1 librairie walden manuscrits, autographes et documents 25 2 Les prix sont nets

1 librairie walden manuscrits, autographes et documents 25 2 Les prix sont nets, indiqués en euros. Conditions de vente conformes aux usages du Syndicat de la Librairie Ancienne et Moderne. librairie W alden Hervé & Eva Valentin 9 rue de la bretonnerie 45000 Orléans p. 06 74 25 29 79 p. 06 81 03 83 49 t. 09 54 22 34 75 contact@librairie-walden.com Tous les documents sont présentés complets et en bon état, sauf mentions contraires. Les mesures sont exprimées en mm. Nos factures tiennent lieu de certificat d'authenticité. 3 Manuscrits, autographes & documents février 2014 Apollinaire Arp Bachelard Barthes Bataille Baudelaire Bellmer Bernanos Bernhardt (Sara) Bernstein Cendrars Char Chardonne Cinéma Kerouac Kessel Léautaud Louÿs Masson Réjane Saint-Exupéry Simenon Surréalisme Théâtre Yourcenar Zola 2 à 7 8 9 9 10 11 12 et 13 14 72 72 15 16 à 23, 43 24 et 25 26 à 33 53 54 55 56 57 72, 82, 58, 59 60 à 65 66 à 69 70 à 83 84 à 88 89 à 91 Cocteau Colette Courteline Dada Dali Daudet Donnay Duchamp Eluard Fraenkel de Gaulle Guitry Hugo Huxley 34, 35, 73 36, 37 72 38 39, 40 74 75 41 42 à 46, 57 47 48, 49 76 à 81 50, 51 52 4 15965 Guillaume Apollinaire Carte-lettre adressée au docteur Vinchon Cachet de la Poste "Paris, 9 mai 1913", "monsieur le Docteur Jean Vinchon, à l’hôpi­ talde St Anne non loin du parc de Montsouris Paris" au dos "Envoi de Guillaume Apollinaire 202 Bd St Germain" 1 f. (106 x 130), encre noire. Marie Laurencin Carte autographe signée adressée au docteur Vinchon [Paris] 32 rue La Fontaine [1913]. 1 carte (115 x 90), encre noire. l'ensemble 800 € Correspondance à propos de la mère de Marie Laurencin. Apollinaire la recom­ mande à son ami le docteur Jean Vinchon. Il a emménagé en janvier dans son appartement du Boulevard St Germain à la suite de sa rupture avec Marie Lauren­ cin qu’il avait rencontrée en 1907. De son côté, Marie Laurencin écrit au docteur depuis son domicile de la rue La Fontaine, sans mentionner qu’elle a bénéficié de la recommandation d’Apollinaire. « Mon cher docteur merci d’être allé voir Mme Laurencin la malade, vous n’avez vu personne parce qu’on avait transporté la ma­ lade à la maison Dubois où l’on vous serait reconnaissant de la recommande […] Mlle Laurencin, sa fille, trouve qu’il ya a un tel changement depuis quelque temps dans l’attitude mentale de sa mère, que votre perspicacité découvrirait peut-être la cause de son mal […] » Ancien chef de clinique neuro-psychiatrie à la Faculté de Médecine de Paris, il marqua presque un demi-siècle de l’évolution de la neurolo­ gie et de la psychologie dans le monde. Psychiatre, archéologue, érudit, Vinchon fréquentait les cercles surréalistes et Montparnasse, écrivit sur L’Art et la Folie, sur le diable et sur l’hypnose. Il est l’un des premiers à s’intéresser à l’art des alié­ nés comme Prinzhorn en Allemagne, ce que confirme Fernand Ferdière, connu des lecteurs d’Antonin Artaud, dans Les mauvaises fréquentations. A son sujet, Apollinaire confiait à André Breton : “Voulez-vous, quand vous viendrez me voir m’apporter le livre sur les théories de Freud dont m’a parlé Allard. Je connais pas mal ces théories dont j’ai parfois écrit incidemment et dont j’ai beaucoup entendu parler par un aliéniste fort disert et fort lettré de mes amis : Jean Vinchon”. 5 14833 Guillaume APOLLINAIRE L’Antitradition futuriste Manifeste-synthèse 1 000 € [Paris, 29 juin 1913]. 1 f. de 4 pp., impression noire. Après son livre-manifeste Les Peintres cubistes, paru en mars 1913, Apolli­ naire reçut de nombreuses critiques. La classification qu’il tente du cubisme ne fût pas comprise bien qu’il voulait, lui, dépasser les querelles d’écoles et, dit-il, « déplacer les lignes ». Ce qu’il fera à nouveau, quelques mois plus tard (août 1913), en composant pour Marinetti, le tract Antitradition futuriste, Manifeste-synthèse. Le poète fait le point sur ses rapports avec le mouvement de Marinetti et son œuvre. Quelques mois plus tard, en juillet 1914, il publie encore dans Les Soirées de Paris plusieurs « idéogrammes lyriques » : les futurs Calligrammes. 6 15745 [Apollinaire] Enveloppe d’expédition adressée à Apollinaire, peu de temps avant son évacuation 600 € Enveloppe (145 x 110) à en-tête « Hôtel de Castille 37 rue Cambon à Paris », cachet de la Poste Paris, 28 janvier [19]16. Le nom du destinataire a été souligné 2 fois en rouge et bleu avec un espace resté blanc, rappelant le drapeau français. Elle est adressée à « Guillaume de Kostrowitsky / Ss Lieutenant au 96 regt d’infan­ terie / Secteur Postal 139 ». Apollinaire reçut sa nomination de sous-lieutenant le 18 novembre 1915 ainsi que son affectation au 96e régiment qui prend position à l’ouest de Reims. En janvier et février 1916, son régiment au repos, Apollinaire a quelques loisirs pour écrire ; c’est là qu’il reçoit le courrier que contenait cette enveloppe. Au mois de mars, le 17, et alors qu’il vient de remonter en ligne, il sera blessé à la tête. Il venait alors de recevoir la notification de sa naturalisation. Ancienne collection Guillaume Apollinaire (vente Brissonneau, mars 2011) Le catalogue men­ tionne par erreur Jean Cocteau comme expéditeur. L’Hôtel de Castille fut en effet l’une des adresses de Cocteau mais à partir de 1938. 9683 Guillaume Apollinaire Et moi aussi je suis peintre 500 € Paris, Soirées de Paris, [1914]. 1 f. recto (138 x 202), impression noire sur fond crème. Bulletin de souscription original. En 1914, influencé par le futurisme et par la surprise du collage cubiste, Apollinaire projette de faire paraître un recueil d’ idéogrammes lyriques, qu’il met en souscription sous le titre Et moi aussi je suis peintre. Il indique par là sa volonté d’apporter une réponse poétique à l’introduc­ tion du langage dans la peinture cubiste. Ce recueil ne paraîtra profondément remanié et enrichi, en raison de la guerre, qu’en 1918 : ce sera Calligrammes. Ce rare bulletin de souscription de l’œuvre mort-née sera encarté dans la livraison de juillet-août 1914 des Soirées de Paris. 7 14278 [APOLLINAIRE] Pochette des alliés : papier A.Q. 500 € Paris, en dépôt, 31 rue Saint-Roch. 1 pochette canson à rabats avec deux feuilles imprimées (92 x 130) de papier hygiénique bulle-corde lisse, enveloppe à rabats de papier vert. Dans la droite ligne des caricaturistes de la Restauration voici l’amusant témoi­ gnage d’une variante scatologique de l’Art des poilus, ici à leur usage propre : ces pochettes, vendues 10 centimes, contiennent des feuilles de papier à l’effi­ gie de Guillaume II de Prusse, représenté avec son casque à pointe et tirant la langue avec cette légende : « donnez-moi mon dessert du 11 août S.V.P. », qui fait référence au 11 août 1914 et la déclaration de guerre de la France à l’Autriche- Hongrie. Ce papier à usage intime eut durant l’hiver 1914 un certain succès. Au front, les poilus s’amusent volontiers dans leurs moments de loisirs, à dessiner des graphiques qui, par leur nature, continuent sous des formes différentes à railler l'ennemi. Parfait état. Ancienne collection Guillaume Apollinaire (vente Brissonneau, mars 2011). 8 15964 [Guillaume Apollinaire] Portrait en médaillon 1 800 € [Paris, juillet 1916]. Tirage d’époque sur papier albuminé (∅ 20 mm). Portrait pris de trois quart, très vraisemblablement dans l’appartement du galériste Paul Guillaume qui exposa dans sa galerie du 108 de la rue du Faubourg Saint-Honoré l’avant-garde artistique, Picasso, Matisse, Van Dongen, etc. Apollinaire écrira de nombreuses chroniques dans Le Journal des Arts, organe de presse de Paul Guillaume. Ancienne collection Guillaume Apollinaire (vente Brissonneau, mars 2011). 9 5058 [APOLLINAIRE] Apollinaire vivant 300 € S.l.n.d.Minuscule (55 x 82) de 50 pp., broché. “Il faut bouger, dire n’importe quoi, sinon nous allons avoir l’air de deux couillons !” Édition pirate du célèbre flip-book d’après l’originale des éditions du Point du jour parue en 1944 qu’elle reprend à l’identique - si ce n’est que seul Apollinaire apparaît. Ce sont les deux seules éditions de l’ensemble des 50 photos originales. Alors que la guerre vient d’éclater, sur le chemin du journal Comœdia où ils se rendent, Rouveyre et Apollinaire poussent la porte d’un magasin Biofix qui propose la réalisation d'un flip-book original. Rouveyre racontera : « D’abord saisis - mais ce n’était plus le moment de fuir -, vite nous allions com­ prendre qu’il ne fallait pas rester immobiles. J’eus l’à-propos de me tourner vers Apollinaire et de lui dire : “Il faut bouger, dire n’importe quoi, sinon nous allons avoir l’air de deux couillons !” Cela le fit rire et, s’agitant, il balbutia quelques mots vagues que je n’entendis pas, et les accompagnant de gestes que l’on voit dans la suite des images. Soudain c’était fini ». 16044 [APOLLINAIRE] [au 202 boulevard saint-michel] 500 € ‘C'est qui, Apollinaire ?’ Gourde en terre cuite vernissée à fond brun (180 x 140), décorée sur la panse de motifs géométriques verts et bleus, marquée "A.D.O" sous couronne. L’appartement était situé au dernier étage et fut vidé des derniers uploads/Sante/ catalogue-25.pdf

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  • Publié le Dec 15, 2021
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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