raison de ses retombées négatives sur la société. D’autant plus qu’on estime, aujourd’hui, à plus de 40% le taux de dé- tenus graciés récidivistes. F. D. A quand un ramadhan sans violence ? Au-delà de la déshydratation causée par la chaleur, qui peut même occasionner des délires, le problème du sevrage, qui rend passablement nerveux, au manque de drogue et psychotropes qui provoquent une terrible anxiété supérieure, les jeunes accros finissent par lâcher pour développer une virilité démesurée qui donne souvent lieu à des affrontements, bagarres, rixes et empoignades, qui finissent en général dans le drame. Fadel Djenidi AVIS DE CITOYENS Mohand Ameziane Sarri, commerçant à Béjaïa, 48 ans Toufik Boudj 40 ans. Chauffeur de Taxi, El Tarf Nacer Acem : 52ans, directeur du stade de Choupot à Oran « L’Algérien est violent toute l’année, pas seulement durant le mois de ramadan. Ces derniers temps, les gens n’éduquent pas, vraiment, leurs enfants. Et n’apprennent pas à leur progéniture la maîtrise de soi. Il y a, en outre, les différents problèmes tels que la surpopulation des villes, le chômage et la clochardisation d’une bonne partie de la population. Tout ça a fait que la violence gagne du terrain ». M. Kamel Ziouche , 32 ans, chauffeur de taxi, Bordj Bou Arréridj « Ce ramadan, en parcourant la ville de Bordj Bou Arréridj, chaque matin jusqu’ à 16 heures ou même 17 heures, j’ai remarqué qu’il n’y avait pas beaucoup de bagarres entre les citoyens, quelques prises de bec dans les grands carrefours entre les jeunes qui ne respectent pas le code de la route, mais sans gravité. Des insultes parfois entre des citoyens gagnés par la nervosité. " La violence en ce mois sacré du carême a complétement diminué comparative- ment aux précédentes années. La sécurité a été renforcée sur tous les fronts pour pouvoir protéger la vie des citoyens. Un seul cas s'est produit depuis le début du Ramadhan dans un endroit mal éclairé. Les agresseurs des jeunes de 24 ans ont été vite rattrapés par les services de sécurité mobilisé 24/24." «On remarque que depuis le début du mois sacré, de nombreux actes de violences perpétrés à Oran. C’est bizarre car ce qui se passe à Oran, c’est un film d’action. Là où on passe, on s’attend à une agression. C’est vraiment incroyable, comment est devenue la ville où les familles ont peur de sortir après le f’tour et cela par crainte qu’elles soient volées où même abattues. Partout des agressions sont si- gnalées. Les histoires de personnes agressées par des jeunes se répètent et sou- vent selon le même procédé.» Septembre 2009 Depuis le début du Ramadan 2009, il ne se passe pratiquement pas un seul jour sans qu'il y ait de blessés par arme blanche à Annaba. Selon les services de sécurité, il est enregistré plus de 300 agressions par jour. Vols, bagarres, agressions, bref, un cock- tail d’une rare violence. Pour un oui ou pour un non, les pro- tagonistes n'hésitent pas à sortir leur cran d'arrêt ou, carrément, leur épée et l'utiliser de manière systématique et déconcertante, en portant des coups à leurs adversaires, provo- quant de graves blessures entraînant parfois leur décès. En général, ces actes sont commis pour des futilités. Juillet 2011 4 morts ont été enregistrés à Mas- cara, Sétif, Alger, Annaba, Biskra, Oran, Constantine et Sétif. Le bilan est le résultat d’altercations qui ont viré au drame. À la mort. Pour les quatre premiers jours du Ramadhan 2011, 2 000 bagarres, avec une moyenne quotidienne de 250 à 300 accrochages verbaux et rixes sont si- gnalés. La violence est malheureusement an- crée dans les mœurs des Algériens. Ces quelques illustrations montrent jusqu’où l’homme, le ventre vide, pourrait en arriver. La veille du Ra- madhan, alors que les préparatifs al- laient bon train, un homme avait assassiné son épouse à Alger. Juillet 2012 Le bilan est le résultat d'altercations qui ont viré au drame au début du Ramadhan est inquiétant. Les deux premiers jours, plus de 100 bagarres ont été enregistrées à Sétif, un peu partout, en particulier aux marchés et aux intersections routières. C’est dire combien le mois de piété peut parfois prendre une autre tour- nure, celle de la violence en l’occur- rence. 3 l’évènement Mardi 16 Juillet 2013 Il y a deux jours, un jeune homme de 23 ans poignarde à mort un quadragénaire à Jolie Vue, près de Kouba. Le motif : une histoire de table, comme il se passe toujours pendant le mois sacré. Des motifs insignifiants, dérisoires, qui débouchent sur des actes d’une rare violence. Depuis le début de l’année en cours, ce sont plus de 202 affaires criminelles qui sont enregistrées chaque jour en Algérie. Fayçal Oukacii S elon le bilan de la Gendarmerie nationale pour l’année 2012, 73.950 affaires ont été traitées l’an- née dernière, et concernaient 4.221 crimes, 59.290 délits, et 1.883. La police enregistre autant d’affaires en zones urbaines. Les grandes villes, comme Alger, Oran, Annaba, Constantine, Setif, Sidi Bel Abbes ou Chleff, sont devenues des villes hautement criminogènes. Paradoxalement, en Algérie, c’est pendant le mois sacré que la criminalité est en hausse sensible. D’autant plus que cette année, le ramadan intervient en plein été, avec des virées aux plages, des soirées loin des quartiers, c'est-à-dire avec autant de nouveaux uploads/Politique/ mon-journal-du-16-pdf.pdf
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- Publié le Oct 27, 2022
- Catégorie Politics / Politiq...
- Langue French
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