des animaux République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de L’ense
des animaux République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de L’enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université Mohammed Seddik Ben Yahia - JIJEL Faculté : des Sciences de la Nature et de la Vie Département : de la Biologie Moléculaire et Cellulaire 3e Année Licence Biochimie Module : Génie Génétique Exposé sur : le clonage reproductif Préparé par : Boufligha Oumaima Boufenzioua Hayem Soltani Safa L’année universitaire : 2020-2021 Sommaire 1) Introduction......................................................................................................1 2) Principe............................................................................................................2 3) Les types........................................................................................................2-3 4) Les applications...............................................................................................3 5) Inconvenients................................................................................................3-5 6) Conclusion.......................................................................................................5 7) Référence.........................................................................................................6 1) Introduction Le clonage animal a permis à ce jour la naissance d’animaux viables chez plus d’une dizaine d’espèces de mammifères. Ces succès démontrent que le noyau d’une cellule adulte différencié peut retourner à un état de type embryonnaire, puis récapituler complètement les étapes du développement. Cette possibilité, souvent désignée par le terme de reprogrammation demeure encore peu comprise. Son exploitation fait l’objet de nombreux débats éthiques non seulement chez l’homme mais aussi maintenant chez l’animal compte tenu des applications qui commencent à voir le jour. Le clonage reste toutefois aujourd’hui avant tout une technique de recherche utilisée pour définir la part de l’épigenèse dans la réalisation d’un programme de développement et mieux comprendre la nature des remaniements de structure et de fonction que subit le noyau au cours de la reprogrammation (Jouneau et Renard, 2006). Le clonage animal est une technique de reproduction artificielle qui permet de générer un organisme génétiquement identique à son "parent". L’exemple le plus connu est celui de la brebis Dolly, qui a été créée à partir d'une seule cellule d'oreille de brebis, et qui portait la même identité génétique que son parent clone, c'est-à-dire que les cellules des deux animaux contenaient des chromosomes avec la même séquence d'ADN. Le clonage reproductif animal contribue à dévoiler et par là à mieux connaître, la part du développement fœtal dans l’apparition à l’âge adulte de physiopathologies par ailleurs prévalentes chez l’homme ; quant au clonage thérapeutique animal, il révèle de nouvelles propriétés des cellules embryonnaires souches (McLaren, 2002). Certaines objections au clonage animal (par exemple, l'impact du clonage sur la population d'animaux non désirés) peuvent être facilement traitées, tandis que d'autres (par exemple, la santé des animaux clonés) nécessitent une attention plus sérieuse de la part du public et des décideurs politiques (Fiester, 2006). 1 2) Principe Il y a plusieurs techniques de clonage animal. Dans cette réponse, nous ferons référence à la méthode la plus connue, le clonage par transfert de noyaux de cellules d’adulte, et qui a notamment été utilisée pour le clonage de Dolly. Cette technique consiste à remplacer le noyau d’un ovule par celui d’une cellule quelconque prélevée sur l’organisme du donneur. Cette étape produit un "zygote", qui est le tout premier stade de développement du nouvel organisme, le stade "une cellule". L’embryon qui se développe à partir de ce zygote est ensuite implanté dans l’utérus d'une mère porteuse, au sein duquel il va poursuivre son développement embryonnaire jusqu’à devenir un fœtus (Pennisi et Williams, 1997). 3) Types 3.1. Le clonage par scission d'embryon Ce procédé est le plus facile à mettre en œuvre et, sans doute, le plus efficace. Il consiste à déclencher artificiellement in vitro ce qui se produit à l'état naturel chez les mammifères en cas de gémellité vraie (jumeaux monozygotes). Lorsque l'embryon fécondé se divise en deux cellules, on sépare celles-ci de façon que chacune d'elles produise à son tour un embryon. La scission de l'embryon de mouton ou de vache permet des taux de gestations gémellaires élevés (plus de 60 %). « Mais l'opération ne peut être renouvelée sur les demis (ou quarts) d'embryons obtenus, car les cellules qui ont été séparées se trouvent déjà engagées dans le programme de développement. » (Guillemette, 2006). La faisabilité de cette méthode a été récemment démontrée chez le primate. L'objectif était de créer une fratrie composée d'animaux parfaitement identiques pouvant servir de modèles de maladies ou de cobayes pour l'expérimentation thérapeutique. 2 3.2. Le clonage par transfert nucléaire Il consiste à introduire, dans le cytoplasme d'un ovule non fécondé dont on a retiré le matériel nucléaire, le noyau d'une cellule provenant d'un embryon, d'un foetus ou d'un organisme adulte. « On cherche à leurrer le cytoplasme de l'ovocyte qui tente alors d'organiser le nouveau noyau pour lui redonner ses caractéristiques embryonnaires. » (Vignon et al, 2008). On peut utiliser des cellules embryonnaires à un stade où elles sont encore peu différenciées (embryon de 32 à 64 cellules). Il est alors théoriquement possible de reproduire un embryon en autant d'exemplaires qu'il compte de cellules pourvoyeuses de noyaux. Cet artifice est utilisé depuis une douzaine d'années pour produire des clones chez les principaux mammifères d'élevage, 6 à 10 % des embryons reconstitués aboutissant à une naissance. Plus récemment (1997), l'opération a été réussie avec des primates (Vermersch, 2003). L'utilisation de cellules déjà différenciées prélevées sur un individu adulte permet de disposer d'une source illimitée de noyaux. Comme l'indique Jean-Paul RENARD, une simple biopsie de quelques millimètres carrés suffit pour fournir plusieurs milliers de cellules. Mais l'opération est alors plus aléatoire car l'activité de ces noyaux doit nécessairement être reprogrammée pour leur faire acquérir les caractéristiques de noyaux d'embryon. Ce clonage par transfert de noyau de cellule somatique prélevée sur un individu adulte est celui qui a abouti à la naissance, en juillet 1996, de la brebis Dolly. Depuis cette date, les experiences se sont multiplies (Folscheid, 2006). 4) Application Le clonage animal a des applications très variées. Il est utilisé dans l’élevage ou pour reproduire des animaux de compagnie. Il est aussi envisageable qu'il soit utilisé pour préserver des espèces en danger. Le développement de techniques de clonage a aussi beaucoup étendu notre connaissance scientifique des processus de développement, de spécification cellulaire, ainsi que du fonctionnement des cellules souches. Finalement, il y a de nombreuses perspectives médicales pour les techniques de clonage, comme la production d’organes ou de cellules souches qui contiendrait la même information génétique que celle du patient, et ne seraient donc pas soumis aux problèmes de rejets (Jordan, 2002). 3 5) Conclusion En conclusion, le clonage animal est une technique qui a un grand potentiel dans diverses applications comme l’exploitation agro-alimentaire, la préservation d’espèces et de variétés animales, la recherche et la médecine. Néanmoins, les limitations techniques et les questions éthiques associées à ce procédé restent controversées. Les avancées techniques permettront certainement d’améliorer certaines limitations du clonage, mais les inconvénients relatifs à la perte de variabilité des populations obtenues par cette méthode resteront toujours un élément à prendre en compte lors d’applications plus extensives de cette technique, sans oublier les aspects liés aux problèmes éthiques et moraux. 4 6) Référence Fiester, A. (2006). Evaluating the Case Against Pet Cloning. Folscheid, D. (2006). Après Dolly, l'«effet Dolly». Cites, (4), 95-106. Guillemette, A. M. (2006). Les enjeux éthiques du clonage humain reproductif. Jordan, B. (2002). Le business du clonage. M/S: médecine sciences, 18(12), 1215-1218. Jouneau, A., & Renard, J. P. (2006). Le clonage animal et son apport à la recherche médicale. Médecine Thérapeutique/médecine de la reproduction, 8(4), 259-267. McLaren, A. (2002). Le clonage (Vol. 2). Council of Europe. Pennisi, E., & Williams, N. (1997). Will Dolly send in the clones?. Science, 275(5305), 1415-1416. Vermersch, D. (2003). A propos du clonage animal. Études, 399(7), 27-36. Vignon, X., Heyman, Y., CHAVATTE-PALMER, P., & Renard, J. P. (2008). Biotechnologies de la reproduction: le clonage des animaux d’élevage. 5 uploads/Science et Technologie/ expose-de-genie-genetique-converti 1 .pdf
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- Publié le Oct 16, 2021
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