DANIEL KIEFFER L'HOMME EMPOISONNE Cures végétales pour libérer son corps et son
DANIEL KIEFFER L'HOMME EMPOISONNE Cures végétales pour libérer son corps et son esprit L'Homme empoisonné, c'est la femme, la famille, c'est chacun d'entre nous, et même notre planète, qui souffrons de mille pollutions Notre corps, aujourd'hui, doit combattre sur tous les fronts : stress, anxiété, sédentarité, eau et air pollués, toxines, vitesse, aliments dévalués, sauces, tabac, alcool, tranquillisants, somnifères, préparations industrielles, boissons gazeuses, hormones, radiations, etc. Jamais dans l'histoire de l'humanité nous avons tant exposé notre bien le plus précieux, l'harmonie avec les éléments, à un si vaste déluge d'agressions. La plupart des maladies contemporaines n'existaient pas il y a un siècle ! Daniel Kieffer réconcilie la tradition et la recherche scientifique de pointe pour dénoncer nos habitudes alimentaires, nos carences de comportements induites par la vie dans nos cités, et nous propose des solutions alternatives. Savez-vous qu'il existe des techniques de profonde remise en forme par les végétaux ? Des plantes anti-stress ? Grâce aux cures de désintoxication, plus savoureuses et originales les unes que les autres, détaillées dans cet ouvrage, chacun de nous pourra retrouver l'équilibre avec la complicité de son « médecin intérieur » en un véritable « ressourcement ». C'est l'art de l'Hygiène Naturelle et de la Naturopathie. Daniel Kieffer est le fondateur du Collège Européen de Naturopathie Traditionnelle Holistique et le créateur de cet enseignement original. Universitaire (Lettres, Psychologie et Sciences de l'Education), il a fait sur lui-même l'expérience de presque toutes les médecines « douces • depuis 1965, et a complété ses formations naturopathiques par des études d'aromathérapie, musicothérapie, iridologie, techniques manuelles, biothérapies, notamment à Saarbrück (Heilpraktiker en 1985). Chargé déformation au EESNQ du Québec et à l'Université Paris XIII (Sciences de l'Education), il est aussi l'auteur de NATUROPATHIE, LA SANTE POUR TOUJOURS et du GUIDE PERSONNEL DES BILANS DE SANTÉ- ainsi que de planches murales naturopathiques et coauteur d'ouvrages de nutrition et de biothérapies. Il préside l'Association - "Objectif notre santé" qui encadre ses compétences et publie un journal de naturopathie. Il est président de la Fédération Nationale FENAHMAN. Grancher 73 0221 9 prix: 140 FF ou 21,34 € , pages 147 ff Chapitre IV 1 - BIENFAITS DU JEUNE ET DES MONODIETES A - UN PEU D'HISTOIRE Le jeûne est une méthode de désintoxication et désintoxination traditionnelle, souvent associé à une purification religieuse, sacrificielle, sacramentelle, mystique ou cérémoniale. L'Egypte, l'Inde, le Tibet, ou plus près de nous, l'Orthodoxie chrétienne ou la culture Musulmane pratiquent régulièrement le jeûne. Les perses, selon Hérodote, tenaient leur vitalité et leur endurance de ne faire qu'un repas par jour et de s'abstenir de toute viande. Les Spartiates entraînaient leurs enfants par des jeûnes progressifs pour les «aguerrir». Les soldats Romains jeûnaient une fois par semaine. Les Hounzas pratiquent plusieurs semaines de jeûne rituel par an. Avicenne, fameux médecin et philosophe iranien, prescrivait des jeûnes de 3 à 6 semaines à ses malades. Les grandes Médecines traditionnelles ont toujours fait grand cas de cette méthode hygiénique (préventive) ou curative (thérapeutique). «Quand le corps est chargé d'humeurs impures, faites-lui supporter la faim : elle dessèche et purifie » conseillait Hippo-crate. Au XVIIe siècle, le Dr. Hoffman écrit «Description des résultats magnifiques obtenus par le jeûne dans toutes les maladies». Au XVIIIe siècle, c'est le Prêtre-Médecin Bernard de Malte qui utilise à nouveau les jeûnes longs de trente jours, accompagnés de pratiques naturistes (oxygénation, ensoleillement, végétarisme...)- Le Dr Nicolaier faisait de même sur ses malades. Voici plus d'un siècle, c'est le médecin nord américain E.H. Dewey qui répand les bienfaits curatifs des jeûnes courts ou longs (aljant de 3 à 5 semaines). On peut lire dans la préface de son ouvrage majeur Le Jeûne qui guérit '10 : (...) embrumé dans les superstitions médicales, l'auteur a fini par acquérir la conviction que seule la nature guérit la maladie. (...) Chaque ligne de cet ouvrage a été écrite avec la conviction que la nourriture imposée aux malades et les drogues agressives pour l'organisme sont des pratiques professionnelles admissibles aux époques de barbarie, mais indignes à l'âge où nous vivons ». C'est son élève, Miss Linda Hazzard qui a encore affiné la méthode de son maître, allant jusqu'à diriger des jeûnes de 75 jours... ! Soit dit à sa décharge, les quatorze malades décédés, sur plus de mille traités, avaient été pris en charge dans des situations lésionnelles gravissimes. En Suisse, c'est Fr. Von Segesser, médecin de l'établissement de cure de Degersheim, qui perpétua les pratiques de jeûne au début de ce siècle. En Allemagne, nation des Heilpratikers (Praticiens de Santé non médecins et auxiliaires parfaitement reconnus), ce furent les travaux de Riedlin, Môller, et Linder. A Paris, les Drs Guelpa et Jean Frumusan conseillaient au même moment de petits jeûnes répétés souvent. Mais il fallut attendre 1927 pour que le grand Berthollet, médecin suisse, rédige un monument sur la question (à l'époque où Shelton faisait de même aux Etats Unis). Ses jeûnes étaient individualisés, longs ou brefs, et associés à des lavements et régimes diététiques. Quant au fameux Dr Paul Carton, grand disciple d'Hippocrate, il préférait les cures saisonnières et les monodiètes aux jeûnes proprement dits. Pour le Docteur Lutzner (RFA): «jeûner c'est un mode de vie prescrit par la nature (l'animal malade jeûne spontanément, se met au repos, et a même parfois recours à des purgations ou des bains de boue salutaires. NDLR). Jeûner, c 'est un comportement d'homme indépendant, libre en son corps, son âme et son esprit. Le jeûne procure une perte de poids, un décrassage général, l'élimination des déchets venus de notre environnement polluant ou de stimulants accumulés, une peau neuve, et un nouveau tonus physiologique et psychologique. »124 B - CE QUI SE PASSE DURANT LE JEUNE «Les quatre cinquièmes des maladies sont dus directement ou indirectement aux produits toxiques provenant des fermentations et des putrescences gastro-intestinales causées par des excès alimentaires ou plus fréquemment encore, par une alimentation irrationnelle. Le jeûne est la méthode souveraine de recouvrer alors la Santé. » Dr Guelpa La physiologie du jeûne131 est aujourd'hui bien connue et confirme en tous points le bon sens populaire ou la sagesse des Anciens. Jeûner, c'est mettre au repos le corps. Sans plus d'effort digestif, ni mécanique, ni sécrétoire, ni nerveux, l'organisme peut librement économiser une quantité insoupçonnable d'énergie, et la consacrer aux émonctoires (purifications, éliminations, filtrages), et aux réfections tissulaires (régénération, normalisations métaboliques). Voilà tout le secret du jeûne : Utiliser intelligemment une énergie libérée de la table au profit de la santé. (Un repas «normal» élève la dépense basale de 30 %, soit près de 300 calories, uniquement par la mise en fonction des organes mécaniques et sécrétoires digestifs). Plus précisément, on associe le jeûne à une « autophagie », une véritable « autolyse ». Cette autolyse, (à ne pas confondre avec l'« autolyse psychiatrique » qui est une définition du suicide !) détruit, (= dissout, digère, oxyde) les tissus dans l'ordre exactement inverse à leur qualité. Déchets et surcharges sont donc éliminés en priorité, selon les « Secrets et sagesse étonnante du corps» comme disait le grand Dr Salmanoff. 125' 126' 127 Priver le corps de nourriture c'est le priver de calories. Or, même au repos, notre métabolisme consomme impérativement de l'énergie (environ 1 200 à 1 500 calories / 24 heures). Une fois les quelques sucres disponibles épuisés, il faut bien aller chercher dans les «réserves» que sont les graisses, les tissus musculaires... mais aussi bien les kystes, lipomes, dépôts de cholestérol, rumeurs et autres surcharges excédentaires pathologiques. Ce processus se poursuit de longs jours durant. De plus, les émonctoires ne cessent pas pour autant de fonctionner. Si l'intestin s'immobilise presque, il n'en reçoit pas moins encore des sels biliaires (le foie se «réjouit» de ne plus recevoir de toxines alimentaires à neutraliser mais filtre toujours le sang et libère sa bile), et les déchets métaboliques déversés par sa muqueuse intestinale. Cette dernière se régénère profondément (desquamations de l'épithélium intestinal muqueux, pour une fois libéré d'autres matières de passage). Les reins filtrent toujours le sang, et il est spectaculaire d'analyser les urines d'un jeûneur, tant elles sont chargées de toxines et toxiques !). Les poumons, bien évidemment poursuivent leur travail d'échange gazeux, et peuvent mieux participer encore au grand travail d'oxydation des surcharges. Quant à la peau, elle reçoit également une grande quantité de poisons à gérer, et les odeurs corporelles en témoignent vite, croyez-moi ! «L'organisme n'ayant pas à assimiler, peut se consacrer uniquement à ses fonctions d'élimination et de régénération. » DrRibollet128 On assiste donc à un fabuleux travail de recyclage, non seulement inversement proportionnel à la qualité vitale des tissus - les organes nobles ne sont pratiquement pas auto-lysés après 40 jours de jeûne -, mais témoignant également d'une «remontée dans le temps» souvent spectaculaire: les surcharges se trouvent en effet peu à peu libérées et éliminées des plus récentes aux plus anciennes... 150 Ainsi, il n'est pas rare de revivre quelques symptômes cardiaques si, plusieurs années auparavant, on avait été soumis à un traitement pour le cœur. De même, de très nombreux témoignages uploads/Sante/ daniel-kieffer.pdf
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- Publié le Sep 02, 2021
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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