DK NEWS QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - Dimanche 8 Juillet 2012 N° 1

    DK NEWS QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - Dimanche 8 Juillet 2012 N° 10 - Première année - Prix : Algérie 10 DA. France : 1 euro / ISSN : Les Algériennes et Al- gériens se sont rendus aux urnes le 10 mai der- nier pour élire la nouvelle APN censée refléter la si- tuation nouvelle que connaît le pays à travers les réformes adoptées. Pourtant cette nou- velle page n’est pas totale- ment ouverte du moins, le croient certains qui partagent les inquiétudes d’autres citoyens que vient contrebalancer la relative attente, voire sé- rénité des autres, le tout s’agissant de la formation du nouveau gouverne- ment qui tarde à se mani- fester. Pour les puristes qui se recrutent aussi parmi les inquiets, la tra- dition qui veut que la for- mation d’un nouveau gouvernement accom- pagne toujours les lende- mains des grandes échéances électorales, n’a pas été respectée. EMPLOI DE JEUNES Une nouvelle génération d’entrepreneurs DIPLOMATIE Des valeurs et des principes Des températures caniculaires atteignant ou dépassant parfois les 48°c affecteront durant la journée de dimanche, 8 juillet, six wilayas du sud du pays, annonce samedi l'office national de la météorologie dans un bulletin spécial. Les wilayas concernées par ces températures caniculaires sont Adrar, ouest de Tamanrasset, nord d'Illizi, Ouargla, Ghardaia et el Oued, précise-t-on de même source. TEMPÉRATURES CANICULAIRES DANS SIX WILAYAS DU SUD Plus de 48° ! p2 Lire p2 FORMATION DU GOUVERNEMENT Des attentes et des interrogations 3% des maladies cardio-vasculaires causées par le bruit des voisins p. 3 p. p. 12 - 13 TIZI-OUZOU Les prix flambent à quelques semaines du mois sacré de Ramadhan p14     Dimanche 8 Juillet 2012 2 NATION DK NEWS Karim H. Les Algériennes et Algériens se sont rendus aux urnes le 10 mai dernier pour élire la nou- velle APN censée refléter la si- tuation nouvelle que connaît le pays à travers les réformes adoptées. Pourtant cette nouvelle page n’est pas totalement ouverte du moins, le croient certains qui partagent les inquiétudes d’au- tres citoyens que vient contreba- lancer la relative attente, voire sérénité des autres, le tout s’agis- sant de la formation du nouveau gouvernement qui tarde à se ma- nifester. Pour les puristes qui se recrutent aussi parmi les in- quiets, la tradition qui veut que la formation d’un nouveau gou- vernement accompagne tou- jours les lendemains des grandes échéances électorales, n’a pas été respectée. Ces mêmes puristes, pour jus- tifier leurs inquiétudes évoquent le quasi immobilisme de la vie politique, que ne vient distraire en définitive que les dures ba- tailles qui sont livrées au sein de certains partis politiques. Ces ba- tailles restent fortement teintées de revendications d’une relève politique au sein de ces forma- tions. Il s’agit de cadres qui veu- lent leur part de responsabilité. Cette fronde pourrait être un bon point pour la démocratie si la contestation ne connaissait pas parfois de sérieux dérapages et des dérives regrettables. Concer- nant ceux qui affichent une rela- tive sérénité et assurance face à l’absence d’un nouveau gouver- nement, ils s’étonnent d’abord des inquiétudes dont font mon- tre certains à ce sujet et remar- quent que le fonctionnement des institutions n’est pas perturbé, que les services publics fonction- nent comme à l’accoutumée. Rien qui ne soit essentiel n’est perturbé, ajoutent – ils. Philosophes, ils pensent qu’il faut donner du temps au temps, et que le gouvernement finira bien par être constitué. Tout juste, concèdent – ils, que les au- torités politiques n’auraient rien perdu en tenant informée la po- pulation de la suite des évène- ments. Les citoyens auraient alors mieux compris les raisons de l’attentisme ambiant et le ma- laise qui en a été la conséquence en s’emparant de certains. Nous sommes, disent, avec réalisme, les optimistes à une période charnière de notre his- toire et que dans les change- ments qui se préparent que vont se retrouver les véritables en- jeux. Pour le reste et pour l’heure, la population, disent – ils, est surtout préoccupée à s’assurer les conditions d’une vie nor- male, et c’est déjà une bien grande besogne. La contestation sociale va à l’amélioration du quotidien de chacun, aux conditions à réunir pour vivre dans une société plus juste et plus fraternelle. Les ré- ponses à toutes ces interroga- tions se retrouvent dans le discours prononcé par le Prési- dent de la République le 9 mai dernier, à l’occasion de la com- mémoration des massacres per- pétrés par l’armée d’occupation française contre la population le 8 mai 1945. Le Chef de l’E tat y réitère sa volonté d’engager les changements politiques et so- ciaux qui s’imposent et à répon- dre à travers cela aux attentes ci- toyennes. La pays, a rappelé le premier magistrat du pays, est placé dans un contexte politique et économique international mû par un esprit de compétition qui ne laisse aucune place ni aux hé- sitations ni aux demi - mesures . C’est une situation qui requiert vigilance et mobilisation, enga- gement aussi pour avancer dans le sens de l’édification d’une so- ciété moderne, en accord avec son temps et avec les préoccupa- tions citoyennes. Celles – ci vont vers plus de démocratie, de jus- tice et de justice sociale notam- ment, de vers la sauvegarde des libertés aussi, mais également en faveur de l’émergence d’un cadre de vie viable, libérant les initiatives ; La présente législature illus- trera une démocratie ancrée dans notre pays marquée par la sécurité et la stabilité, note à ce propos, le nouveau président de l’APN, le Dr Larbi Ould Khelifa. Pour bien souligner ce caractère démocratique qui doit impré- gner le jeu institutionnel à l’ave- nir, Mr Larbi Ould Khelifa souligne qu’au sein de l’APN, nous sommes résolus à écouter l’opposition sous toutes ses com- posantes et à respecter ses opi- nions sans exclusive car elle fait partie de la scène politique. Tout un programme. Bouabdellah F. L’emploi, la lutte contre le chô- mage celui qui frappe notam- ment, les jeunes, a son histoire. Evalué à 30% de la population ac- tive dans les années 90, le taux de chômage est redescendu selon les chiffres officiels à 10%. Cela reste une proportion re- lativement élevé, mais l’effort pour le réduire et en réduire les effets sur l’économie du pays, et sur l’individu lui – même aussi est palpable. Les programmes de développement lancés par le gouvernement ont eu pour effet de créer des milliers d’emploi à partir de secteurs forts pour- voyeurs comme le bâtiment et les travaux publics, mais aussi l’agriculture. Au niveau des entreprises, il y a une politique d’incitation qui a été instaurée, permettant à celles –ci de bénéficier d’avantages sociaux, fiscaux substantiels dans le cas où elles recruteraient des jeunes. Le résultat le plus spectaculaire fût pourtant consa- cré dans la mise en place des dis- positifs d’emploi installés en faveur des jeunes demandeurs d’emploi. Ces dispositifs sont gérés par l’ANSEJ, l’ENEM, la CNAC, toutes institutions ayant été placées là aussi, par le gou- vernement. Il s’agit de dispositifs prévus pour instaurer les règles de la création de micro – entre- prises. Cette création est adossée au secteur bancaire. A l’origine, ré- ticent à s’engager dans l’opéra- tion en raison du manque de garanties financières de la part de jeunes promoteurs, le secteur bancaire a bien fini par y adhé- rer. Le Président de la République lui – même a mis en avant la ga- rantie de l’état. Aujourd’hui ce sont des centaines de micro – entreprises qui ont vu le jour avec de belles réussites parfois, mais aussi avec quelques échecs qui ne remettent pas du tout en cause, il faut le dire, la perti- nence des dispositifs sur lesquels des milliers de jeunes fondent encore leurs espoirs pour assu- rer leur intégration dans le mar- ché du travail. Aujourd’hui, les jeunes de- mandeurs réclament plus de di- ligence dans le traitement des dossiers par les organismes concernés, plus de transparence aussi. Le système opérationnel depuis des années, aurait besoin de se démocratiser, encore, de se débureaucratiser en un mot. L’accès aux services reste en- core un point noir peut – être, à cause du nombre important des postulants. Pour autant, l’Algérie a entrepris en la matière une voie originale pour résorber le chômage des jeunes en appre- nant d’abord à ceux – ci de se prendre en charge, de mettre à l’épreuve leurs capacités, à inno- ver. L’état à travers l’assistance bancaire et la garantie mise en place pour décider les banques à s’impliquer, a contribué à impo- ser le dispositif général, le doter d’un arsenal juridique. Le modèle, il faut s’en féliciter a reçu des échos positifs à l’exté- rieur du pays même et auprès d’institutions internationales spécialisées. Il est une source d’inspiration pour certains pays, séduits par les dispositifs mis en place. C’est un modèle qui contribue à favo- riser l’émergence d’une nou- velle génération d’entrepreneurs, à libérer les initiatives. FORMATION DU GOUVERNEMENT Des attentes et des interrogations EMPLOI DES JEUNES Une nouvelle génération d’entrepreneurs Dimanche 8 juillet uploads/Politique/14-11-dknews08072012.pdf

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