Pregătire examen Nr. Titlu lecție Filozof Text Pagini 1 Christianisme et démocr

Pregătire examen Nr. Titlu lecție Filozof Text Pagini 1 Christianisme et démocratie Jacques Maritain  Jacques Maritain, L’homme et l’Etat (1951)  Chap. II (Le concept de souverainete) – p. 2  Chap. IV (Les droits de l’homme) – p. 15  înregistrare curs (28 min) 2 Démocratie et totalitarisme Friedrich von Hayek & Raymond Aron  Friedrich von Hayek, Drumul către servitute  Chap. V (Planificare și democrație)  Chap. VI (Planificarea și supremația dreptului)  Friedrich von Hayek, Constituţia libertăţii  Chap. I (Libertate și libertăți) – p. 1  Chap. II (Virtuțile creatore ale unei civilizații libere) – p. 7  Raymond Aron, Démocratie et totalitarisme  Chap. I (De la politique) – p. 2  Chap. II (De la philosophie a la sociologie politique) – p. 10  Chap. XV (Du totalitarisme) – p. 18 3 Démocratie et liberté dans le libéralisme du XIXe siècle François Guizot, Alexis de Tocqueville & Pierre Manent  François Guizot, Istoria civilizaţiei în Europa  Intro – pp. 1-10  Lecția întâi – p. 10  Lecția a treisprezecea – p. 20  Lecția a paisprezecea – p. 28  Alexis de Tocqueville, L’ancien régime et la révolution  ?  Pierre Manent, Tocqueville et la nature de la démocratie  Chap. I (La definition de la democratie) – p. 1  Chap. II (Democratie et aristocratie) – p. 9 4 Le concept philosophico- politique de l’état de nature: Hobbes, Locke et Rousseau Jean Jacques Rousseau, John Locke & Leo Strauss  Jean Jacques Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes  Chap. I – p. 1 + înregistrare curs (10 min)  John Locke, Al doilea tratat despre cârmuire. Scrisoare despre toleranță  înregistrare curs (20 min)  Leo Strauss, Droit naturel et histoire  Chap. V (Le droit naturel moderne) – p. 1 5 La nouvelle philosophie politique moderne. Le Prince de Machiavel Nicolas Machiavel  Nicolas Machiavel, Le prince  ? + înregistrare curs (40 min) 6 Consentement populaire et volonté divine dans la pensée politique médiévale Marsile de Padoue  Marsile de Padoue, Le défenseur de la paix  nu există + înre  Jeannine Quillet, La philosophie politique de Marsile de Padoue  Chap. VI (La communaute civile et son organisation) – p. 2  Chap. VII (L’autorite politique et son fondement: le legislator humanus) – p. 6  Chap. VIII (Representativite: la pars valentior) – p. 11  Chap. IX (La pars principans ou gouvernement) – p. 15 7 La démocratie grecque et ses interprétation s modernes Pierre Manent  Pierre Manent, La démocratie comme régime et comme religion  Chap. V (La democratie comme regime et comme religion) – p. 2 & p. 1  Pierre Manent, Les métamorphoses de la cité. Essai sur la dynamique de l’Occident  Chap. I (Quelle science pour la cite?) – p. 2 1 Christianisme et démocratie Jacques Maritain, L’homme et l’Etat Chap. II (Le concept de souverainete): Dans le deuxième chapitre de L’homme et l’État, le philosophe français critique sévèrement le concept de souveraineté. Maritain considère que la philosophie politique doit se débarrasser du concept de souveraineté, car il engendre trois dysfonctionnements: premièrement, sa dimension extérieure rend inconcevable le droit international et un État mondial, auxquels Maritain est très sympathique. Deuxièmement, la dimension interne de la souveraineté, le pouvoir absolu de l’État sur le corps politique, aboutit au centralisme et non au pluralisme. Troisièmement, le pouvoir suprême de l’État souverain est contraire à la notion démocratique de responsabilité. En tant que philosophe catholique, les arguments de Maritain sont similaires à ceux des philosophes chrétiens du début de l’Europe moderne qui critiquaient la souveraineté absolue. Témoins de la montée en puissance de la formidable entité de l’État, ils ont cherché à placer des limites sur son pouvoir et son autorité. Ils sont les ancêtres de ceux qui exigent désormais des limites à l’autorité de l’État au nom des droits de l’homme, du droit de réprimer le génocide et les catastrophes et de porter secours de l’extérieur, d’une cour pénale internationale et d’une entité supranationale qui assume le pouvoir de gouvernance sur les affaires économiques, et maintenant, peut-être, les affaires militaires. Chap. IV (Les droits de l’homme): Maritain a soutenu que la théorie du droit naturel impliquait un compte rendu des droits de l’homme. Puisque la fin naturelle de chaque personne est d’atteindre la perfection morale et spirituelle, il est nécessaire d’avoir les moyens de le faire, c’est-à-dire d’avoir des droits qui, puisqu'ils servent à réaliser sa nature, sont appelés «naturels». Cela respecte le principe aristotélicien-thomiste de justice, que nous devons distribuer à chacun «ce qui est vraiment le sien». Maritain répond à la critique selon laquelle de tels droits n’existent pas, puisqu’ils ne sont pas universellement reconnus, en rappelant à ses lecteurs que, de même que le droit naturel vient à être reconnu progressivement et au fil du temps, il y a aussi une reconnaissance progressive des droits. En effet, Maritain a soutenu que certains droits naturels fondamentaux peuvent être reconnus par tous, sans qu’il y ait à s’entendre sur leur fondement et, à titre d’illustration, il a souligné l’accord général sur ces droits retrouvé dans la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies de 1948. Néanmoins, il a insisté sur le fait qu’une prise en compte adéquate des droits de l’homme nécessitait un fondement en droit naturel – une position rejetée par de nombreux auteurs de tradition anglo-américaine, comme Rawls. Maritain a soutenu que les droits naturels sont fondamentaux et inaliénables, antécédents par nature et supérieurs à la société. Néanmoins, ils ne doivent pas être considérés comme «antécédents» au sens temporel et ne constituent pas la base de l’état ou du droit civil. Les droits sont ancrés dans la loi naturelle, et spécifiquement en relation avec le bien commun, c’est ce bien, et non les droits individuels, qui est la base de l’État, et c’est à cause de cela que Maritain a soutenu qu’il peut y avoir un ordre hiérarchique de ces droits (pp. 106-107). Une conséquence de sa loi naturelle et de sa théorie des droits naturels est que Maritain a favorisé une vision démocratique et libérale de l’État et a plaidé pour une société politique à la fois personnaliste, pluraliste et d’inspiration chrétienne. Il a estimé que l’autorité de gouverner découle du peuple – car les gens ont le droit naturel de se gouverner eux-mêmes. Pourtant, cela est cohérent avec un engagement envers le christianisme, pensa Maritain, car les idéaux de la démocratie sont eux-mêmes inspirés par une croyance en la domination de Dieu que la source première de toute autorité est Dieu. 2 Démocratie et totalitarisme Friedrich von Hayek, La Route de la servitude Chap. V (Planifisme et democratie): Ce chapitre examine la relation réciproque entre la planification économique et la démocratie, en détaillant les interactions institutionnelles et idéologiques entre les deux. L’économiste britannique parle de l’impossibilité de satisfaire les besoins de tous en tant que leader – aucun dirigeant ne peut connaître les aspirations de tous les citoyens et personne ne peut quantifier tous les besoins individuels de manière réaliste et pratique. De plus, pour Hayek, les démocraties ne sont pas en mesure de mettre en place les politiques pour lesquelles elles sont élues et une démocratie réussie nécessite une planification préalable. Dans une démocratie socialiste, soutient von Hayek, il y a une forte centralisation du pouvoir, et donc toute tentative de planification doit être approuvée par des entités supérieures, processus qui peut conduire, s’il n’est pas réglementé et sinon opposé, au totalitarisme. Un problème fondamental identifié par Hayek est le manque de connaissances dans le processus de planification. L’incapacité du planificateur à régler les conflits entre les parties opposées conduit ces parties à être sacrifiées au profit des autres. Hayek parle du bien commun, un concept en relation étroite avec le principe moral du collectivisme. Le seul défi moral de Hayek au collectivisme, plutôt que de réfuter la notion de «bien commun», est de contester la possibilité de tout système complet de valeurs. Pour Hayek, le problème de la planification centrale est un problème d’absolutisme moral. Ne condamnant pas le recours des collectivistes à la force pour parvenir à leurs fins ou leurs violations de l’individu, il affirme au contraire que l’erreur de leurs projets découle de l’hypothèse selon laquelle tous les gens partagent la même hiérarchie de valeurs. Pour Hayek, la bataille entre l’individualisme et le collectivisme se réduit à un débat pragmatique entre ceux qui doutent de l’efficacité des systèmes totalitaires et ceux qui prétendent que, malgré l’histoire de l’échec des systèmes socialistes, ils ont cette fois les bonnes réponses. Hayek ne défend pas l’individualisme basé sur le droit de l’homme de juger ses propres valeurs et fins, mais plutôt sur la base que des informations incomplètes sur les valeurs des individus et l’incapacité des planificateurs à concilier des valeurs conflictuelles entre individus conduisent à un système conflictuel et inefficace. Une fois que les décideurs politiques socialistes prétendent contrôler une société, la uploads/Politique/ pregatire-examen-teorii-ale-democratiei-fr.pdf

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