l emprie ottoman vois ca chute inévitable vers la première moitié du 19e siècle

l emprie ottoman vois ca chute inévitable vers la première moitié du 19e siècle les pressions exerces par les grandes puissances de l’époque, la France et la Grande Bretagne a fin d amener une sorte de révolution et de batir des fondements de base de la nouvelle politique dans les pays du croissant fertile – plus couramment connu sous le nom de Proche et Moyen-Orient – toute fois la chute de cette immense empire n etais pas instantané . un appel etais lance par Ibrahim Al Yazigi : « Ô Arabes réveillez-vous, il est temps d’être libres » pour réveiller les esprit et de se revendique une liberte et de façonner leur propre identiter . Force est de constater que la pensée arabe, moderne en particulier, est un arsenal d’idées constituées au fur et à mesure du parcours événementiel vécu dans l’empire ottoman. Elle évolue en réaction à la faiblesse de l’Empire et progresse vers de nouvelles idéologies, en raison de la régression politique de ce dernier. L’empire ottoman, en pleine décrépitude, annonce sa chute à partir de la première moitié du 19e siècle et expire dans la douleur et l’épreuve fortement ressenties dans les pays dits arabes, au premier quart du 20e siècle. L’initiative enclenchée par les grandes puissances de l’époque, en l’occurrence, la France et la Grande Bretagne, qui consistait à garder l’Empire en état permanent de convalescence, le temps de jeter les fondements de base de la nouvelle politique dans les pays du croissant fertile – plus couramment connu sous le nom de Proche et Moyen- Orient – n’a pas été sans séquelles, tant sur le plan politique national que transnational. Répondre à l’appel lancé par Ibrahim Al Yazigi : « Ô Arabes réveillez-vous, il est temps d’être libres » (Diwan Ibrahim Al Yazigi, 1883) se mettre au rythme du cri surprenant de Négib Azouri, précipitant les Arabes à se séparer de l’empire ottoman et à affirmer leur autonomie et leur liberté, à s’aventurer dans la voie du nationalisme avec Adib Ishac, parrain du slogan « Vive la nation » (Le concept a été utilisé pour la première fois par Adib Ishac comme réaction au mouvement traditionnaliste et conservateur refusant d’instaurer une nation en dehors de la shari’a) à œuvrer en vue d’une patrie tant de fois rêvée, à travailler pour rétablir une identité et pour se forger une place sur la carte des nations, à faire couler beaucoup d’encre pour restituer une citoyenneté longtemps figée dans le statut de « sujet » ottoman… tout cet effort exprimé en vers, en prose, en articles, en philosophie, en stratégies politiques, en pièces de théâtre, en concerts musicaux et en slogans, constitue la toile de fond de ce qui s’appelle la pensée arabe moderne et contemporaine. Force est de constater que la pensée arabe, moderne en particulier, est un arsenal d’idées constituées au fur et à mesure du parcours événementiel vécu dans l’empire ottoman. Notons que le système politique ottoman n’a nullement inclus l’idée d’État territorial lié à une identité communautaire, nationale ou ethno- nationale, et c’est parce qu’il se montra incapable d’intégrer les concepts de territorialité et de nationalité à base ethnique que ledit Empire disparut au début du 20e siècle. Berceau des trois religions du Livre, ce Proche-Orient, ottoman fût-il, arabe, colonisé, indépendant ou souverain, est une exceptionnelle matrice d’identités. Une société plurielle, disparate et pluriethnique s’est retrouvée, au lendemain de la campagne bonapartiste en Égypte (1798), face à un choc qui l’interroge sur elle-même, sur son identité et sur sa destinée. De l’émergence des mouvements au cœur de l’empire ottoman (le wahhabisme, le panarabisme, le panislamisme, la sémitisation, le pantouranisme), aux « Tanzimat », à la fragmentation de l’Empire, à la création d’États établis selon les termes juridico-politiques de la raison occidentale par le colonisateur et rendus souverains par les indépendances, le Proche-Orient arabe n’a pas réussi jusqu’à présent à se libérer d’une identification paranoïaque, à se muer en nations arabes unies ou en nations mûres et autonomes, n’a pas encore prouvé le respect de la liberté d’expression et n’a pas protégé ses maîtres à penser. Il s’agirait là d’une identité proche-orientale ordonnée dans et par une temporalité commune, celle des « Gens du Livre ». Au XIX e siècle , la Nahda (en arabe : النهضة, al-Nahḍa?) que l’on peut traduire par « essor » ou « force » est un mouvement transversal de « renaissance » culturelle arabe moderne, à la fois littéraire, politique, culturel et religieux. Initialement, cette mouvance est largement influencée par les évènements historiques en Égypte. Elle est liée à la décomposition politique de l’Empire ottoman et au moment de réinvention identitaire du monde arabe qui l’accompagne. Sommaire  1Histoire  2Ouverture à une modernité o 2.1Familles Al-Boustani et Al-Yaziji o 2.2Famille Marrache o 2.3Jorge Zaydan o 2.4Gibran Khalil Gibran  3Jamal Al-Din Al Afghani  4Références o 4.1Articles connexes Histoire[modifier | modifier le code] Elle se développe en deux phases :  La première est déclenchée par Méhémet Ali, un Égyptien modernisateur. Il arrive au pouvoir après que Napoléon fut passé par l'Égypte entre 1798 et 1801 : cette expédition française a une influence importante. D'après l'historien Florian Louis, elle a pu être considérée comme le coup d'envoi du mouvement : "d'abord, en ce qu'elle a fait prendre conscience aux Arabes de leur présumé "retard" sur l'occident et ensuite parce qu'elle leur a permis d'entrer en contact avec ce même occident dont ils allaient largement s'inspirer dans leur volonté de refondation"1. Avec la fin des guerres napoléoniennes, Méhémet Ali décide d'envoyer des émissaires en France pour en apprendre plus sur celle-ci et moderniser l'Égypte. Parmi ceux-ci, un lettré, Rifa'a al-Tahtawi qui, de retour en Égypte, fonde une école de traduction et commence la diffusion d'ouvrages. L'imprimerie se développe et joue, avec également l'apport de lettrés du Mont Liban et de Syrie, un rôle considérable dans la propagation de l'esprit de la Nahda2,3  La seconde phase de la Nahda conduit au plaidoyer dans le Moyen-Orient de deux idées principales : o Le principe de la raison ; o La participation au pouvoir, c'est-à-dire la démocratie. Ces thématiques sont notamment liées à celle de l’emprunt (iqtibâs) comme l'un des moyens de réveiller (ou revivifier: ihya') la culture et la science arabes et de combler le retard accumulé pendant des siècles d’inertie. Ce qui deviendra par la suite un leitmotiv intellectuel est résumé dans l’interrogation du penseur chrétien Boutros al-Boustani (1819-1883), Limâdha nahnu muta’akhkhirûn ? (Pourquoi sommes-nous en retard ? ). (Leyla Dakhli, CNRS, "Une génération d’intellectuels arabes. Syrie, Liban 1908-1940", Paris, Karthala, 2009) Ouverture à une modernité[modifier | modifier le code] La période de la Nahda coïncide avec celle des Tanzimat (« réorganisation » en turc ottoman) dans l'Empire ottoman, qui participent du même souci d'adaptation à la modernité face au modèle européen : organisation administrative, institutionnelle et militaire mais aussi transformation de la structure politique. C'est une promotion de la démocratie et des droits des femmes et une volonté de traitement égal des citoyens quelle que soit leur religion. Familles Al-Boustani et Al-Yaziji[modifier | modifier le code] Les intellectuels arabes de toutes confessions s'ouvrent aux doctrines occidentales, en partant faire leurs études à l'étranger par exemple. Ils entament une réflexion historico-sociologique pour faire le point sur la situation sociale et culturelle de leur société, déterminer les causes de leur "retard" par rapport à l'Occident, et en trouver la solution. La Nahda a été lancée notamment par les familles chrétiennes Al-Boustani (en particulier Boutros al-Boustani, maronite converti au protestantisme fondateur de la Al-Medrassa al-watania, l'École nationale, en 1863) et Al-Yaziji (à commencer par Nassif Al Yaziji 1800-1870, grec catholique) toutes deux originaires du Mont Liban. Ce sont parmi les premiers au Moyen-Orient à prôner la séparation du religieux et du politique. Après 1860, un grand nombre d'émigrants également issus du Mont Liban contribueront, en Égypte, à la Nahda dans plusieurs secteurs (dont la presse, la littérature et le théâtre). Famille Marrache[modifier | modifier le code] Une autre famille syrienne, les Marrache, contribua au développement de la nahda. Francis Marrache fut l'un des premiers représentants syriens de la nahda, avec Ghabat al-haqq, considéré par certains comme le premier roman moderne arabe, roman allégorique aux idées rousseauistes. Il influença les écrivains des XIXe et XXe siècles, notamment Gibran Khalil Gibran, et fut un précurseur du nationalisme arabe. Il prône entre autres une modernisation des écoles arabes, une séparation de l'État et de la religion, la libération féminine, exprimant l'optimisme européen du XVIIIe siècle. Il introduit aussi un renouveau stylistique dans son œuvre poétique. Sa sœur Mariana Marrache incarnait la libération féminine : ayant réintroduit la tradition des salons littéraires dans le monde arabe, elle fut aussi la première femme à écrire dans la presse arabe. Jorge Zaydan[modifier | modifier le code] Autre référence obligée de l’essor culturel et intellectuel de la Nahda, dans son rayonnement international et artistique, est Jorge Zaydan, écrivain libanais chrétien, amoureux de la langue arabe et de la science, et fondateur en 1892, au Caire, de la revue «الهالل uploads/Politique/l-emprie-ottoman-vois-ca-chute-inevitable-vers-la-premiere-moitie-du.pdf

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