1 LES YOGA SUTRAS DE PATANJALI COMMENTAIRES *** Etude comparative et ésotérique

1 LES YOGA SUTRAS DE PATANJALI COMMENTAIRES *** Etude comparative et ésotérique du sanscrit, d'après les œuvres d'Alice Ann Bailey, De William Quan Judge, d'I.K. Taimni, de Phan-Chon-Tôn, Ainsi que de Swami Vivekânanda, Charles Johnston, Ganganatha Jha et James Haughton Woods. A la lumière de l'enseignement du frère tibétain Djwal Kuhl C. M. bouddhi@live.fr 2012 2 REMERCIEMENTS *** Infinie Gratitude au frère tibétain Djwal Kuhl, A l'aide Hiérarchique, Maître Morya et Maître Koot-Houmi *** à E.G., L.M. et P.S. Pour m'avoir apporté votre aide pour la présentation de cet ouvrage. *** à l'Ecole de sagesse Helenna Petrovna Blavatsky, Alice Ann Bailey, Ainsi qu'au travail formidable représenté ici en grande partie de Phan-Chon-Tôn. *** William Quan Judge, I.K. Taimni, James Haughton Woods, Ganganatha Jha, Swami Vivekânanda Charles Johnston Swami Hariharananda Aranya, Mark O. Garrison, Stephen Phillips, Marc Alain Descamps, Win van Den Dungen et P. Van Dieren, E. Philippaerts et D. Wiche, 3 Yogi Madhvacarya & Michael Beloved, Et Chip Hartranft. 4 SOMMAIRE Cette étude est subdivisée en quatre pâda, qui sont : I. LIVRE 1 – SAMADHI PADA ou Le Problème de l'Union Définition des natures inférieure et supérieure Les obstacles et leur suppression Exposé du système du Raja-Yoga. P.58 II. LIVRE 2 – SADHANA PADA ou Les Degrés conduisant à l'Union Les cinq obstacles et leur suppression Définition des huit moyens P. 283 III. LIVRE 3 – VIBHUTI PADA ou L'Union réalisée et ses résultats La méditation et ses stades Vingt-trois résultats de la méditation P. 482 IV. LIVRE 4 – KAIVALYA PADA ou L'Illumination Conscience et forme Union ou Fusion. P. 679 SYNTHESE P.768 GLOSSAIRE P.792 5 PROLOGUE Si l'initiation humaine ne se limite pas au yoga, bien des incarnations sous des identifications différentes quant au statut social et en genre sexué, en croyance religieuse ou chamanique... etc... sont nécessaires pour parvenir au sentier de l'initiation… puis pour y progresser. Le yoga de Patanjali appartient au sentier, il peut être considéré comme une part d'intelligence, de perfectionnement et d'activité dans l'initiation humaine en tant que moyen de guidance dans l'avancée sur le sentier. L'âme devenue par l'union, "pilote" du mental (lui-même pilote des corps subordonnés). Par la suite l'initiation supérieure résultera de la "conscience Samadhi" qui aura pu être obtenue par la pratique. Après que l'homme se soit rendu compte pour lui de la nécessité de retrouver ses "racines du ciel" ou plutôt ses "racines des cieux", dont il était originaire, de longs millénaires se sont passés à imaginer, essayer et adopter des méthodes qui devaient nécessairement aboutir à une formidable science de l'union, appelée "yoga" (de "juj" : lien, ou joint), science ou technique de l'union, c'est à dire du "lien", le mot sanscrit "Yuj" ayant donné chez nous naissance au latin Jugere (joindre) qui donna le français Joug, ce qui lie, joint ou unit deux animaux de trait afin d'augmenter leur force, mais le Sanscrit n'a-t-il pas son origine dans les langues des peuples Aryens qui venaient de l'est et du nord de l'Europe (sur cette épopée là, lire de Papus : Traité élémentaire de science occulte (1888), Paris). Il s'était agi au départ de l'Union de la conscience de l'homme à son corps physique, et de là par ses corps éthériques... se firent jour les formes aboutissant longtemps après... au Hata-yoga. Sous la troisième race racine, la première race véritablement "humaine" depuis le milieu de cette race voici 18 millions d'années... Les premières formes de ce yoga physique visaient simplement à la survie des corps, à l'apprentissage de la respiration, de la digestion, des moyens de perception, de la conscience plus nette des limites du soi et de ce qui n'était pas le soi... puis insensiblement les milliers de millénaires passant, ce système de "yoga" (le "mot" ou son ancètre était alors senzar… et donc imprononçable aujourd'hui... son sens quasi identique...) ce système, donc, élimina les formes anciennes et archaïques rendues obsolètes par le perfectionnement du contrôle de soi, la nature humaine ayant entre temps intégré comme 6 "fonction" tout ce qui autrefois manquait pour assurer la bonne marche des corps. La quatrième race Atlantéenne, héritière dès son départ d'une bonne maîtrise corporelle (laquelle serait considérée comme "insuffisante" de nos jours..), et qui pêchait par absence de contrôle émotionnel l'inscrivit par sa technique la plus puissante, celle de l'adoration, de la dévotion aux "divinités" (les dévas), alors encore bien présentes, visibles et audibles, comme l'objectif des personnalités les plus avancées, et c'est encore tout au moins en ce qui est relatif à la "maîtrise de soi", en partie l'objectif de certaines classes sociales se considérant encore voici peu comme l'élite de notre civilisation. Sous notre actuelle cinquième race racine, la maîtrise de soi émotionnelle une fois acquise, l'évidence du contrôle des pensées s'imposait à tous les aspirants "penseurs", qu'ils soient philosophes ou moines ou simples clercs – bref, à toute personne se voulant instruite, et ce fut la nécessité naturelle, après la maîtrise des corps physiques et émotionnels, de maîtriser le corps mental et les pensées qui imposa le Rajah Yoga, et une longue lignée de sages découvrit et expérimenta l'observation des pensées en toutes circonstances, et s'appuyèrent sur les Yogas des races précédentes, qui normalement, pour le prétendant à la maîtrise de l'intellect devaient être au préalable maîtrisées. La méthode d'union expérimentée par cette lignée de Sages Yogis transmise depuis des temps immémoriaux devait finalement être un jour couchée par écrit. Cette nécessité était due à l'arrivée de l'âge de Kali et à la dégénérescence des facultés supérieures, spirituelles et mémorielles des êtres humains, il était à craindre une rupture de la transmission orale, cela avait plusieurs fois été tout proche de se produire, des instructeurs déjà trop âgés ne trouvant pas de continuateur spirituel à leur niveau et devant se résoudre à faire apprendre par cœur non plus à un seul mais à plusieurs disciples, à chacun une partie de l'œuvre jusque-là transmise oralement de maître à disciple, avec le risque d'oublis, d'accidents et de tout type de danger de voir endommager le support mémoriel humain de la science du yoga. Patanjali à donc mis en phrases courtes et concises l'indispensable de ce qui devait impérativement se transmettre, à charge de chaque disciple de se "former" au contact du maître précédent et du texte, puis d'acquérir de l'expérience et de devenir maître à son tour selon son aptitude, et sa compréhension. La science du Yoga ainsi dégagée des limitations de la transmission orale pouvait se répandre au gré des traducteurs et des 7 pérégrinations des disciples les plus doués, devenant ou devenus Maîtres Yogis eux-mêmes. C'est la base de ce savoir qui nous est parvenue, enrichie de millénaires d'interprétation et de compréhension, on pourra dire aussi "coloration", des multiples expériences de multiples maîtres ayant depuis lors, comme leurs grands anciens, approché ou réalisé l'union. Le but envisageable aujourd'hui n'est plus seulement cela, l'espèce humaine ayant malgré les apparences actuelles dues au Kali yuga, formidablement et inespérément avancé, bien plus vite que le plan établi pour chaque race, il se trouve que le but de contrôle du mental est en grande partie réalisé par les penseurs les plus avancés et que par la construction de l'antahkarana il est possible de "joindre" le SOI le plus élevé et donc de réaliser l'objectif préalablement prévu dans le plan pour l'humanité de la cinquième ronde... Par une pratique consciente du Samadhi et un fonctionnement du mental maintenu fermement dans la lumière de susciter l'éveil du mode intuitionnel normalement dévolu à l'humanité de la ronde suivante. Il semble évident que tous les "incarnés" de notre quatrième ronde ne sauront y parvenir, ni même en saisir l'utilité, et qu'ils n'enfreindront en cela aucune "loi divine", ni n'encourront de réprobation Karmique s'ils ne réalisent pas un objectif prévu de longue date pour bien plus tard que leur actuel "sentier de retour". Le but maintenant accessible est supérieur à l'Âtman (ou âme) lui même. Il est de dépasser en Samadhi, le plan monadique, celui qui est atteint par les maîtres du 6ème degré (selon la théosophie) et de "poser" la racine de l'être sur le sous-plan premier du plan physique cosmique et de là... envisager le "devenir libre" ainsi que les plus grands chercheurs de vérité du passé l'ont entrepris, libre du monde dense dans sa totalité, fut elle la plus élevée.. ce qui, cité par Alexandra David Neel, la "Dame de Digne"... dans son "Initiations Lamaïques", éditions Adyar, p. 198, le réel Yoga ne consistant pas à transmettre des connaissances, aussi élevées soient-elles, mais bien à transmettre le "pouvoir", la capacité... de les acquérir par soi-même, le pouvoir de savoir, le pouvoir de vouloir et le pouvoir d'aimer... Tout ce qui amène l'homme au plus proche du divin originel enrichi de l'essence du meilleur de tout ce qu'il a été en tant qu'humain au cours de milliers de vies. Nous sommes des Dieux, c'est un fait, et ce fait a été affirmé voici deux millénaires par le CHRIST, l'instructeur des anges et des hommes. Le Rajah Yoga est une méthode uploads/Science et Technologie/ commentaires-des-yogas-sutras-de-patanjali-cedric-metral.pdf

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