LA REDACTION SCIENTIFIQUE Plan 1. Pourquoi la rédaction scientifique 2. Qualité

LA REDACTION SCIENTIFIQUE Plan 1. Pourquoi la rédaction scientifique 2. Qualités du style scientifique 3. Le stage de fin d’études 4. Le mémoire de fin d’études Pourquoi la rédaction scientifique ? Préparer à la rédaction du mémoire de fin d’études Initier à la rédaction d’articles, de rapports et autres documents scientifiques Contribuer la préparation à la vie professionnelle, notamment scientifique Apprendre à rédiger permet d’apprendre à mieux lire. L’intérêt scientifique d’un texte bien rédigé, c’est-à-dire précis, clair et concis, apparaît facilement. L’expérience montre qu’il y a souvent une cohérence entre le fond et la forme : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement ». Une présentation soignée est une composante essentielle de la qualité d’un travail scientifique; elle en rend la lecture facile et agréable, met le lecteur dans une disposition d’esprit favorable pour apprécier le contenu. La rédaction scientifique a pour objectif : - de transmettre un message scientifique; - d’être lu. Qualités du style scientifique Les principales qualités d’un travail scientifique sont : - La précision Elle traduit la rigueur scientifique. Celle-ci doit marquer un travail scientifique depuis son élaboration jusqu’à son terme. Elle doit marquer aussi bien le matériel et les méthodes que les résultats. - La clarté Un travail scientifique n’est pas seulement destiné à être publié; il est surtout destiné à être lu. Il importe d’écrire dans un langage clair et simple (utiliser des mots et une syntaxe simples, justes) - La concision (brièveté) Elle permet d’éviter les répétitions, les redondances, les expressions creuses. Il convient de ne pas répéter les résultats dans la discussion ou des passages de l’introduction dans la discussion. LE STAGE DE FIN DE CYCLE Pourquoi le stage ?  Le stage permet aux étudiants de confronter les connaissances théoriques à la réalité pratique du milieu rural, de prendre connaissance de leurs insuffisances ou des adaptations qu'elles supposent en fonction de la réalité.  L'étudiant passe du "milieu scolaire" à celui du "paysan" où l'expérience prime. Il doit en résulter une attitude de modestie et d'humilité des étudiants devant leur savoir scolaire. Il est important de prendre connaissance de la relativité des connaissances acquises, de la nécessité de les actualiser en permanence ou de les adapter aux situations variées de toute vie professionnelle.  Le stage offre l'occasion d'une observation approfondie du milieu rural  Il développe l'esprit d'analyse et de synthèse chez l'apprenant  Il est l'acquisition d'une expérience professionnelle  Il aboutit à la confection du document final pour l'obtention du diplôme. Ü Avant le stage Réussir à la première phase des examens Participer à la rencontre Direction des études - finalistes Retirer la fiche de stage et la convention de stage Chercher un lieu de stage Se préparer psychologiquement à aller sur le terrain Se préparer matériellement : Habillement Équipement Fournitures … Ü Pendant le stage 1. Observer : l'organisation et le fonctionnement du service (de même que sa place et son rôle, ses liaisons avec d'autres services); - les documents utilisés, les méthodes de classement de ces documents; - les méthodes de travail (leur rapidité, leur efficacité). 2. Participer à la vie du service : - étudier le climat social, les relations humaines et hiérarchiques; - exécuter le travail confié; - réclamer du travail éventuellement; - s'informer (ne pas hésiter à prendre contact avec tous ceux qui peuvent fournir une information). 3. Se documenter : - sur le service (historique, organigramme, statut…); - sur le thème (livres, articles, études, rapports, cartes, enquêtes, interviews). 4. Organiser son travail (avec l'aide du Directeur de stage) - déterminer le sujet; - élaborer un plan détaillé; - tenir des fiches ou un cahier de stage. Par exemple Date Activités Objectifs Résultats Observations Ü La redaction C’est la phase la plus ardue de la réalisation d’un document scientifique. L'utilisation d'un micro-ordinateur est aujourd’hui indispensable. La tendance naturelle est de retarder le plus possible le moment de la rédaction. Il convient aucontraire de rédiger au plus tôt les sections déjà prêtes et de soumettre ces premiers textes pour avis au directeur, afin de profiter de ses remarques sur la manière de rédiger. - Prévoir suffisamment de temps - Respecter les normes et consignes données - Corriger - Multiplier - Relier - Déposer à temps CHAPITRE 7 LA RÉDACTION ET LA RÉALISATION MATÉRIELLE Idéalement, un mémoire, une thèse ou un article scientifique doivent rendre compte d’un travail de recherche, mais non de l’histoire de cette recherche, des hésitations rencontrées dans le choix du sujet ou de la question principale, des hypothèses qui se sont révélées fausses, des difficultés à les vérifier, etc. Dans un document scientifique, le chercheur expose sa démarche et ses résultats, comme s’il avait réussi d’emblée à se poser les bonnes questions et à y répondre correctement en trouvant les bonnes pistes à explorer avec les bons outils. Mais en pratique, on est parfois obligé de raconter un peu la cuisine interne de la recherche pour justifier des résultats encore insuffisants et une thèse trop peu étayée. I — LA RÉDACTION C’est la phase la plus ardue de la réalisation d’un document scientifique. Celle qui consiste à orchestrer un matériel toujours trop abondant et foisonnant. Alors que la recherche documentaire et la réflexion visaient à élargir les horizons, il faut maintenant au contraire faire des choix et converger vers un texte cohérent. L’objectif moyen pour un mémoire de DEA est d’écrire environ 60 à 80 pages tapées en interlignes simples. L’essentiel est cependant moins la quantité que la qualité : 50 pages de bonne qualité peuvent suffire. Pour une thèse, la tendance est à la réduction du nombre de pages : 300 pages est désormais la norme. L'utilisation d'un micro-ordinateur est aujourd’hui indispensable. La tendance naturelle est de retarder le plus possible le moment de la rédaction. Il convient au contraire de rédiger au plus tôt les sections déjà prêtes et de soumettre ces premiers textes pour avis au directeur, afin de profiter de ses remarques sur la manière de rédiger. Il ne s’agit pas d’écrire un article pour un quotidien ou un magazine, ni un livre grand public, mais de rédiger un texte scientifique destiné à un jury composé de chercheurs confirmés ou, pour un article, des lecteurs avertis. La réalisation d’un document scientifique — Frédéric HÉRAN — Université de Lille I — 57 — 1. LA STRUCTURE Elle est conventionnelle et logique. Il convient de s’y plier. Le plan On distingue en général, par ordre d’importance décroissante, les parties, chapitres, sections, sous-sections et paragraphes. Ces cinq niveaux suffisent pour des textes même très longs. Pour qu'un plan soit cohérent, chaque niveau de titre doit pouvoir se lire de façon logique : par exemple, en lisant successivement les titres des parties, on doit comprendre le raisonnement d'ensemble suivi. De même, en lisant les titres des chapitres dans une partie, puis des sections d'un chapitre, etc. Il ne faut pas chercher à tout prix à faire un plan académique en trois parties à chaque niveau de titre. Mais il convient néanmoins d’éviter un nombre trop foisonnant de parties et de chercher à équilibrer le poids de chaque partie (éviter notamment le dernier chapitre croupion). Les titres Le titre du mémoire est évidemment capital. Il doit exprimer à la fois le sujet du mémoire et la thèse défendue. Une solution simple consiste à donner un titre pour le sujet et un sous-titre pour la question principale ou la thèse. Il faut l’arrêter au tout dernier moment en même temps que l’introduction et la conclusion. Les titres des parties, chapitres, sections et paragraphes doivent avoir comme seul but d’informer le lecteur sur le contenu du texte qui suit et non à capter ou à relancer l’attention comme le font les journalistes. C’est pourquoi, il ne faut • pas de phrases, mais des substantifs, • pas de questions, mais des affirmations, • pas d’expressions familières ou communes, mais des concepts… Par exemple, au lieu de « La banquise régresse », préférer « Une régression de la banquise ». A la place de « La fréquence accrue des tempêtes est-elle dû à l’effet de serre ? », écrire plutôt « Les conséquences probables de l’effet de serre sur la fréquence accrue des tempêtes ». Remplacer « Le mauvais temps » par « Les perturbations climatiques »… Les tableaux, schémas, graphiques et encarts Ils en disent parfois plus qu'un long texte indigeste et ont le grand mérite de varier la présentation. Mais ils sont à manipuler avec précaution : • Les tableaux synthétisent, ordonnent ou résument les situations, les évolutions ou les raisonnements. Mais ils ne peuvent pas se substituer à une réflexion bien étayée. • Les schémas visualisent les phénomènes, les interrelations et sont souvent très séduisants. Mais ils doivent être rigoureux et comporter une légende. • Les graphiques illustrent en général des modèles. Ne pas oublier de préciser l’abscisse et l’ordonnée. • Les encarts mettent en valeur un raisonnement, des solutions méthodologiques, un exemple ou une longue citation particulièrement remarquables. Ils doivent tous comporter un titre et pouvoir se lire indépendamment du texte. uploads/Science et Technologie/ redaction-scientif.pdf

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