Christia Sylf LA REINE AU CŒUR PUISSANT CHRONIQUE ARCHAÏQUE CHINOISE Roman 2005
Christia Sylf LA REINE AU CŒUR PUISSANT CHRONIQUE ARCHAÏQUE CHINOISE Roman 2005 Alexandre Moryason Éditeur Quatrième de couverture : LA REINE AU CŒUR PUISSANT de Christia Sylf Après KOBOR TIGAN'T, après LE RÈGNE DE TA, les deux premiers volumes de la Chronique des Géants, après MARKOSAMO LE SAGE, Chronique d'Atlantis, les héros du cycle de cette grande saga entreprise par Christia Sylf, c'est-à-dire : AMO, TO et TA, OPAK, ABIM, ANGE, sont réincarnés une nouvelle fois. En Chine archaïque, deux mille ans avant notre ère, ils se retrouvent, pour s'aimer ou se haïr, pour se soutenir ou s'affronter, selon les effets de leur karma, préétablis par les actes de leurs incarnations précédentes. Leur maître intemporel veille toujours sur eux : KÉBÉLÉ est devenu le HOUA-JEN, le Mage. Évoluer, mourir à soi-même pour renaître initiatiquement, ce sont là des étapes humaines véritablement alchimiques ! Et l'auteur a respecté au long du récit les phases exactes du Grand-Œuvre, dont le déroulement s'objective dans et par un être prédestiné : la Reine au Cœur Puissant. En cette LI-TCHONG de prodigieuse nature, YIN et YANG se conjuguent pour lui donner la finesse de la Femme et la force de l'Homme. Progresser, gouverner, défendre le CHAN-SI, rassembler aussi les membres de sa famille spirituelle, les harmoniser, et se transmuer elle-même, telle sera son œuvre inoubliable, dont les Annalistes du temps notèrent pour la postérité les surprenants événements « qu'un Céleste Dragon ensemença... » Et ainsi se clôt un cycle de vies, boucle infime parmi des milliers de boucles que tissent le Temps et l'Espace pour nous enserrer dans la nécessité d'évoluer en Conscience et en Vérité. CHRISTIA SYLF « J'ai voulu rendre à l'homme, par mon travail d'écriture, la vérité de sa puissance voilée, le ramener à lui-même, à sa naturelle transcendance, à ses célestes origines, à toutes ses divines possibilités. » Christia Sylf Née d'une mère cantatrice et d'un père industriel, Christia Sylf fut une enfant fragile, solitaire, grave et rieuse à la fois, constamment en proie à un flot de questions qu'elle s'acharnait à ne pas laisser sans réponse. Elle perçut déjà avec certitude d'autres vérités, d'autres valeurs, « Je suis d'ailleurs » avouera-t-elle plus tard ! Détestant l'école, elle apprit à lire cependant, sans que l'on sût comment et, à dix ans, elle connaissait par cœur — outre le dictionnaire — Anatole France, Honoré de Balzac, George Sand, Gustave Flaubert, Émile Zola, Théophile Gauthier et Victor Hugo... Toutefois, par respect pour ses maîtres, elle choisit d'être une bonne élève et, rentrée à la maison, elle explorait avec passion l'Astrologie, la Théosophie, le Symbolisme, les Folklores, les Traditions, les Coutumes et toutes les Religions. Dès qu'elle sut écrire, elle composa des poèmes, retrouvant en elle-même le talent d'une très ancienne conteuse. En 1961, après un premier mariage qui la laissa épuisée, elle trouva son âme-sœur, le peintre ésotériste Marcel Calo dit « Kerlam » qui, dès la première rencontre, la « reconnut »... De longues années difficiles et sans espoir les séparèrent jusqu'en 1964, date à laquelle ils purent enfin quitter Paris pour aller vivre ensemble en Ardèche, dans un village du Vivarais, Saint Montan « Le Pays du Vivre ». Elle sentait le Monde et les Mondes, plus légers et ténus, ceux que ne perçoivent pas les yeux des hommes et que seul le cœur sait pénétrer et, par ses voyages intérieurs, elle comprit que, malgré la déception que savent si bien prodiguer les êtres humains, elle ne pouvait que les aimer et les aimer profondément... « ...L'Être qui n'ose pas affronter son immense merveille, ce prisonnier déchirant et déchiré qui se confine lui-même dans son étroitesse de convention... ». Et c'est ainsi qu'un jour, l'inspiration foudroyante du Grand Cycle des « Chroniques » l'envahit. Elle capta les Mondes Perdus, ces Continents engloutis qui reviennent pour enchanter les narrations du soir... l'Atlantide renaissait : « Je parlerai de l'Atlantide, avec mes mots à moi, et de mon mieux. Parce qu'elle me fut connue et qu'elle me reste chère, comme le sont toutes les étrangetés que l'on apporte avec soi en naissant. Elle est de mon bagage. C'est une gemme de mon trésor. » Le premier volume du Cycle « Kobor Tigan't » vit le jour alors que les mêmes Mondes apparurent sous le pinceau de KerIam. Ce travail, fait de quêtes psychiques au sein de l'invisible, lui coûta très cher : au fur et à mesure qu'elle captait et qu'elle écrivait, la maladie gagnait son pauvre corps physique... mais le plus terrible fut ces enjeux spirituels qu'elle dut affronter et dont on ne peut, encore à ce jour, rien dire ouvertement. Elle-même écrivit : « Je parlerai de l'Atlantide ! Mais en aurai-je vraiment le temps ? La puissante montée diluvienne ne viendra-t-elle pas arrêter ma main et noyer tous ces signes studieux que je trace ainsi à petite patience ?... » Ainsi, telle la chèvre de Monsieur Seguin, elle lutta jusqu'au terme de ses forces, sans pouvoir cependant clore son œuvre. Elle quitta brutalement ce monde à la fin des années soixante-dix. Cette extraordinaire tapisserie des « Grandes Chroniques » nous est donc offerte avec un style « travaillé au petit point », somptueux, grandiose, barbare et savant dont Christia Sylf étudia les effets d'une façon méthodique. On peut parler de cette œuvre comme d'une création littéraire unique, « hugolienne » par sa puissance visionnaire et « flaubertienne » par sa beauté plastique qui nous rappelle la luxuriance des jardins d'Hamilcar... Mais, en réalité, il s'agit de tout autre chose... Puisse chaque lecteur retrouver dans les tréfonds de sa conscience le secret de ses origines et, ravivant cette très ancienne mémoire qu'il porte en lui sans le savoir, ressentir son propre parcours dans l'Espace et le Temps, lors de ces vies et ces vies, passées ici et là en Atlantide, en Asie... Il saura alors mieux reconnaître les racines de son présent. Tel est le merveilleux cadeau que nous fit Christia Sylf... L'éditeur Aux véritables Alchimistes, Ceux du Silence PRÉFACE DE L'AUTEUR A CHINE, la Vieille Chine, cette Autre Terre, insérée dans notre terre mais non intégrée, planète insolite sur notre planète, LA CHINE, son passé immémorial, son luxurieux fond traditionnel, ses mythes somptueux et terrifiants, son intelligence de la combinatoire des éléments, son don pour nommer et personnaliser toutes choses, l'étroite adhésion de son vivre aux rythmes de la Nature, sa science des dynamismes, ses structures mentales différentes des nôtres et débouchant sur d'autres logiques, sa certitude de l'Immuable jointe à celle du Changement, sa connaissance enfin dans l'Art des Transmutations, tout cela qui fait La Chine m'a toujours attirée et passionnée. L De même j'ai toujours été attirée et passionnée par l'Alchimie. Mais d'abord, pourquoi la Chine ? Parce que, d'une certaine manière, une importante partie de mon être est à elle seule une vieille Chine. Celle-ci, également autre planète dans ma planète personnelle, s'insère en moi, dans ce que j'ai de terrestre, sans s'y intégrer vraiment. Mais elle est là, indubitable et, surtout, accessible. Et si elle ne vient pas couramment vers moi, par le fait de notre vie présente, je peux toujours librement aller à elle, la retrouver, m'harmoniser de nouveau à ses lois spécifiques, à tout ce dont elle est gardienne. Ensuite, pourquoi l'Alchimie ? Parce que pour moi, comme pour quelques autres heureusement, Elle est la Clé des Clés, étant la Chimie de El, c'est à dire de Dieu et que tout, absolument, tout, en Haut comme en Bas, s'élabore selon le processus alchimique. Il m'a donc paru piquant et étrange de réunir Alchimie et Chine en un roman dont le déroulement et les temps forts seraient la première, tandis que les éléments, les décors, le matériel foisonnant participeraient de la seconde. À noter qu'Alchimie et Chine ne sont nullement étrangères l'une à l'autre, bien au contraire, puisque ce pays est le premier à attester historiquement de la pratique de l'Art Royal : Les Sages Taoïstes connaissaient le Cinabre, et les vertus de La Longue Vie. Et d'autres Sages avant eux certainement, dans la poussière des Antérieurs... Et, bien que ce récit se situe deux millénaires avant toute codification écrite du Taoïsme, il est certain que les Arcanes alchimiques s'exprimaient déjà par le travers du « génie » chinois, tout imprégné de ces principes. En étudiant les mythes chinois archaïques, l'on s'aperçoit bien vite qu'ils « parlent » le même langage symbolique que les Maîtres alchimistes occidentaux. J'ai eu la joie d'y redécouvrir, pas à pas, bon nombre d'images-forces. Licorne, Dragon, Phénix ne sont pas les moindres. Jusqu'au « Mûrier Creux », homologue du « Chêne Creux », si cher aux Adeptes... J'ai donc bâti tout ce récit, d'une part, avec la plus sincère fidélité aux traditions chinoises et, d'autre part, selon la progression exacte de toutes les Opérations du Magistère. ... La MATERIA PRIMA étant ici le Personnage Principal, connu sous le nom de : Li-Tchong, LA REINE AU CŒUR PUISSANT... Correspondance des réincarnations pour les Personnages-Racines à travers les quatre premiers volumes du uploads/Religion/ la-reine-au-coeur-puissant.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Oct 17, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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