LES ROIS D’ISRAËL ET DE JUDA ENSEIGNEMENTS POUR AUJOUR’HUI 1) Salomon, les élém

LES ROIS D’ISRAËL ET DE JUDA ENSEIGNEMENTS POUR AUJOUR’HUI 1) Salomon, les éléments d’un bon début 2) Salomon, les dessous de la dégringolade spirituelle 3) Roboam, s’occuper d’être fidèle plutôt que de vouloir surpasser autrui 4) Abijam, le roi au double visage 5) Asa, un roi engagé pour Dieu mais qui était vexé par les reproches 6) Josaphat, un roi engagé qui engage les autres pour Dieu mais qui s’associe parfois à ceux qui ne craignent pas Dieu 7) Joas, le mystère du mal 8) Achaz, le roi qui prend Dieu pour un distributeur automatique et qui fait sa propre sauce religieuse 9) Ezéchias, le réformateur courageux et fidèle Troisième roi d’Israël Salomon succède à son célèbre père le roi David. Salomon est le second fils que David a eu avec Bath-Schéba. Nous rappelons que le premier bébé avait été conçu lors de l’adultère entre David et Bath-Schéba, alors femme d’Urie qui était un des chefs d’armée de David. Cette grossesse inopportune avait amené David à comploter pour assassiner Urie, et il avait ensuite épousé la jeune veuve. Mais le bébé avait été frappé de maladie mortelle par Dieu pour corriger David et Bath-Schéba de leur péché. Salomon a donc été l’enfant suivant et son accession au trône montre la grâce de Dieu qui pardonne le péché confessé et élève le pécheur repentant. La royauté de Salomon est la plus éclatante de toute l’histoire du peuple d’Israël. La paix aux frontières, l’extension du pays, une augmentation très forte des richesses, une administration bien organisée et efficace, la centralisation du culte à l’Eternel à Jérusalem avec la construction du très célèbre Temple. Mais Salomon, c’est aussi le colosse aux pieds d’argile. Entre forces et faiblesses, nous lui ressemblons étrangement ! Pour commencer nous verrons les éléments qui ont fondé le bon début de son règne, des éléments dont nous pouvons tenir compte pour tous les nouveaux départs auxquels nous aspirons ou auxquels nous parvenons dans les carrefours de notre existence. 1) Régler leur compte aux ‘‘casseroles’’ que nous ont laissées nos parents Le chapitre 2 du livre biblique 1 Rois est consacré à cela. David avant de mourir a fait le bilan des personnes qu’il n’avait pu vaincre dans sa vie et qui avaient été source de problèmes, de désagréments ou même de drames. Si nous connaissons bien la vie de David nous savons que -le plus souvent- cela a résulté directement ou indirectement de ses propres erreurs, péchés ou manques de foi. Mais aussi des circonstances, desquelles nous dirions « c’est comme ça ». En tous cas David a demandé à son fils de régler les comptes. Il lui demande en quelque sorte de rompre avec les ‘‘casseroles’’ qui ont été les siennes, et de ne pas lui aussi les traîner toute sa vie derrière lui. >> En tant que parents il est utile de bien connaître nos forces et nos faiblesses, utile de faire un bilan de nos ‘‘casseroles’’, de nos ratés, des traits de caractère qui ont amené du trouble dans notre parcours. L’utilité est pour nos enfants, devenus adultes. Il est bon de pouvoir leur dire « tu vois j’ai souffert de ceci ou de cela, tel trait de caractère a été mon ennemi et m’a tant posé problème : ne fait pas les mêmes erreurs que moi, règle dès aujourd’hui leur compte à ce que moi je n’ai pu vaincre à l’époque ». Bien sûr les parents doivent discerner la maturité de l’adulte que leur enfant est devenu pour dire ces choses, en discerner le caractère constructif au bon moment et de la bonne manière. Mais le silence est sans doute le plus mauvais service à rendre à nos enfants. Par extension dans toute ‘‘paternité’’ il est utile de partager l’expérience de ses casseroles. Par exemple lorsqu’un couple expérimenté et ancré dans le Seigneur accompagne dans l’église un jeune couple ; quand un responsable d’église de longue date accompagne les pas des nouveaux responsables ; quand un chrétien mûr entoure un nouveau converti etc… SALOMON Les éléments d’un bon début Les rois d’Israël et de Juda Textes : 1 Rois chap. 2 à 7 2 Chron. chap. 1 à 3 En contrepartie chacun de nous est enfant de ses parents et a donc récolté d’un héritage spirituel où se mélanges forces et faiblesses. Nous pouvons identifier les ‘‘casseroles’’ de nos parents, ces péchés des pères qui souvent se transmettent à la génération suivante soit en reproduction soit en nœud problématique. Si nous voulons prendre ou reprendre un bon départ, occupons-nous avec le Seigneur et en suivant sa volonté de régler leur compte à ces casseroles familiales afin qu’elles ne ralentissent plus notre marche en avant pour Dieu. 2) Bien s’entourer Salomon s’est entouré de toutes parts de personnes de valeur, pour obtenir en quelque sorte une victoire personnelle grâce au support d’une équipe. Ainsi il a épousé la fille de Pharaon et conclu une alliance (chose que le texte biblique ne désavouera pas), le chapitre 4 fait état de tous les noms de ses administrateurs, fonctionnaires, chefs, ministres et autres, et le chapitre 5 nous présente Hiram qui l’aidera à construire le Temple. Bien s’entourer est le second élément du bon départ de Salomon. Bien s’entourer, cela a commencé par éliminer de son entourage les gens pernicieux, mauvais, doubles de cœur (les fameuses ‘‘casseroles’’ !). Quelles sont les personnes dont nous sommes entourés, et pour lesquelles cela mériterait de faire du vide parce que leur influence, leur fréquentation ou simplement leur présence et regard plombent notre marche avec Dieu à quelque part ? Comment et de qui bien m’entourer ? Gens avisés et personnes chrétiennes sincères sont à fréquenter ! 3) Chercher la face de Dieu Le troisième élément du bon début de Salomon c’est qu’il a cherché avec ardeur la face de Dieu, à Gabaon où il est allé offrir mille holocaustes. Il y a nécessité de certains temps forts spirituels. Des moments, qui seront peut-être uniques sous cette forme dans notre vie, mais qui seront déterminants. Un temps fort particulier pour chercher la face de Dieu. C’est peut-être un cursus d’études bibliques entrepris avec le pasteur, ou une période de lecture biblique et prière dense et concentrée, ou la participation à une semaine de ‘‘retraite spirituelle’’ (l’idée de se mettre en retrait du quotidien pour trouver Dieu de façon particulière). Notre vie spirituelle a besoin d’être jalonnée par quelques grands temps forts de recherche de Dieu. Et Dieu nous trouve ! Il a trouvé Salomon, lui a répondu et l’a béni. 4) Placer Dieu en premier C’est le dernier élément fondateur du bon début de Salomon. Dieu lui a dit « demande moi ce que tu veux, je te le donnerai ». Il n’a demandé ni la richesse, ni la victoire à la guerre, ni une bonne santé et longue vie mais il a demandé un cœur sage pour marcher selon Dieu. Enfin nous trouvons aussi que Salomon a commencé à bâtir le Temple dès la 4ème année de son règne, et que ce n’est qu’une fois celui-ci achevé qu’il s’est occupé de se construire une maison pour lui-même. Plaçons-nous Dieu en premier dans nos choix ? cherchons-nous d’abord à lui plaire à lui avant de nous satisfaire nous ? Qu’en est-il de notre piété au quotidien : dans la lecture de la Parole, la prière, l’église ? Si nous voyons que des éléments nous ont manqué dans nos divers ‘‘débuts’’ (couple, profession, vie d’église, vie de croyant…) il est toujours temps de prendre un nouveau départ. Et si ces choses sont bonnes pour commencer, sachons qu’elles sont bonnes et nécessaires aussi pour continuer et finir ! C’est ce que Salomon perdra hélas de vue. Si le règne de Salomon a été le plus éclatant, si ce roi a commencé spirituellement avec excellence, par contre la Bible nous apprend qu’il a très très mal terminé… Nous sommes les témoins d’une dégringolade spirituelle qui s’achève dans une ruine totale. 1) nos péchés de jeunesse La toute première femme que Salomon a épousée appartenait déjà à un peuple avec lequel l’Eternel avait interdit l’alliance par mariage : il s’agit de Naama, une ammonite, mère du roi Roboam qui succèdera à son père en qualité de fils aîné (1 Rois 14 v.21). Salomon n’était pas encore devenu roi à l’époque. >> chacun de nous a des péchés de ‘‘jeunesse’’, que ce soit notre âge physique ou notre âge de vie chrétienne. Dieu n’assomme pas Salomon pour ses péchés de jeunesse et c’est la manifestation de sa grâce et de sa patience. Nous aussi Dieu sait que nous avons du chemin à parcourir, et comme des enfants nous apprenons à marcher : aucun enfant n’apprend à marcher sans tomber, il en va ainsi pour nous et Dieu patiente et pardonne. Reconnaissons sa grâce dans nos propres vies avec nos propres péchés de jeunesse ! >> mais quand les péchés de jeunesse ne sont pas confessés et déracinés, ils s’étendent à toute notre vie comme une gangrène. La mauvaise uploads/Religion/ les-rois-disrael-et-de-juda-un-enseignement-pour-aujourdhui.pdf

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  • Publié le Jui 16, 2022
  • Catégorie Religion
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