La poursuite de Dieu « Efforçons nous de connaître le Seigneur : son levée est
La poursuite de Dieu « Efforçons nous de connaître le Seigneur : son levée est sûr comme l’aurore, il viendra sur nous comme viens la pluie, comme l’ondée de printemps arrose la terre » Osée 6.3 Par A.W. Tozer Traduit et Publié par Biblio-Chrétien. © 2018 Césaire DU Pont. .rCa@ e En ce moment, ou les ténèbres sont omniprésentes, une lueur d'espoir apparaît : Dans le pli du christianisme conservateur, on trouve de plus en plus de personnes dont la vie religieuse est marquée par une faim croissante de Dieu. Ils sont avides de réalités spirituelles et ne se contenteront pas d'une « interprétation » correcte de la vérité. Ils ont soif de Dieu, et ils ne seront pas satisfaits jusqu'à ce qu'ils aient bu profondément à la fontaine d'eau vive. Il ne manque pas aujourd'hui de professeurs bibliques, pour exposer correctement les principes des doctrines du Christ. Mais beaucoup d'entre eux semblent satisfaits d'enseigner les principes fondamentaux de la foi année après année, étrangement inconscients qu'il n'y a pas de Présence manifeste de Dieu dans leur ministère, ni rien d’exceptionnel dans leur vie personnelle. Ils enseignent aux croyants qui dans leurs cœurs, ressentent un vide que leur enseignement ne satisfait pas. Je suis sure que je parle avec amour, mais le manque que nous ressentons est réel. La terrible phrase de Milton s'applique aussi bien à notre époque qu'à la sienne : « Les brebis affamées lèvent la tête et ne sont pas nourries ». C'est une chose solennelle, et pas un petit scandale dans le Royaume, de voir les enfants de Dieu mourir de faim alors qu'ils sont réellement assis à la table du Père. Grâce à nos splendides sociétés bibliques et à d'autres agences efficaces pour la diffusion de la Parole, il y a aujourd'hui des millions de personnes qui ont de « justes opinions », probablement plus que jamais auparavant dans l'histoire de l'Église. Pourtant je me demande s’il n’y a jamais eu un moment dans l’histoire où le culte spirituel a été à un bas niveau qu’aujourd’hui. Pour une grande partie de l'Église, l'art du culte a été entièrement perdu, et à sa place est venu cette chose étrange et étrangère appelée le « programme ». La lecture biblique est un impératif dans l'Église du Dieu vivant. Sans elle, aucune église ne peut être une église du Nouveau Testament au sens strict du terme. Mais la lecture peut se poursuivre de manière à laisser les auditeurs dépourvus de toute véritable nourriture spirituelle. Car ce ne sont pas de simples paroles qui nourrissent l'âme, mais Dieu lui-même, et à moins que et jusqu'à ce que les auditeurs ne trouvent Dieu dans leur expérience personnelle, ils ne seront pas meilleurs juste à l’écoute la vérité. La Bible n'est pas une fin en soi, mais un moyen d'amener les hommes à une connaissance intime et satisfaisante avec Dieu, afin qu'ils puissent communiquer avec Lui, qu'ils puissent prendre plaisir à Sa Présence, goûter et connaître la douceur intérieure de Dieu. Et que Die deviennent le noyau et le centre de leurs cœurs Ce livre est une tentative modeste d'aider les enfants affamés de Dieu à le trouver. Rien ici n'est nouveau sauf que c'est une découverte des réalités spirituelles les plus délicieuses et merveilleuses de mon propre cœur. D'autres avant moi sont allés beaucoup plus loin dans ces saints mystères, mais si mon feu n'est pas grand, il est encore réel, et beaucoup peuvent allumer leur bougie à sa flamme. A.W. Tozer Chicago, Ill. 16 juin 1948 1uiSeW Dieu de tout Sotre @§ur « Mon âme est attachée à toi ; ta main droite me soutient » Psaume 63.8 La théologie chrétienne enseigne la doctrine de la grâce prévenante, qui signifie brièvement ceci, « avant qu'un homme puisse chercher Dieu, Dieu doit d'abord l’avoir cherché ». Avant qu'un homme pécheur puisse pensée du bien de Dieu, il doit y avoir eu une œuvre d'illumination en lui ; imparfait peut-être, mais un vrai travail néanmoins. Nous poursuivons Dieu seulement parce qu'Il a d'abord mis en nous une impulsion qui nous pousse à le suivre. « Nul ne peut venir à moi, dit le Seigneur Jésus christ, si ce n'est le Père l’attire vers moi », L'impulsion qui nous pousse à suivre Dieu viens de Dieu, mais le travail nécessaire pour parvenir à Dieu est le nôtre ; et tout le temps que nous le suivons nous sommes déjà dans sa main : « Ta main droite me soutient ». Dans ce maintien divin et cet effort humain, il n'y a pas de contradiction. Tout est de Dieu, car, comme l'enseigne von Hügel, Dieu viens toujours Avant. L’homme doit poursuivre Dieu. De notre part, il doit y avoir une réciprocité positive si ce dessin secret de Dieu doit aboutir à une expérience identifiable du Divin. Dans le langage chaleureux du sentiment personnel, cela est dit dans le psaume 42.2 « Comme une biches soupire après les courants d’eaux, ainsi mon âme soupire après toi, mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant ; quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu ? » C'est un profond appel du cœur. Qui désire Dieu le comprendra. La profonde nature puissante de Dieu La doctrine de la justification par la foi - Une vérité biblique – Qui a été mal interprétée par beaucoup et malheureusement à empêcher les hommes de connaître Dieu. Toute le processus de la conversion religieuse a été rendu mécanique et sans présence du saint esprit. La foi peut maintenant être exercée sans une vie morale. Le Christ peut désormais être « reçu » sans amour. Certes L'homme est « sauvé », mais il n'a pas faim ni soif de Dieu. En fait, il est enseigné à se satisfaire et encouragé de se contenter de peu. Le scientifique moderne a perdu Dieu au milieu des merveilles de son monde ; nous les chrétiens sommes en danger réel de perdre Dieu au milieu des merveilles de sa Parole. Nous avons presque oublié que Dieu est une personne et, en tant que tel, la relation doit être entretenue et approfondi comme avec toute personne. Connaître pleinement une personne ne peut être fait en une seule rencontre. Ce n'est qu'après une longue et saine relation que l'on peut prétendre connaître une personne. Tous les rapports sociaux entre les êtres humains sont une réponse entre personnalité. La religion, pour autant qu'elle soit authentique, est essentiellement la réponse entre une créature, vous et un créateur, Dieu. Dieu est une personne, et au plus profond de sa nature puissante, il pense, a une volonté, prend plaisir, ressent, aime, désire et souffre comme n'importe quelle autre personne. En se faisant connaître à nous, il reste fidèle au modèle familier de la personnalité. Il communique avec nous par les voies de notre esprit, de notre volonté et de nos émotions. L'échange continu et l'âme de l'homme racheté est le cœur palpitant de la religion du Nouveau Testament. Ce rapport entre Dieu et l'âme nous est révélé personnellement dans notre conscience. C'est personnel : c'est-à-dire qu'il n’est pas révélé à tous les croyants, mais il vous est révélé individuellement. La Naissance céleste Toi et moi étant fait à l’image de Dieu, nous avons en nous la capacité de Le connaître. Au moment où l'Esprit nous anime, tout notre être reconnaît qu’il est notre Père et bondit dans une reconnaissance joyeuse. C'est la naissance céleste sans laquelle nous ne pouvons pas voir le Royaume de Dieu. Ce n'est cependant pas une fin mais un commencement, car c'est alors que commence la poursuite glorieuse, l'exploration joyeuse du cœur des richesses infinies de la Divinité. Il y a dans les profondeurs du Dieu trinitaire ni limite ni fin. Océan sans rivage, qui peut te paraître ? Ta propre éternité est autour de toi, Majesté divine ! Avoir trouvé Dieu et le poursuivre encore, c'est le paradoxe de l'amour de l'âme, méprisé en effet par le religieux trop facilement satisfait. Saint Bernard a énoncé ce saint paradoxe dans un quatrain musical qui fut immédiatement compris par les âmes vénérées : Nous Te goûtons, Ô toi Pain Vivant, Nous buvons l’eau de ta la fontaine. Et nos âmes ont soif de ce remplir de Toi. Étudier les saints hommes et femmes du passé et vous verrez leur désir pour Dieu. Ils ont pleuré pour lui, ils ont prié, lutté et cherché Dieu jour et nuit. Quand ils l'ont trouvé la découverte était d'autant plus douce et satisfaisant pour récompenser leurs longues recherches. Moïse a utilisé le fait qu'il connaissait Dieu comme argument pour mieux le connaître. « Maintenant donc, je te prie, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, montre-moi maintenant ton chemin, afin que je te connaisse, afin que je trouve grâce à tes yeux » ; et de là il se leva pour faire la demande audacieuse : « Je te prie, montre-moi ta gloire ». Dieu a été franchement heureux par cette démonstration d'ardeur, et le jour suivant a appelé uploads/Religion/ a-w-tozer-a-la-poursuite-de-dieu-ebook.pdf
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- Publié le Dec 28, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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