Maitre Giovanni Un rituel du pentagramme © 2011 Abraxas - pour la traduction :
Maitre Giovanni Un rituel du pentagramme © 2011 Abraxas - pour la traduction : http://abrasax.alloforum.com/ - V 1.3 – 03.10.2011 Introduction Le texte qui suit a été publié dans « Blätter für angewandte okkulte lebenskunst », le journal de la loge Fraternitas Saturni, d’aout 1959 et a été écrit par Maitre Giovanni (Karl Wedler). Karl Wedler, né le 02.12.1911 fût un des membres influent de la F.S, entré en janvier 1947, soit après la reconstitution de la loge, il fût fait maître en 1957 et fût nommé par Eugene Grosche en octobre 1958 archiviste de la Loge. Après la mort de Grosche (05.01.1964) et de Roxane (08.06.1965 alias Margarete Bernd), Karl Wedler alors 33° prend officiellement la tête de la loge jusqu’à l’élection de son protégé Guido Wolther (alias Meister Daniel) en avril 1966, il sera très proches des grand maîtres successif (Walter Jantschik alias Jananda en avril 1969, Dieter Heikaus en mars 1987). Il existe un certains nombre de « commérage » troublant concernant Karl Wedler, ces derniers semblent trouver leurs origines dans la « scission » de la F.S après la mort de Grosche et de la lutte pour une certaine légitimité dans la succession de ce dernier, lutte qui fut selon toute vraisemblance gagné par Karl Wedler et entraina un certains nombre de ressentiment. Nous ne reprendrons pas ici ces « histoires » qu’on retrouve dans d’autres livres sur le sujet, car elles nous paraissent douteuses quand à leurs origines et aux raisons qui motivent ceux qui les publient. Le rituel décrit dans le texte suivant, semblera bien connu à de nombreux lecteurs, en effet il est issus du livre sur la magie cérémoniel d’Aleister Crowley « Magik in theory and practice » partie 3 de son « Magick (Book 4) » publié en 1912 et plus particulièrement dans le chapitre IV du « LIBER O VEL MANVS ET SAGITTAE SVB FIGVRÂ VI1 ». Ce livre contient également certaine variation de ce rituel. On le retrouve également chez Israel Regardie, qui fut le biographe de crowley, dans The Golden Dawn. An Account of the Teachings, Rites and Ceremonies of the Order of the Golden Dawn publié quand à lui en 1937. Ce rituel du pentagramme est donc aujourd’hui associé principalement avec les rites de la Golden Dawn, même si, la première publication faite par Aleister Crowley n’en parle pas. Crowley fut membre de la golden Dawn, et aurait donc pu s’en inspirer pour l’écriture de son livre. Crowley fut également une des sources d’inspiration de la F.S qui croyait à l’Aeon d’Horus annoncé par Crowley et qui selon toute vraisemblance a repris certains des rituels de Crowley ainsi que des rituels de l’O.T.O et de la Golden Dawn. D’après la légende sur la formation de la Golden Dawn, cette dernière ce serait inspiré d’écrit rosicrucien d’origine allemande, même si cette origine est mise en doute. Le texte qui suit puisqu’il est attribué à « un ancien manuscrit du 17ème » pourrait tout à fait venir de la même source. C’est la première mention qui est faite dans la FS de ce rituel, pour autant cette mention vient bien après la publication des écrits de Crowley et Regardie. On retrouve d’ailleurs dans une autre publication de la F.S. un article entièrement dédié au rituel du pentagramme « d’après » Crowley. 1 Voir : http://hermetic.com/crowley/libers/lib6.html Mais ce n’est pas ce n’est pas la valeur hypothétiquement historique du témoignage que pourrait représenter ce texte dans la recherche sur la généalogie de ce rituel qui nous a incité à le traduire. Mais plutôt la valeur de l’analyse qui met en évidence un certains nombre de contradiction flagrante de ce rituel et en premier lieu si l’on essaye de comparer les correspondances données dans un référentiel magique gréco-égyptien et/ou issus de la tradition Hindous dont sont issues les correspondances élémentaires2 utilisé en magie3 et qu’on essaye de le faire cadrer avec un référentiel kabbalistique et/ou de tradition judéo-chrétienne. La première partie du texte est une analyse poussé, visant à démontrer que ce rituel du pentagramme fut volontairement ou non transmis de manière « faussé » et maitre Giovanni, s’emploie dans ce texte à le remettre en ordre. Les conclusions « opérative » de la rectification donné par Wedler nous paraissent biaisé et parfois peu convaincante, certaine sont cependant « éclairé » et amène de toute manière une réflexion salutaire sur ce rituel, que nous aurons certainement l’occasion de continuer dans une autre publication. 2 Et l’on pourrait également y voir là l’origine même du rituel qui se retrouve sous une forme différente dans des textes issus de la culture magique sumérienne. 3 En ce qui concerne les traditions hindous ces dernières furent inclus dans les référentielles ésotériques par un nombre croissant de mouvement ésotérique au début du XXème siècle avec en premier lieu la théosophie mais également Franz Bardon, Karl Weinfurter et tant d’autres ésotéristes allemands qui inspirèrent grandement les membres de la F.S. Note de traduction : Les mots entre [crochet] ont été rajoutés pour faciliter la lecture mais ne font pas partis du texte original, les mots entre (parenthèses et en italiques) font partie de la version originale mais sont superflues en langue française. Les illustrations dans le texte orignal sont toute à la suite les unes des autres en plein milieu du texte4, pour un confort de lecture nous les avons replacé là ou elles sont mentionnées. De même des sauts de lignes, ne se trouvant pas dans le texte original ont été rajouté pour un confort de lecture. Certains mots spécifiques et ésotériques ont été laissé dans leur orthographe allemande mais ne devrait pas gêner la lecture. Cette traduction fut particulièrement dure en raison de la complexité des tournures phrases employé par Wedler et de leur teneur ésotérique. Nous avons essayé dans la mesure du possible de respecter le plus fidèlement le texte original et la tournure des phrases. 4 En faite elles se trouvent à la fin d’une page environs à la moitié du texte. UN RITUEL DU PENTAGRAMME - d’après un ancien manuscrit du 17ème siècle. de Mtre. Giovanni [On] a déjà tellement écrit sur le pentagramme, qu’on pourrait penser, que tout à déjà été publié sur ce signe, en particulier l’usage et l’utilisation en ont été donné au praticien magique dans le feuillet d’étude de décembre 1954, dans l’article « la magie du pentagramme ». Le pentagramme [est], l’étoile à cinq branches, qu’on appel aussi pied de sorcière5, l’étoile fem6 et l’étoile flamboyante. C’est un symbole ancestral et sacré. Son chiffre est le chiffre de mars = 5. Le pentagramme correspond à l’homme et cela vient (déjà) de ce que l’homme a 5 sens traditionnels et 5 ouvertures corporelles (en comptant comme unique les [ouvertures] doubles), ainsi que 5 doigts à chaque mains et chaque pieds. Cela inclue également les 5 voyelles, I ; E, O, U, A, qui dans leur ordre correct donne le nom kabbalistique de dieu (Jehova). De plus il y a caché 5 fois dans le pentagramme la divine proportion, ce qui signifie que chaque coté est divisé par deux autres cotés en rapport de la divine proportion. Le pentagramme était dans l’alliance pythagoricienne un symbole secret et équivalait, lorsqu’il était entouré d’un cercle, au symbole de Valhöll7 pour les ariosophes8. Il représente également les 5 tattva, et comme je l’ai déjà dit, les 5 sens de l’homme, c'est-à-dire : Vayu = L’air = Toucher Tejas = Feu = Vue Apas = Eau = Gout Prithivi =Terre=Odorat Akasha =Ether Primordial = Ouïe ainsi que les 4 éléments et leur quintessence. Sans le tattva de l’Akasha, les 4 autres tattva ne seraient rien, c’est la couronne et le noyau du Cosmos vibratoire. Les 5 coins du pentagrammes ne sont pas seulement analogie pour les 5 sens traditionnels de l’homme, mais également en rapport avec certaines glandes et organes, qui a leur tour correspondent à des forces spirituelles et mentales plus élevées. C’est également la raison pour laquelle le pentagramme renferme la clé pour l’activation des chakras. Si l’homme individuel équivaut par ses 5 sens au microcosme et se laisse donc représenter symboliquement par le pentagramme – comme on le sait l’ancien maitre de magie : Agrippa de Nettesheim a en premier dessiné l’homme dans un pentagramme – il est également potentiellement l’homme universelle, le macrocosme, qui par l’hexagramme – l’étoile à 6 branches – s’exprime sous la forme de deux triangles imbriqués l’un dans l’autre. Le chiffre 6 à son tour, exprime l’œuvre créatrice accomplis du 6ème jour de la Genèse I. La transformation de l’homme individuel en [homme] universel suite à sa spiritualisation, qui est le but du « Magnum Opus », le grand-œuvre, est décrite 5 Drudenfuss, la « Drude » est une sorcière de la nuit en Allemagne, selon la croyance populaire, celle-ci laissait des traces en forme de pentacle sur le sol, et attacher ce symbole sur une porte protégeait contre les « Drudes », certains bâtiment en région allemande porte donc des pentagrammes inversé ou non sur uploads/Religion/ giovanni-un-rituel-du-pentagramme.pdf
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Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Fev 21, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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