Chapitre II Chapitre II Les politiques économiques appliquées Les politiques é
Chapitre II Chapitre II Les politiques économiques appliquées Les politiques économiques appliquées au Maroc depuis l’indépendance au Maroc depuis l’indépendance Sec I Sec I: : Les politiques macroéconomiques Les politiques macroéconomiques conjoncturelles conjoncturelles ( (politique budgétaire, politique politique budgétaire, politique monétaire et politique fiscale monétaire et politique fiscale Sec II: Sec II: Les politiques structurelles Les politiques structurelles ( (politiques des incitations industrielles, politique politiques des incitations industrielles, politique agricole agricole) ) « « La politique économique consiste dans la La politique économique consiste dans la manipulation délibérée d’un certain manipulation délibérée d’un certain nombre de moyens mis en ouvre pour nombre de moyens mis en ouvre pour atteindre certaines fins atteindre certaines fins » » J. Tinbergen J. Tinbergen . . Cette définition synthétique et opérationnelle Cette définition synthétique et opérationnelle pose la distinction entre les objectifs et les pose la distinction entre les objectifs et les moyens au cour de la problématique des moyens au cour de la problématique des politiques économiques. politiques économiques. Trois phases principales caractérisent l’évolution et rythment la trajectoire économique du pays. De l’Indépendance à 1982 : gestation d’un modèle national de développement, de la définition de ses options fondatrices, mais aussi celle des premières difficultés financières. De 1983 à1993: Recherche de stabilisation macroéconomique et d’assainissement des finances publiques, ( PAS, et désengagement progressif de l’Etat). De1993 à 2007: Libéralisation et ouverture (poursuite de la libéralisation de l’économie, de la privatisation et signature d’accords de libre-échange. 1ère période (1955-1982) : Construction de l’économie et expansion budgétaire : La politique La politique budgétaire budgétaire: définition: Le budget de l’État a un rôle essentiel dans la politique macroéconomique, par sa masse (en % du PIB), par sa structure (répartition des dépenses et des recettes), par ses flux (orientation des dépenses et collecte des recettes) et enfin, par son solde. Une politique de prudence budgétaire jusqu’en 1973. Deux sous périodes: De 1956 à 1964: 1ères années de l’Indépendance : besoin de relancer l’économie La mise en place des plans d’équip et d’industrialisation (1958-1959 et 1960-1964) augmentation des dép pub, (fonct =recruté) déficit budg de 8,6%. De 1965 à 1973: déficits budg plus faibles (3,4% du PIB). mis en place des plans de stabilisation (1965-1967 et 1968- 1972) afin de réduire les dép.pub. La structure des dépenses : prédominance des dépenses de fonct., Triplement du prix des phos Recettes explosion des dépses pub (expansion de l’inve 73- 77 :prog.d’équip intensif : barrages, routes, constructions scolaires et universitaires…..). Choc pétrolier de 1973 facilité de dette ext des dép.d’inv de 131% entre 1975 et 1977, Réévaluation des coûts (de l’ordre de 40% en moyenne), Accroissement des dépenses militaires (guerre), Revalorisation de 26% des salaires accentuent le mouvement. déficits bud: Donnée structurelle des finan. pub (de 1,9% en 1973 à 14,6% en 1977. 1978 1978 :Aust. Et assainissement de la situation financière de :Aust. Et assainissement de la situation financière de l’Etat. l’Etat. dép.d’inv de dép.d’inv de 40% 40% en 1978 + la réduction de la en 1978 + la réduction de la croissance des dépenses courantes. croissance des dépenses courantes. Mais le plan de stabilisation (78-80) est de courte durée. Mais le plan de stabilisation (78-80) est de courte durée. Hausse des prix du pétrole, Hausse des prix du pétrole, Effondrement du cours des phosphates, Effondrement du cours des phosphates, Faible pluviométrie (en 1981), Faible pluviométrie (en 1981), Troubles sociaux de juin 1981 à Casa. Troubles sociaux de juin 1981 à Casa. Revalorisations des trait. de la fonc pub, Revalorisations des trait. de la fonc pub, Subventions des prix à la cons., Subventions des prix à la cons., Impératifs de déve de l’emploi et Impératifs de déve de l’emploi et Souci d’équilibre social Souci d’équilibre social sonnent le glas sonnent le glas de la stabilisation de la stabilisation difficiles la compression difficiles la compression des dépenses, des dépenses, liées à la gestion liées à la gestion de la dette de la dette, , Les graves déséquilibres financiers rendent Les graves déséquilibres financiers rendent l’ajustement structurel inévitable. l’ajustement structurel inévitable. La politique La politique fiscale fiscale De 1955 à 1982 :Absence de réforme fiscale importante ( (excep:impôt agricole excep:impôt agricole+ taxe sur le RVI en + taxe sur le RVI en 1972 et six codes d’inv.sectoriels de 1973) 1972 et six codes d’inv.sectoriels de 1973) Caractéristiques du système fiscale: Caractéristiques du système fiscale: Structure des recettes : Prédominance des II et des DD, (forte imposition de la cons. depuis la crise de 1963-64) Pression fiscal élevée Faible corrélation des recettes fiscales/ PIB Système cédulaire La politique monétaire La politique monétaire : : entre encadrement et entre encadrement et désencadrement du crédit désencadrement du crédit Inefficacité du plafond de réescompte et le Inefficacité du plafond de réescompte et le coefficient de trésorerie ( coefficient de trésorerie (qui imposait aux établissements de qui imposait aux établissements de crédit de bloquer dans l’actif 45% de leurs exigibilités à vue et à terme) crédit de bloquer dans l’actif 45% de leurs exigibilités à vue et à terme), , Transformation de la BQ du Maroc en étab.pub. Transformation de la BQ du Maroc en étab.pub. autonome et autonome et l’institution d’une nouvelle monnaie nationale l’institution d’une nouvelle monnaie nationale (DH), (DH), Nécessité de mettre en place de nouveaux Nécessité de mettre en place de nouveaux instruments monétaires. instruments monétaires. Des modifications radicales sont apportées en 1966 aux différents instruments pour rendre plus performants leur impact sur la liquidité bancaire: Élargissement du champ d’application du système de réescompte; Abandon du coef. trésorerie au profit de deux nouveaux instruments : réserve monétaire et plancher d’effets publics. 1969: Intervention directe pour contraigner la distribution des crédits (encadrement du crédit). Mais Mais le volume des concours bancaires ne s’en le volume des concours bancaires ne s’en réduit pas pour autant, : réduit pas pour autant, : Volume des recours à l’institut d’émission passe Volume des recours à l’institut d’émission passe de 75 M de DH en 1960 à 152 M de DH en 1962. de 75 M de DH en 1960 à 152 M de DH en 1962. Crédits octroyés par les banques privées Crédits octroyés par les banques privées continuent leur progression de 1960 à 1962. continuent leur progression de 1960 à 1962. Coefficient de trésorerie quant à lui, n’eut pas plus quant à lui, n’eut pas plus d’effet sur la maîtrise de la liquidité bancaire. d’effet sur la maîtrise de la liquidité bancaire. De 1973 à 1982, : Entre encadrement et désencadrement. De 1973 à 1977: Expansionniste ( désencadrement et réforme des taux d’intérêt créditeurs (relèvement des taux) et débiteurs (simplification des taux) en 1974 En 1978: Retour à l’orthodoxie monétaire (encadrement),. Taux de croissance de la MM proche de celui du PIB Mais devant l’échec des autres instruments de maîtrise des liquidités 2ème période1983-1993:L’ajust. Struct. et le retour aux équilibres fondamentaux : Un tournant dans les politiques économiques, conjoncturelles (et structurelles) du Maroc. Adoption du PAS en 1983, aura comme but de: Rétablir les équilibres macroéconomiques, Réduire la dette extérieure et; Libérer les forces du marché. Ce programme de stabilisation repose essentiellement sur: Réduction de l'engagement financier de l État; Maîtrise de la demande interne; Mobilisation de l'épargne locale; Optimisation de l'allocation des ressources; Libéralisation du com.ext.et du régime de change; Restructuration du secteur public; Déréglementation des prix; et Modernisation du secteur financier. Politique budgétaire : Maîtrise des fondamentaux Assainissement des fin. publiques et de retour à un niveau soutenable du déf. Budg. Résultats: Le déficit budg. passe de 9,2% du PIB en 1983 à 2,2% neuf ans plus tard. Les dépenses d’invest. ont fait l’objet de coupes drastiques : (part de l’invest. dans le total des dépenses budg. est divisée par trois). Structure du financement des déficits budg. est profondément modifiée: (Prédominance des sources de financement internes). Cependant Le redressement budgétaire demeure fragile, car les dépenses de fonct. continuent leur progression: De 16,4 mds DH en 1983 à plus de 36 mds DH en 1992, ( dép. de salaire). Cependant, tout en se maintenant à un niveau élevé, les dépenses de fonctionnement enregistrent un fléchissement relatif passant de 16,5% du PIB en 1983 à 14,5% en 1992. Sur le plan des équil ext., progrès nets: solde du compte courant passe d’un déficit de 12,3% du PIB en 1982 à un excédent de 0,9% en 1987. Causes: Contraction des M, Augmentation des X de biens manufacturés et de demi-produits (acide phosphorique, engrais…)(dévaluation de 1983 à 1985) La hausse des recettes touristiques et L’essor des transferts courants nets des MRE Les résultats concernant le niveau de la dette publique sont aussi uploads/Politique/ politiques-economiques-au-maroc.pdf
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- Publié le Dec 15, 2021
- Catégorie Politics / Politiq...
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