DU MÊME AUTEUR La Mort décodée, Exergue, 2008 ; Guy Trédaniel éditeur, 2011. Le
DU MÊME AUTEUR La Mort décodée, Exergue, 2008 ; Guy Trédaniel éditeur, 2011. Les Preuves scientifiques d’une vie après la vie, Exergue, 2008 ; J’ai Lu, coll. « Aventure Secrète », 2016. Histoires incroyables d’un anesthésiste-réanimateur, Le Cherche Midi, 2010. La Médecine face à l’au-delà, Guy Trédaniel éditeur, 2010. Les 7 Bonnes Raisons de croire à l’au-delà, Guy Trédaniel éditeur, 2012 ; J’ai Lu, coll. « Aventure Secrète », 2015. Les 3 Clés pour vaincre les pires épreuves de la vie, Guy Trédaniel éditeur, 2013. 4 regards sur la mort et ses tabous : soins palliatifs, euthanasie, suicides assistés et expériences de mort imminente, Guy Trédaniel éditeur, 2015. La Mort expliquée aux enfants mais aussi aux adultes, Guy Trédaniel éditeur, 2015. Pour contacter l’auteur : www.charbonier.fr. © Guy Trédaniel éditeur, 2017 ISBN : 978-2-8132-1475-1 www.editions-tredaniel.com www.facebook.com/editions.tredaniel Tous droits de reproduction, traduction ou adaptation, réservés pour tous pays. Avant-propos Il m’a fallu plus de trente ans de recherches et de réflexions pour proposer le modèle révolutionnaire du fonctionnement de la conscience qui est exposé dans ce livre. On peut dire que le 15 décembre 2014 est une date historique. Ce jour-là, la médecine française reconnaît enfin dans un document officiel d’État l’existence d’un nouveau concept, à savoir celui d’une conscience totalement indépendante de la matière qui agit sur le cerveau à la manière d’un nuage électronique sur un ordinateur. Dans la thèse de doctorat en médecine de François Lallier 1, que j’ai eu le plaisir de diriger, cette hypothèse avant-gardiste permet de comprendre et d’accepter les expériences vécues par certaines personnes au cours de leur arrêt cardiaque. J’ai nommé conscience intuitive extraneuronale ou CIE cette source indestructible d’informations qui fait de chacun d’entre nous un être unique, éternel et totalement relié aux différentes énergies spirituelles de l’Univers. Mais cette CIE n’est pas qu’une simple abstraction servant à expliquer aisément des événements incompris et totalement rejetés par les dogmes de la pensée matérialiste. Nous verrons dans cet ouvrage que cette modélisation originale débouche sur des applications cliniques pratiques et change du tout au tout nos conceptions les plus élémentaires sur l’essentiel de nos vies : notre moi le plus intime, nos relations aux autres, mais aussi la place que nous tenons dans l’Univers. 1. Lallier F., Facteurs associés aux expériences de mort imminente dans les arrêts cardio-respiratoires réanimés, thèse de doctorat en médecine, Reims, 2014. Avertissement Tous les témoignages rapportés dans cet ouvrage sont authentiques ; ils m’ont été personnellement adressés par écrit ou confiés lors d’entrevues. À la demande de certains témoins, j’ai supprimé toute indication qui aurait pu permettre de reconnaître les personnes impliquées. 1 La conception classique de la conscience Pour la majorité des gens, être conscient revient à avoir la perception de sa propre existence tout en ayant la possibilité de se repérer dans le temps et dans l’espace : Je sais que je vis, je sais qui je suis, où je suis, où j’en suis de ma vie, et donc je suis conscient. Cette façon de concevoir la conscience impose de capter des informations relatives à notre environnement. Nos cinq sens permettent de le faire avec les performances qui leur sont propres. Mais celles-ci ont leurs limites. Par exemple, notre odorat est quarante fois moins élevé que celui d’un chien et un aigle penserait probablement être devenu aveugle si sa vision était subitement réduite à la nôtre. Cette forme de conscience analyse et mémorise. Elle évalue et mesure. Elle autorise ou interdit la captation de données. Cette sorte de censure qui filtre les informations perçues est la base du principe des illusions d’optique. Le cerveau va trier et traiter des informations visuelles pour reproduire une image ou une scène qui lui semble logique en fonction des souvenirs stockés. On l’aura facilement compris, plus les apprentissages seront importants, plus toutes ces analyses seront riches et abondantes, et plus les blocages des perceptions dissonantes seront forts. Nos organes sensoriels envoient des milliards de données à nos neurones, qui les assimilent et les traitent par l’intermédiaire d’échanges biochimiques et électriques. J’ai nommé conscience analytique cérébrale ou CAC cette forme très « conventionnelle » de conscience. En définissant plus loin la conscience intuitive extraneuronale (CIE), nous verrons que la CAC ne peut que bloquer les informations qui s’y rapportent. En effet, celles-ci sont trop dissonantes pour être acceptées par la CAC. 2 La reconnaissance médicale de la conscience intuitive extraneuronale Avant de détailler la modélisation originale que je propose, commençons par exposer sa validation médicale. Celle-ci est le fruit d’une rencontre faite en 2011 avec François Lallier, un jeune étudiant en médecine du CHU de Reims qui travailla pendant trois ans sous ma direction sur un sujet qui m’est cher : les EMI 2. Le 15 décembre 2014, François, devenu depuis un ami, put soutenir sa thèse de doctorat. Et celle-ci fut couronnée de succès puisqu’elle reçut une récompense maximale : mention très honorable avec félicitations du jury. Son étude repose sur 118 dossiers de patients ayant été réanimés d’un arrêt cardiaque. Dix-huit (soit 15,3 %) de ces rescapés sont des « expérienceurs 3 », selon les critères de Greyson 4. L’étude analytique transversale de cette thèse porte sur la période de 2005 à 2012 au CHU de Reims. Les antécédents médico-chirurgicaux et les traitements habituels de ces patients ont été recueillis. La conclusion de cette étude stipule : les EMI sont relativement fréquentes dans les ACR 5 (15,3 %). Aucune augmentation significative des EMI n’a été mise en évidence chez les patients ayant des antécédents psychiatriques, neurologiques ou cardio-vasculaires. Il y avait en revanche significativement moins souvent d’EMI chez les sujets prenant des traitements au long cours, en particulier des bêtabloquants 6 ou des benzodiazépines 7. Outre l’importante fréquence du phénomène, que l’on connaissait déjà, les travaux de François Lallier attestent que l’EMI n’est ni liée à une maladie psychiatrique, ni en rapport avec un traitement psychotrope. Cette conclusion permet donc d’écarter plus facilement l’explication hallucinatoire chère aux matérialistes. Plus révolutionnaires encore, certains morceaux choisis de cette thèse, que je rapporte ici, officialisent mon concept de CAC et de CIE ainsi que mon appellation d’expérience de mort provisoire, EMP, qui est sémantiquement plus adaptée que le terme EMI. En effet, la mort clinique est déclarée quand il n’y a plus aucune activité électrique décelable au niveau du cortex cérébral : l’EEG 8 est plat. On sait que, lors d’un ACR, il y a une période incompressible d’au moins deux minutes pour faire repartir un cœur par les manœuvres classiques de réanimation, et ce dans le meilleur des cas. Il est évident que, lorsque les secours médicaux interviennent à domicile ou sur la voie publique, la durée de l’ACR dépasse largement ces fameuses deux minutes. Or des études 9, publiées en 2001 et 2002, ont démontré qu’un EEG devenait plat dans les 15 à 20 secondes qui suivaient le dernier battement d’un cœur arrêté. On peut donc facilement en déduire que toutes les personnes qui ont connu un arrêt cardiaque sont bien revenues d’une mort clinique ; elles n’étaient pas proches de la mort (NDE) ou en mort imminente (EMI), elles étaient bel et bien dans un état de mort provisoire (EMP). Il est vrai que ces travaux, qui authentifient la mort clinique au moment de l’ACR, dérangent les défenseurs de la théorie matérialiste du « cerveau-sécréteur de conscience ». Mais les faits sont là, et ils sont particulièrement têtus : certains expérienceurs sont en mesure de décrire leur réanimation avec une singulière acuité alors que leur cerveau ne fonctionnait plus. Pour qui veut persister dans un dogme contradictoire qui revient à reconnaître qu’une voiture roule plus vite avec un moteur éteint, il n’y a qu’une seule issue possible : nier les faits constatés ! Mais, au-delà de ces polémiques stériles sur le faux problème de la définition de la mort, revenons sur les extraits significatifs de la thèse de François Lallier : « Pour les EMI survenant au cours d’arrêts cardio-respiratoires, certains auteurs préfèrent parler “d’expériences de mort provisoire”. C’est d’ailleurs dans cette situation clinique que les EMI ont la plus grande incidence 10. » « Pour expliquer les EMI, le Dr Charbonier a émis l’hypothèse de l’existence d’une autre forme de conscience, la conscience “intuitive extraneuronale”. Cette dernière ne pourrait s’activer que lorsque notre puissante conscience “analytique”, reliée à nos 5 sens, diminue son influence, comme a fortiori dans les états pathologiques entraînant une dysfonction cérébrale. Cette théorie rejoint la position de certains auteurs, avançant que les EMI prouvent l’origine extracérébrale de la conscience. Pour eux, le cerveau agirait alors comme un “émetteur-récepteur” d’une conscience extracorporelle 11. » « Nous observons dans notre étude une baisse croissante de la fréquence des EMI au fur et à mesure de l’enseignement scolaire (primaire/secondaire/enseignement supérieur). Le niveau d’étude augmentant la puissance de la “conscience analytique”, la “conscience intuitive” aurait du mal à se libérer et les EMI seraient moins fréquentes. Le principe est identique en ce qui concerne l’augmentation de la fréquence des EMI chez des patients ayant déjà reçu une information uploads/Science et Technologie/ la-conscience-intuitive-extraneuronale-pdfdrive.pdf
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- Publié le Jul 03, 2021
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