SAINT GRÉGOIRE DE NAZIANZE LETTRES TOME II ' SAINT GRÉGOIRE DE NAZIANZE LETTRES
SAINT GRÉGOIRE DE NAZIANZE LETTRES TOME II ' SAINT GRÉGOIRE DE NAZIANZE LETTRES TOME II Il a été tiré de cet ouvrage : 100 exemplaires sur papier pur fil Lafuma numérotés de 1 à 100. COLLECTION DES UNIVERSITÉS DE FRANCE Publiée sous le patronage de P ASSOCIATION GUILLAUME BUDÉ SAINT GRÉGOIRE DE NAZIANZE LETTRES TOME II TEXTE ÉTABLI ET TRADUIT PAR Paul GALLAY Doyen de la Faculté libre des Lettres de Lyon PARIS SOCIÉTÉ D’ÉDITION «LÉS BELLES LETTRES» 95, BOULEVARD RASPAIL 1967 . Gl .-H ■fc, 1% 5 Conformément aux statuts de l'Association Guillaume Budé, ce volume a été soumis à l'approbation de la commission technique, qui a chargé M. J. Paramelle d’en faire la révision et d'en surveiller la correction avec M. P. Gallay. (g) Société d’Édition « LES BELLES LETTRES », Paris, 1967. AVANT-PROPOS Le tome I de cette édition contenait les lettres 1 à 100. Le tome II continue par la lettre 103, car les lettres 101 et 102 sont exclues de cette publication comme n’appartenant pas à la tradition manuscrite des Lettres de Grégoire, mais à celle de ses Discours. Pour la même raison les lettres 202 et 243 sont aussi omises. Après la lettre 244, qui termine la correspondance de Grégoire dans l’édition des Bénédictins de Saint-Maur, on trou¬ vera une autre lettre, à laquelle est donné le numéro 245. Viennent ensuite trois lettres qui figurent dans la correspondance de Basile, telle que l’ont éditée les Bénédictins de Saint-Maur, sous les numéros 169, 170 et 171 ; ces trois pièces sont ici restituées à Grégoire sous les numéros 246, 247 et 248. En dernier lieu, sous le numéro 249, figure une lettre considérée jusqu’ici comme étant de Grégoire de Nysse et publiée dans la correspondance de ce dernier ; mais elle a été tout récemment revendiquée pour Grégoire de Nazianze, qui en est très probablement le véritable auteur. En achevant ce travail, je salue avec émotion la mémoire de mon regretté maître, M. A. Dain, qui fut le réviseur du tome I et en relut les premières épreuves. J’exprime ma gratitude à mes autres révi¬ seurs : M. G. Rochefort, qui surveilla l’impression du tome I, et M. J. Paramelle, qui a revu le manuscrit et les épreuves de ce tome II avec autant de soin que de compétence. 157258 ' SIGLA CODICES Familia u. Y Marcianus gr. 79, saec. XI. M Mutinensis Estensis 229, saec. XI. Familia v. L Laurentianus 1V-14, saec. X. A Londiniensis Brilish Muséum Additional 36749, saec. XI. Familia d. P Parisinus gr. 506, saec. X. R Parisinus Suppl, gr. 763, saec. XI. Familia f. Il Patmiacus 57, saec. X. Familia g. I Athous Iviron 355 (nunc 241), saec. X. A Athous Lavrae T 59, saec. X. F Laurentianus LVII-7, saec. XI. Familia h. B Athous Valopedi 114, saec. XII. S Marcianus gr. 81, saec. XIV. Alii codices, qui interdum in rationem uocantur, propriis nominibus notantur. 2 X SIGLA Editiones Bill. : Billius. S. P. N. Gregorii Nazianzeni Theologi opéra..., 2 vol., Parisiis, MDCXXX (Epistulae Gregorii in tomo I inueniuntur). Maur. : Mauristae. Sancli Palris nostri Gregorii Theo¬ logi... opéra quae exslant omnia, 2 vol., Parisiis, MDCCLXXVIII et MDCCCXL (Epis¬ tulae Gregorii in tomo II inueniuntur). Mign. : Migne. Palrologiae cursus complelus... sériés graeca... tomi XXXV-XXXVIII, Parisiis, 1862 et 1886 (Epistulae Gregorii in tomo XXXVII inueniuntur). Nota. Numerus 1 siglo additus priorem scripturam indicat ; numerus 2 posteriorem scripturam scribae aut correctoris coaevi. Quod si accedit nota m. r. (manu recenti), numerus 2 scripturam recentioris correctoris indicat. Litterae s.u. correctionem indicant supra uersum scriptam. ' cm A PALLADIOS1 Année 382. 1 Si l’on me demandait : « Qu’y a-t-il de meilleur en cette vie? », je répondrais : « Les amis ». — « Et parmi ceux-ci, lesquels doit-on honorer de préférence? » — « Ceux qui sont de bons amis » dirais-je. — « Et parmi eux, lequel nommes-tu au premier rang? », je sais bien que je n’en placerai aucun avant ta vertu. 2 Si j’écris cela, ce n’est pas que je flatte ta puissance, mais c’est que je rends hommage à tes qualités ; nous en sommes les hérauts, faibles peut-être, mais sans rien omettre de ce qui est en notre pouvoir ; et nous n’en sommes pas seulement les hérauts, mais les auxiliaires, en te procurant par nos prières le véritable pouvoir. 3 Je voulais arrêter ici ma lettre ; cependant, comme nous ne vénérons pas seulement la divinité mais que nous demandons aussi ses bienfaits, accepte, toi aussi, — nous n’avons pas à t’importuner (car ce qui nous concerne ne t’importune pas : d’après ce qui s’est passé jusqu’ici je puis le supposer), mais nous avons seulement à raviver tes souvenirs, — accepte donc cet Euphémios qui te supplie. 4 Je te le présente de nouveau2 et je te supplie de nouveau de ne pas te contenter de recevoir 1. C’est sans doute le magistrat qui, à la cour de Théodose, était cornes sacrarum largitionum en juillet 381 (Cod. Theod. IV, 13, 8 et X, 24, 2) et magister officiorum du 30 novembre 381 au 16 septembre 384 (Ibid., X, 24, 3; VI, 27, 4; VII, 8, 3). Cf. O. Seeck, Die Briefe des Libanius zeiilich geordnel, p. 229-230. La lettre 103 est donc à placer entre 381 et 384, et plus précisé¬ ment en 382 : on a l’impression que Grégoire n’a pas encore repris la vie active (ce qu’il fera à la fin de l’été ou à l’automne de 382). cm nAAAAAlftl 1 El TIÇ èpWTT)<7€lé |X€ • Tl TWV €V TW plW KaXXlCTTOV ClTTOipi av OTl (juXoï. ToÙtWV 8è Tivaç paXlCTTa TipT]TÉOV ; tous àyaGoùs âv ciiroipi. ToÙtwv Sè Tiva TrpwTov ôvopâ- £«iS ; oÜk aXXov Tivà trpô rrjç cr-f]s àperrjs o!8’ oti G-rjo-opai. 2 K ai ypâ(})w TaÛTa où tt)v Suvaoreiav KoXaKeùwv, àXXà TOV Tpô-rrov TipWV, OU piKpol pèv K-qpUKCS ïo-WS T|p€ÎS, irXrjv to ciç Sùvapiv oÙk èXXeîirovTes ’ «al où KT|puK€s pcvov àXXà «ai aruvaywvioTai, Taîs cùxaîs to SùvaaGai cruv€iCT({)épovTes. 3 Méxpt toutou oTT}aai ttjv eTncrToXrjv èêouXoprjv • èirel 8è Kal to 0eîov où aéêopcv pôvov àXXà Kal to cùcpyeTeîv irrraiToGpev, Sé^ai Kal aÙTOç où SioxXoù- pcvos -rap’ T|pwv (où yàp oxXos ctoi Ta ^peTcpa * toÎs -rrpoXaêoûcri touto elxâ^eiv è'xw) àXX’ ÙTropipvî]crK6pevos trap’ rjpwv tov crov ik€tt|v Eù<j>-qpiov. 4 nâXiv 'irpoo-ayw om Kal TrâXiv KaQiKETeùw pr) povov (juXavGpwTrws Sé^aaGai CIII. Codices : u = Y, v = L, d = PR, f = II, g = IF, h = BS. Titulus : IlaXXaSiw uvdfg, ’Ave7ï[ypa<poç h. 1 èpcoTTjaei èpé B || râ om. uv || Ôxi om. h || Tivaç pàXtoxa vd IIa gh : Tiveç pàXiaxa II1 x£va p.dcXiaxa u || xipvjxéov uvd II2 h : xip7)xéoi II1 g || Toùxcov (alterum) : xoüxov P || xiva Trpwxov èvopâÇeiç Y2 yp. dfg : xîvaç 7rpwxouç vopf^siv Y1 xlvaç 7ipwxouç voplÇ£iç v x£va Tcpwxov vopiÇeiç h || oîjç om. F || 2 xoXaxEÙwv u v : GepaTTîûwv cett. || xùv om. R || pixpol : pixpou u || pév om. F || ïawç .... où XY)poxeç om. S j| 3 ax-îjaai post ê6ouX6pr;v F || ItcI 8r) RB || 7rap’ vjpwv (post Ù7ropipvY]ax6p£voç) om. ugh || 4 p7] pùvov cpiXavOpwTTWÇ SéçaaOai xov véov àXXà xal auyyvwvai ... àXXà xal ... 7Tpoayayeïv II1 g (7rpoaayay£Îv I) h (om. p-f] pùvov et scr. 7tpoaa- yayeïv) : pr) povov cpiXav0pcû7i«ç Sé^aaOai xùv véov àXXà xal (dc/vXa om. P.) ouyyvwvai ... àXXà xal ... àyayeïv rrpoOoprjOrjxi uvd (7Tpo0upr;07]xi add. ET2 marg.). 2 CIV. A OLYMPIOS avec bonté ce jeune homme mais aussi d’excuser sa lenteur1 (absorbé par les ennuis dus à sa situation d’orphelin, il a été obligé de s’affairer sur son petit domaine), mais de plus je te supplie de le faire aller de l’avant, pour notre honneur et pour le renom de ta noblesse. 5 Car, bien qu’une multitude de personnes aient reçu ou reçoivent tes bienfaits, l’action dont il s’agit contribuera plus que toute autre à ta gloire, ainsi que je te l’ai expliqué lorsque j’étais auprès de toi. Et maintenant encore je te prie de me faire confiance : Euphémios tout à la fois est digne de pitié à cause de son état d’orphelin et il m’est cher à cause de ses qualités, pour ne pas dire à cause de sa parenté avec moi2. CIV A OLYMPIOS8 Année 382. 1 Les autres bienfaits que j’ai reçus de toi, je sais que je les tiens de ta mansuétude. En retour, Dieu puisse-t-il t’accorder ses faveurs et, comme l’une d’elles, celle d’exercer glorieusement et brillamment ta charge ! 2 Mais le bienfait que je demande aujourd’hui, je viens l’accorder plutôt que le recevoir, si le mot n’est pas déplacé. Je te présente en ma personne4 la malheureuse Philouménè, pour qu’elle se prosterne devant ta justice et qu’elle étale devant vous ses larmes, qui nous brisent le cœur. 3 De quelles injustices elle est victime et de la part de qui, elle le fera savoir elle-même, car il ne nous appartient pas d’accuser uploads/Religion/ gallay-p-gregoire-de-nazianze-lettres-2-pdf.pdf
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- Publié le Sep 15, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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