Docteur Raymond BRANLY ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐ L’OSTEOPATHIE RAISONNEE ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐
Docteur Raymond BRANLY ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐ L’OSTEOPATHIE RAISONNEE ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐ Méthode NIROMATHE L'ostéopathie fut très longtemps une méthode de guérison purement empirique, de la compétence des rebouteux puis des paramédicaux et de quelques médecins. Seulement depuis une vingtaine d'années, la médecine scientifique, admettant son efficacité commence à s'en occuper sérieusement. Aujourd'hui encore l'Ostéopathie reste pourtant très obscure pour la plupart de nos contemporains. Elle va devoir trouver sa place au sem d'un arsenal thérapeutique, physique, chimique et chirurgica1. Cet ouvrage n'a aucune prétention. Il veut être un document de fraternité intellectuelle, un apport supplémentaire à la lutte contre la maladie. R. B. 3 Je voudrais tout d'abord me presenter. Je m'appelle Raymond Bran1y. Je suis d'esprit cartesien; j'ai d'abord rea1ise des etudes de mathematiques avant de faire Medecine. J'ai ensuite ete un brillant etudiant en medecine, un travailleur achame puisque j'ai pratiquement toujours ete major de ma promotion. J'ai d'ailleurs obtenu, de ce fait, 1e titre de 1aureat de 1a Faculte de Medecine de Lille. Je me suis installe en medecine genera1e en 1975 et tres vite, j'ai ete de9u par 1'exercice de ma pratique. Je me suis aper9u que 1a medecine etait surtout une science contemp1ative et que sur 1e p1an therapeutique, même si des progres indeniab1es et fantastiques ont ete realises, ce1a representait bien peu par rapport au champ immense du domaine medical. Depuis, j'ai conserve 1'habitude de dire en guise de boutade: 1a medecine c'est bien, ma1heureusement i1 y a 1es ma1ades ! En medecine, d'ailleurs 1es mots parlent souvent d'eux-mêmes. Ne dit on pas guerir (gai rire), tumeur (tu meurs), morphine (mort fine) ... Le mot patient se suffit a 1ui seu1 ! J'ai envie de rajouter que dans 1e mot pathogenie i1 y a 1e radica1 patauger. J'ai ete d'autant p1us de9u, qu'un jour, est venu me voir au cabinet, un de mes voisins, fort sympathique, entrepreneur en menuiserie. Ce monsieur presentait un 1umbago. Comme tous 1es medecins de France et de Navarre, je 1ui ai de1ivre 1'arsena1 therapeutique de reference de 1'epoque: i1 s'agissait d'un anti-inflammatoire, d'un decontracturant muscu1aire et d'un anta1gique. Trois jours p1us tard i1 me rappe1ait : son etat s' etait aggrave, i1 etait cloue au 1it. J' ai fait semb1ant de maitriser 1e prob1eme et 1ui ai donne 1a même chose en injectab1e. La même chose bien sûr puisqu'i1 n'existait et qu'i1 n'existe d'ailleurs encore aujourd'hui rien d'autre, (même si 1es noms ont change). Deux jours p1us tard, je 1e croise dans 1a rue. Il se promenait gaillardement comme si rien ne s'etait passe. Fier de mon travai1, je m'arrête, je l'interpelle et prend de ses nouvelles : « Tu vois, me dit-il, parce que c'est toi, je vais te 1e dire : on m'a transporte chez un rebouteux, etj'en suis ressorti un quart d'heure plus tard, gueri ». Encore un choc. Moi, medecin barde de diplômes, je n'etais même pas capable de guerir un lumbago qui etait gueri en un quart d'heure par un rebouteux qui n'avait même pas son certificat d'etudes. D'esprit cartesien, j'ai vou1u savoir si cette technique etait bien reproductib1e. J'ai donc adresse dix patients chez cet homme et j'en ai vu ressortir six ou sept gueris ou nettement ame1iores. Cette technique etait bien reproductib1e. 11 y avait donc beaucoup de choses que l'on ne m'avait pas apprises en Faculte, et pourtant, quel1avage de cerveau y avais-je subi ! D'esprit cartesien toujours, plutôt que de mepnser ce rebouteux comme le faisaient la plupart de mes confreres devenus suffisants (je ne vois vraiment pas pourquoi !) Je me suis rendu chez ce rebouteux et lui ai demande de bien vouloir m'apprendre sa technique. Ses conditions etaient les miennes ; mais il a refuse. 11 etait suffisant lui aussi ! 4 J'ai alors cherche une ecole et je me suis retrouve à Rennes, à la Faculte de Medecine, avec Yvon Lesage, un homme d'une extrême gentillesse. Je m'y suis rendu pendant 3 ans bien qu 'habitant le Pas de Calais et j' ai obtenu le diplôme de manipulations osteo-articulaires. J'ai ensuite frequente le GETM de Lucien Grumholz, puis l'ecole de Raymond Richard à Lyon. J'ai appris la chiropraxie (technique Davenport), j'ai frequente l'ecole Sutherland à Saint Ouen, etj'ai appris la technique Moneyron avec Guy Pointud, le successeur de Jean Moneyron à Vichy. J'ai visite de nombreux osteopathes à travers la France, rebouteux ou medecins. Je retiens aussi Georges Fournier, Veterinaire osteopathe qui a bien voulu me devoiler sa technique. Je les remercie tous : ils m'ont apporte beaucoup. J'ai par ailleurs, par curiosite passe un diplôme d'acupuncture et un diplôme d'homeopathie et lu, bien siìr, une quantite d'ouvrages se rapportant à l'osteopathie. Depuis 1978, je pratique excIusivement l'osteopathie, d'abord la chiropraxie pendant huit à neuf ans, puis la technique Jones avec la methode Wieselfish Giamatteo pendant huit à neuf ans egalement. Enfin la technique Moneyron et la methode NiromatM. L'ensemble de mes connaissances et un travail de recherche particulièrement fastidieux m'ont permis de mettre au point la methode Niromathe qui optimise très nettement les resultats dejà fabuleux, obtenus avec la technique Moneyron. C'est l'ensemble de ces connaissances queje veux vous exposer dans cet ouvrage. L'osteopathie a ete pour moi une revelation. Elle n'est pas esoterique mais bien cartesienne. Je vais m'efforcer de vous la faire connaître etje l'espère, vous faire partager mes convictions. 5 Extrait du Journal: LA VOIX DU NORD du dimanche 31 aoôt 2003 Rubrique: «De Vive Voix» (courrier des lecteurs) : L 'ostéopathie, la Sécurité Sociale et moi. Depuis plus de deux ans, je souffre de douleurs tres fortes qui interviennent lors d'une marche, par exemple. Ces douleurs m 'empêchaient d'exercer toute activité physique. En deux ans, j 'ai consulté deux généralistes, trois spécialistes, sans résultat. Pai aussi consulté un professeur de faculté, qui, au bout de dix minutes, m 'a déclaré que j'avais de l'arthrose, ce que je savais depuis cinq ans! A la suite de quoi, j'ai payé 91,47 euros et cette arthrose n 'avait rien à voir avec mes douleurs. En désespoir de cause, je suis allé consulter un ostéopathe, qui, apres m 'avoir posé une question, m 'a manipulé pendant deux minutes. Je suis sorti de son cabinet guéri d'un mal que je trafnais depuis deux ans ! D 'ou, on peut en conclure : il est dommage que les actes des ostéopathes ne soient pas remboursés par la Sécurité Sociale. De plus, est'il normal qu 'un ostéopathe ait pu, en dix minutes, déterminer I'origine du mal, et le guérir alors que j'avais consulté de nombreux médecins? Cette affaire personnelle a couté tres cher à la Sécurité Sociale (consultations + kiné + médicaments), et la seule consultation qui n'a pas été remboursée a été celle de la guérison ! G. R. Lille 6 Je voudrais faire 4 commentaires concemant cet artic1e : 1) Un exemp1e n'a aucune vaIeur scientifique. Mais iI ne s'agit nullement d'un exempIe ou d'un cas isole. Ce type de situation, je Ie rencontre personnellement une dizaine de fois par jour, Iors de mes consu1tations. 2) L'auteur ne precise pas queI type de technique a utiIise I'osteopathe. - II existe des techniques peu performantes avec 20 % de guerison. Ce patient pouvait tres bien faire partie des 20 %. - II existe aussi des techniques tres performantes oli Ies taux de guerison voisinent Ies 80 %. - Ce patient aurait d'ai11eurs aussi pu faire partie des 5 % de guerison (lies a I'effet pIacebo) d'une technique parfaitement nulle. 3) Ce patient presentait bien de I'athrose, et iI a ete gueri de son arthrose (comme nous Ie verrons pIus Ioin). 4) II existe un fosse phenomenal et surreaIiste entre Ie monde des osteopathes et Ia communaute medicaIe scientifique. Ce fosse a seIon I'expression consacree, besoin d'etre comble. C'est en partie Ia raison de cet ouvrage. 7 Pour qu'une methode therapeutique soit bonne, il faut qu'elle soit : -EFFICACE - INOFFENSIVE (Primum Non Nocere) - REPETITIVE. L'osteopathie, en particulier la Methode Niromathe presente ces criteres. 9 CONSIDERATIONS GENERALES L 'Osteopathie existe depuis des mil1enaires. Des fresques egyptiennes nous rapportent des gestes manipulatifs. Occultee, voire meprisee par la Medecine officiel1e, el1e est restee longtemps l'apanage des rebouteux. Sa reprise, au debut du siecle demier par des medecins americains (Stil1, Sutherland, Fryman, Magoun, Mitchel1, Jones) n'a pas convaincu: pourtant, habituel1ement, tout ce qui vient dΆmerίque est beau! Ce n'est que tres recemment qu'el1e vient d'etre introduite dans l'enseignement des Facultes de medecine. Ceci tient a plusieurs raisons : 1 ere raison : Ιε versant therapeutique a ete delaisse. Les progres extraordinaires realises par la Medecine l' ont ete essentiel1ement, sur le plan des constatations. Le developpement de la biologie, de la genetique, de l'imagerie medicale est fantastique. Οη voit aujourd'hui a ΙΊRM des anomalies que le chirurgien ne voit pas a l'reil nu. Cela commence d'ail1eurs a poser quelques problemes: s'agit 'ίΙ vraiment d'anomalies ? Vont-el1es se developper ou rester a l'etat quiescent ? Sont-el1es en rapport avec les troubles fonctionnels que presente le patient ? Faut-il en realiser l'ablation ? Les problemes d'ordre fonctionnel, uploads/Sante/ book-pdf.pdf
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- Publié le Jan 26, 2022
- Catégorie Health / Santé
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