1 D’autres PDF sur www.bible-foi.com Les quatres saisons de la vie Un sermon do

1 D’autres PDF sur www.bible-foi.com Les quatres saisons de la vie Un sermon donné à Avenue Road Alliance Church, Toronto Aiden W.Tozer © Reproduction autorisée, pourvu qu’elle soit gratuite, et que les sources soient indiquées. Mise en page & publication www.bible-foi.com. 2 D’autres PDF sur www.bible-foi.com Un sermon donné à Avenue Road Alliance Church, Toronto Dans la prophétie de Jérémie, chapitre huit, versets dix-huit à vingt-et-un l'homme de Dieu dit : « Je voudrais soulager ma douleur; mon coeur souffre au-dedans de moi. Voici les cris de la fille de mon peuple retentissent sur la terre lointaine: L'Éternel nest-il plus à Sion ? N'a-t-elle plus son roi au milieu d’elle ? -- Pourquoi m'ont-ils irrité par leurs images taillées, par des idoles étrangères ? -- La moisson est passée, l'été est fini, et nous ne sommes par sauvés ! » On appelle souvent Jérémie le prophète qui pleure. Il avait le coeur brisé parce que la menace du jugement de Dieu était sur son peuple. Jérémie ne voyait pas seulement ce qui est visible, et n'entendait pas seulement ce qui est audible, mais voyait prophétiquement par l'esprit. Ainsi, non seulement tout ce qui était arrivé mais aussi ce qui allait arriver, peinait le coeur de cet homme de Dieu. Il allait y avoir une invasion en Israël; des troupes étrangères allaient entrer et conquérir les Israélites, et les emmener captifs dans une terre lointaine. Ils allaient briser leur vie et briser leur nation -- voilà ce qu'ils allaient faire. Ce n'était pas le résultat d'une erreur politique. C'était la conséquence directe de leur vie mauvaise. Jérémie, un homme rempli du Saint Esprit, a été très franc avec les enfants d'Israël. Il m'est arrivé d'entendre prêcher des gens qui n'avaient pas, à mon sens, le droit de parler aux autres de leurs péchés. Ils le faisaient avec trop d’enthousiasme, trop peu de tendresse. Mais Jérémie a dit : « Je suis blessé des blessures de la fille de mon peuple ». Jérémie était un homme blessé et il était blessé non à cause de choses le touchant directement. Il était blessé comme une mère pourrait être blessée si son enfant mourait dans ses bras. Elle, physiquement, n'avait aucune blessure. L'enfant avait été frappé, elle l'avait ramassé et, dans un paroxysme de douleur, elle le serre contre son coeur. Elle est blessée de la blessure de son enfant. Jérémie était blessé de la blessure de son peuple, et donc Jérémie peut me parler, et il peut me parler avec autant de sévérité qu'il le faut ; il peut être aussi franc et honnête que la situation l'exige, je ne lui en voudrais pas, parce qu'un homme qui est blessé de 3 D’autres PDF sur www.bible-foi.com mes blessures, qui souffre de mes douleurs, et s'attriste de ma tristesse, c'est un homme qui m'aime. Et un homme qui m'aime a le droit de me prêcher. Et je ne demanderais pas qu'il me console ou qu'il me parle amicalement ou gentiment. Je demanderais simplement à ce qu'il me dise la vérité. Jérémie savait que c'étaient les péchés du peuple d'Israël qui allaient causer les choses à venir, la défaite, la division, l'invasion, la captivité, la déportation. Il le savait et il a cité leurs péchés : il disait qu'il y avait de l'idolâtrie. Jahvé avait été parmi eux mais dans leur coeur mauvais, ils se sont détournés du Dieu qu'ils connaissaient pour aller vers les idoles des païens. Ils étaient malhonnêtes entre eux -- je n'invente rien, tout est écrit -- c'étaient des menteurs, ils n'hésitaient pas à mentir tout en sachant que c'est mal. C'étaient des voleurs, certains d'entre eux; ils commettaient même parfois de meurtres. Il se trouvait parmi eux toutes espèces d'impuretés. Il y avait de la désobéissance arrogante quant à la voix de Dieu. Ils étaient têtus quand ils entendaient la voix de Dieu, et refusaient la correction. Jérémie a prophétiquement entendu ce cri de désolation : « La moisson est passée, l'été est fini -- l'été de notre chance est passé -- et nous ne sommes pas sauvés ! » Nous sommes loin dans une terre païenne avec nos harpes sur les saules. Dans les pays lointains, ils choisissent la mort plutôt que la vie, a dit l'homme de Dieu. Là, en captivité dans le pays lointain, sans sacrifice, sans prêtres, sans autel, sans prière, sans protection, sans rien. A Babylone ils n'avaient que d'amers souvenirs, des remords, des regrets inutiles. La profonde détresse de l'âme perdue se retrouve dans ce cri : « La moisson est passée, l'été est fini, et nous ne sommes pas sauvés ! » C'est l'appel désespéré à l'aide. Ils vivaient, dans la terre lointaine, les conséquences amères mais prévisibles de leur style de vie, de leurs actes. Vous voyez mes amis, si un homme sait qu'un pont est tombé, et s'il y a pancarte sur pancarte pour avertir que le pont est tombé, et si tout au long de la route il y a des gendarmes faisant des signes de mains avec des drapeaux rouges et qui crient « Attention, le pont est tombé ! » et si un homme poursuit son chemin, délibérément, le sourire aux lèvres, puis tombe jusqu'à la mort, il aurait pu le prévoir, parce que tout était là pour le prévenir. Sachez mes amis, que nul n'est en enfer par accident, et nul n'est au paradis par accident ! Devenir chrétien sans le vouloir, c'est impossible ! On ne se réveille pas un matin pour s'apercevoir tout-à-coup qu'on est célèbre, et on ne se réveille pas non plus un beau matin pour se retrouver chrétien. On choisit; on prévoit. On peut le savoir, avec la parole de Dieu. 4 D’autres PDF sur www.bible-foi.com Nous savons que deux plus deux font quatre, et donc, si nous voyons deux et deux, nous pouvons prévoir le quatre. Ainsi Israël, dans son cri de remords, de regret intense, aurait pu le prévoir. Ils ne sont pas excusables; ils auraient pu le prévoir. Le chemin qu'ils prenaient leur avait été clairement indiqué, et ils auraient pu l'éviter. Je voudrais vous faire comprendre ceci : le type de christianisme qu'on prêche aujourd'hui est un christianisme faible, indécis, et efféminé ! Il dit au pécheur qu'il n'est pas en faute, que c'est une maladie. Aujourd'hui, on dit que l'alcoolisme est une maladie, un alcoolique est un homme malade. C'est la seule maladie au monde que je connaisse qu'on doit acheter avec de l'argent. On l'achète et on la boit, volontairement. Mais on dit : « Ne dis pas à l'ivrogne qu'il est coupable, il est malade »; d'une maladie qu'il a bue, intentionnellement sachant quelle en serait la conséquence ! Il aurait pu le prévoir et l'éviter. L'homme en enfer aura ceci à ajouter au poids de sa détresse éternelle, qu'il aurait pu être autre part; si son amour de pécher ne l'avait pas empéché de vouloir être autre part. Telle est l'ironie cynique du péché. Vous voyez, on ne se rend plus compte de la gravité du pécher aujourd'hui. L'évangéliste moderne n'en parle guère. Il parle beaucoup d'un sauveur pleurnichard, qui les excuse et leur dit « Ne t'inquiète pas de tes péchés, ne t'inquiète pas de tes péchés, je suis mort pour toi sur la croix, je suis mort pour toi sur la croix. » Ce n'est pas là la religion du Nouveau Testament ! Ce n'est pas la religion des prophètes Ce n'est pas la religion des pères de l'église, et ce n'est pas la religion des réformateurs, et ce n'est pas la religion des missionnaires, ni la religion des grands évangélistes. C'est un christianisme efféminé et coupé à l'eau, et parfumé, qui affiche un Christ pitoyable face devant des gens qui s'en moquent. J'ai entendu un homme dire qu'on passe notre temps à faire manger aux gens ce qu'ils n'ont pas envie de manger. Ce qu'on devrait dire aux gens, c'est que le péché, c'est de leur faute. Vous, si vous péchez, c'est de votre faute. Et si je pêche, moi, j'en suis responsable. Ce n'est pas une excuse que de dire « c'est une maladie », ou « je ne l'ai pas fait exprès, c'est héréditaire, je l'ai hérité de mon grand-père Adam; je n'y puis rien, je suis un pauvre homme, faible. » L'ironie cynique du péché, c'est que ceux qui nous soutiennent dans le péché ne peuvent plus nous aider quand nous en subissons les conséquences. Ils nous empêchent de voir les conséquences. Ils nous mettent les mains sur les yeux pour nous empécher de voir le bourreau qui arrive, pour qu'on ne voie pas le trou noir dans la colline qui mène vers l'enfer. 5 D’autres PDF sur www.bible-foi.com Les mauvais amis -- les mauvais désirs et passions de la terre, les mauvais plaisirs -- nous empêchent d'obéir, nous éloignent du droit chemin mais quand on est loin, ils ne peuvent nous empécher d'en subir les conséquences. C'est une affreuse cruauté qui sent le dragon. Une trahison sans uploads/Religion/ les-quatres-saisons-de-la-vie.pdf

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  • Publié le Dec 05, 2021
  • Catégorie Religion
  • Langue French
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