Il m’a parfois été difficile de savoir où j’allais, jamais d’où je venais. Quel

Il m’a parfois été difficile de savoir où j’allais, jamais d’où je venais. Quelle que soit la difficulté de la vie, il y a toujours quelque chose que vous pouvez faire et réussir. J’ai vu en chaque difficulté, une opportunité. Seuls ceux qui osent s'accordent le droit de réussir. Reconnaissance, gratitude et fierté. SECTION 5 : Recommandations Au terme de notre étude, nous proposons un arsenal des suggestions à la BCC etgouvernement congolais.La BCC doit tout d’abord assurer la stabilité de niveau général des prix et cela par le contrôle de la masse monétaire, via le taux d’intérêt directeur réel afin de bien capter la quantité de la masse monétaire réel en circulation, elle doit ensuite assurer la stabilité du niveau général des prix par le contrôle du taux de change, car le choc négatif de cette variable à des incidences directes sur l’inflation et enfin, la BCC doit travailler d’arrache-pied ensemble avec le gouvernement pour assurer la stabilité du niveau général des prix. Le gouvernement congolais doit en premier lieu consolider l’indépendance de la BCC tout en respectant la loi n°18/027 du 13 décembre 2018 portant sur organisation et fonctionnement de la BCC ensuite, il doit éviter les écarts entre les recettes et dépenses qui engendrent les déficits publics, car ces déficits influent sur le niveau général des prix et en dernier lieu, il doit assurer un équilibre entre l’offre de biens et services, car le déséquilibre de ce marché constitue aussi l’une des causes de perturbation des prix en RDC. CONCLUSION Ce présent article a porté sur l’impact du Policy mix sur la stabilité du niveau général des prix en République Démocratique du Congo de 1990 à 2019, nous sommes partis des observations selon lesquelles la combinaison des politiques monétaire et budgétaire a eu des effets néfastes sur la stabilité des prix durant la décennie 90, alors que cette même combinaison a permis de stabiliser relativement le niveau général des prix durant la décennie 2000. C’est dans ce contexte que nous avons recouru à la modélisation VAR pour prendre en compte les effets simultanés de la politique budgétaire et monétaire sur le niveau général des prix. Cette méthodologie couplée à la corrélation simple et à l’approche statistique des observations nous a permis tout d’abord d’identifier l’existence ou non du policy mix en RDC, ensuite d’apprécier le degré (faible ou fort) de la coordination du policy mix avant de voir l’incidence de ce policy mix sur le niveau général des prix. Ces résultats qui corroborent à la conception monétariste et la nouvelle école classique montrent qu’un policy mix croisé dans le contexte de la RDC faciliterait la mise en œuvre d’une bonne politique économique. Une bonne tenue des finances publiques. La gestion des finances publiques reste marquée par des efforts continus de mobilisation accrue des recettes de l'Etat, de mise en oeuvre d'importantes réformes fiscales, et de rationalisation des dépenses. Soutenus par la disponibilité de financements extérieurs comprenant des appuis budgétaires, y compris ceux du FMI au titre de la récente allocation spéciale des DTS, destinés aux investissements prioritaires, et par le produit des émissions des titres publics, ces efforts permettent l'exécution du budget de l'Etat sans recours au financement de la Banque Centrale, en strict respect de la loi organique de la Banque en la matière. De faibles variations des prix à la consommation. L'inflation reste globalement maitrisée, bénéficiant de l'absence de fortes pressions sur l'offre des biens et services, de la stabilité du taux de change, de la bonne tenue des finances publiques, et de l'impact positif de la coordination des politiques macroéconomiques. Ainsi, à fin mars 2022, le taux d'inflation n'était que de 2,31 % en cumul annuel. Une bonne position de la balance commerciale. Sous l'effet de la hausse des recettes d'exportations, notamment dans le secteur minier, la balance commerciale s'est améliorée en 2021, et au premier trimestre de 2022, contribuant au renforcement des réserves de change. Ces dernières se sont situées à 2,4 mois d'importations de biens et services à fin mars 2022. A ce sujet, le Comité de Politique Monétaire a pris note du transfert au Trésor, par la Banque Centrale, au mois de mars 2022, de la portion des allocations DTS reçus du FMI, destinées au financement des investissements, dans le respect des modalités établies à cet effet. Ce qui justifie le repli des réserves de change par rapport au niveau record atteint au mois d'août 2021. Jean-Louis Kayembe: En 2021, la Banque du Congo entend poursuivre avec une politique monétaire prudente, dans le but de veiller à la stabilité du cadre macroéconomique. Dans ce cadre, le Gouvernement de la République et la Banque Centrale du Congo devraient veiller au respect du pacte de stabilité, en alignant les dépenses en fonction des recettes, écartant ainsi tout risque de retour du financement monétaire. Le contrôle des objectifs opératoire et intermédiaire de la politique monétaire devrait permettre le maintien de la stabilité de la monnaie nationale. En effet, la base monétaire au sens strict et la masse monétaire au sens large devraient respectivement augmenter de 30,4 et de 33,8%. Aussi, dans l’hypothèse de la maîtrise de la pandémie au second semestre de l’année 2021, du raffermissement de la croissance économique et du respect du pacte de stabilité, le rythme de formation des prix devrait-il progressivement baisser tout au long de l’année 2021 et se situer à 5,54% à fin décembre 2021, en deçà de l’objectif à moyen terme de 7,0 %. LePouvoir/A.M uploads/Politique/ reco-mefi.pdf

  • 44
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager