DISCOURS SUR LES REVEILS RELIGIEUX (Finney Charles.) Avant-Propos. Biograph
DISCOURS SUR LES REVEILS RELIGIEUX (Finney Charles.) Avant-Propos. Biographie. I. Ce que c'est qu'un réveil religieux. II. Quand on doit s'attendre à un réveil. III. Des moyens de produire un réveil. IV. La prière efficace. V. La prière de la foi. VI. L'esprit de prière. VII. Etre rempli de l'Esprit. VIII. Assemblée de prière. IX. Moyens à employer à l'égard des pécheurs inconvertis. X. Il faut de la sagesse pour gagner des âmes. XI. Un ministre fidèle et sage aura du succès. XII. Comment il faut prêcher l'Evangile. XIII. Comment l'église peut seconder les ministres. XIV. Mesures à prendre pour favoriser les réveils. XV. Obstacles aux réveils. XVI. La nécessité et l'effet de l'union XVII. Fausses consolations données aux pécheurs XVIII. Directions à donner aux pécheurs. XIX. Instruction aux hommes convertis. XX. Instruction des nouveaux convertis. XXI. Les chrétiens déchus. XXII. Progrès dans la grâce. DISCOURS DE FINNEY SUR LES RÉVEILS RELIGIEUX Edition 1886 Avant-Propos «L’Eglise est dans une crise solennelle.... Il faut qu’il s’élève vers les cieux un cri général des chrétiens, comme le bêlement du troupeau, pour que le Berger s’approche de plus près de ses brebis. J’ai voulu rappeler ces pensées à mes frères protestants, en publiant les Discours de Finney sur les Réveils. Ces Discours n’ont pas, semble-t-il, la vogue chez les grands de l’Eglise; mais ce n’est nullement une preuve, bien s’en faut, qu’ils ne méritent le respect et l’attention des vrais chrétiens. L’homme regarde à l’apparence, mais l’Eternel regarde au coeur; l’homme est chatouilleux pour la forme et peu difficile pour le fonds; le chrétien fait l’opposé!» Celui qui écrivit ces lignes plaçait le Réveil de l’Eglise au-dessus de toute autre préoccupation. C’est dans le même esprit, et pour répondre à de nombreuses demandes, que nous nous sommes décidés à réimprimer le présent volume publié par lui il y a plus de quarante ans. Il n’a rien perdu de son actualité, loin de là! S’il y a jamais eu un moment où ces Discours ont été chez nous à l’ordre du jour, ce moment-là est arrivé. Genève, décembre 1885. LES EDITEURS. GENÈVE E. BEROUD & Cie, libraires, 2, Grand’rue. PARIS GRASSART, 2, rue de la Paix. FISCHBACHER & Cie, 33 r. de Seine. MONNERAT, 48, rue de Lille. CHASTEL, rue Roquépine. MARSEILLE Mme TOURN, 38, r. de la République. LYON VAUTRIN, 10, rue Lanterne. VEVEY B. CAILLE, libraire. Genève.—Imprimerie Maurice Richter, rue des Voirons, 10. Numérisation Yves PETRAKIAN Juin 2005 Copie autorisée pour diffusion gratuite uniquement Obligation d'indiquer la source http://456-bible.123-bible.com Ce livre est aussi disponible gratuitement au format Bible Online sur: http://123- bible.com CHARLES FINNEY Biographie COUP D’ŒIL SUR SA VIE {1} Charles Finney naquit en 1792 dans le Connecticut. Son éducation religieuse fut négligée à tel point qu’il n’eut connaissance des vérités évangéliques qu’à l’âge de 26 ans, quand il commença l’étude du droit. Encore, ces vérités lui furent-elles présentées par une église qui n’avait plus la vie. Finney, ardent à s’éclairer, suivait les réunions de prières, mais il ne tarda pas à constater avec surprise que les prières n’étaient point exaucées et que même on ne s’attendait guère à ce qu’elles le fussent. Les membres de l’église demandaient un réveil et affirmaient qu’en le demandant sincèrement, Dieu l’accorde; d’autre part, ils ne cessaient de gémir sur leur état lamentable. Finney ne savait que penser de leur sincérité; et quand on lui demanda s’il désirait que l’on priât pour lui: «Non, répondit-il, car je ne vois pas que vos prières soient exaucées.» Dès lors, il ne voulut plus d’autre guide que la Parole de Dieu qu’il étudiait avec ardeur. L’intelligence du jeune avocat avait saisi la vérité, mais son coeur n’était point encore gagné, lorsqu’un dimanche, dans l’automne de 1821, il prend la ferme résolution de donner son coeur à Dieu. La fausse honte s’empare alors de lui et son trouble augmente. Le mardi soir, il tremble à la pensée que s’il venait à mourir, l’enfer le recevrait. Le lendemain, sa conscience lui rappelle avec force sa promesse de donner son coeur à Dieu. «Pourquoi attendre? essaierais-tu de faire toi-même ton salut?» Il comprend alors que le salut est complet, achevé, qu’il ne s’agit plus que de l’accepter en renonçant à tout péché. «Je l’accepterai aujourd’hui même, ou je mourrai à la peine!» répond-il à la voix intérieure. Et après une lutte intense, dans un bois où il s’était caché avec soin, son orgueil lui est révélé; il le repousse alors avec une décision absolue. «Je ne quitterai pas ce lieu, se dit-il, quand même tous les hommes du monde et tous les diables de l’enfer s’assembleraient pour me regarder. Eh quoi? un pécheur dégradé comme je le suis aurait-il honte d’être surpris par un autre pécheur, implorant à genoux la miséricorde de son Dieu? Non, non! ce serait un trop grand péché!» Son coeur se brise; toutes ses résistances sont vaincues, et cette parole de l’Ecriture lui revient à l’esprit: «Vous me chercherez et vous me trouverez, après que vous m’aurez recherché de tout votre coeur.» {#Jer 29:13} Il s’en empare aussitôt. «Auparavant j’avais cru d’une foi d’intelligence, dit-il; il ne m’était jamais venu à l’esprit que la foi est un acte délibéré de confiance, non un état intellectuel. J’avais conscience en ce moment de me fier à la véracité de Dieu.» De retour au village, une paix inconnue remplit son âme. Mais il s’alarme bientôt de ne plus retrouver en lui le sentiment du péché. «J’aurai contristé le Saint-Esprit par mon importunité,» se dit-il. Cependant ses pensées se détournent toujours de lui-même pour se fixer sur Dieu avec une douceur, une paix, une joie inexprimables. Il ne peut manger; il veut chanter des cantiques, mais il lui semble que «son coeur est devenu liquide,» et sa voix se noie dans les larmes. Il passe l’après-midi à aider son patron; il ne l’évangélise pas; il n’y pense certainement pas; toute son attention est ailleurs; mais on verra plus loin comment il se comportera quand la pentecôte sera venue. La journée terminée, son coeur se fond de nouveau. «L’élan de mon âme était si puissant, dit-il dans ses Mémoires, que je me précipitai pour prier dans la chambre contiguë au bureau Il n’y avait ni feu ni lumière dans cette chambre; néanmoins elle me parut tout éclairée. Comme j’entrais, fermant la porte après moi, il me sembla que je rencontrais le Seigneur Jésus-Christ face à face. L’idée ne me vint pas, ni de longtemps, que c’était un état moral. Au contraire, il me semblait le voir comme j’aurais vu un autre homme. Il ne disait rien, mais il me regarda de manière à me faire tomber à ses pieds. J’ai toujours dès lors considéré ce phénomène comme un très remarquable état de mon esprit; car j’avais le sentiment de la réalité de sa présence et je tombai à ses pieds, sanglotant comme un enfant, et confessant mes péchés aussi bien que me le permettait mon émotion. Il me sembla que je baignais ses pieds de mes larmes; toutefois je ne me rappelle pas avoir eu distinctement l’impression de l’avoir touché. «Il faut que je sois resté longtemps dans cet état, car lorsque je fus rendu assez calme pour que l’entrevue prît fin, étant rentré dans le bureau, je trouvai que le feu s’était entièrement consumé. Mais comme j’étais sur le point de m’asseoir près de la cheminée, je reçus un baptême d’Esprit saint. Sans que je m’y fusse attendu, mon attention n’ayant jamais été dirigée sur ce point, le Saint-Esprit descendit sur moi avec une telle puissance que je me sentis comme pénétré de part en part, corps et âme. Je pouvais sentir l’impression comme d’une onde électrique parcourant tout mon être; onde sur onde d’amour, je ne saurais l’exprimer autrement. Il me semblait que ce fût le souffle même de Dieu. Je me souviens distinctement avoir éprouvé comme si j’étais éventé par d’immenses ailes. «Aucune parole ne saurait exprimer le merveilleux amour qui se répandait dans mon coeur. Je pleurai à haute voix d’amour et de joie. Ces ondes passaient, passaient sur moi, l’une après l’autre, tellement que je me rappelle m’être écrié: «Je mourrai si ces ondes continuent à passer sur moi.» Et j’ajoutai: «Seigneur, je n’en puis supporter davantage.» «Toutefois, je n’éprouvais aucune crainte de la mort.» «Il était tard dans la soirée quand un membre du choeur sacré, dont j’étais le directeur, vint au bureau pour me voir. Il me trouva pleurant à haute voix et me dit:» -«Monsieur Finney, qu’avez-vous?» -«Je ne pus lui répondre tout d’abord.» -«Souffrez-vous?» reprit-il. «Je fis un effort sur moi-même et je répondis:» -«Non, mais je suis si heureux que je ne puis vivre.» On conçoit l’étonnement de ce visiteur. Il sortit aussitôt et revint au bout de quelques instants avec un des anciens de l’église, homme grave et recueilli. Mais Finney ayant voulu expliquer dans quel état uploads/Religion/ ob-6bc1b3-discours-sur-les-reveils-religieux.pdf
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- Publié le Jui 05, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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