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Visitez notre site : http://www.santenatureinnovation.com Président de l’Association mondiale de médecine anti-âge MARS• 2015 28 Prescrire de la DHEA a été la troisième étape majeure de ma carrière dans la médecine anti-âge. Depuis 1892, les préparations d’hormones thyroïdiennes pour traiter l’insuffisance thyroïdienne étaient le traite- ment le plus fréquent et le plus important prescrit par les trois généra- tions de médecins qui m’ont précédé dans ma famille. Presque par ha- sard, lors d’un cours de spécialisation médicale, une consœur et amie, Hafida, m’avait appris qu’il existait un médecin tout aussi passionné (ou « fou », comme elle l’affirmait en me taquinant) de la testostérone pour les hommes que moi je l’étais de la thérapie thyroïdienne. J’ai donc rapidement acheté le livre du Dr Debled dont me parlait Hafida et je suis allé voir ce grand pionnier belge à Paris du traitement de « l’andropause ». La même semaine, sur indication de mon père, je me suis également rendu à Copenhague, au Danemark, voir le Dr Muller, un Danois qui traitait avec succès des patients diabétiques atteints de gangrène des pieds, ou de cholestérol élevé, par des injections de tes- tostérone hautement dosées. La gangrène est la nécrose (mort) des tis- sus par manque d’afflux de sang, un phénomène qui est corrigé par la testostérone. Ayant déjà appris à quel point la thérapie thyroïdienne et, dans une certaine mesure, la thérapie au cortisol (un aspect déve- loppé par mon père) étaient importants pour la santé, je n’ai pas eu beaucoup de difficultés à comprendre que la testostérone était aussi un traitement important, cela après d’âpres discussions avec ces deux médecins envers qui je me sens infiniment reconnaissant pour l’infor- mation précieuse sur la testostérone qu’ils m’ont donnée. LA DHEA L’hormone du mieux-vivre Mise en garde : les informations de cette lettre d’information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Ceci n’est pas une ordonnance. Il existe des contre-indications possibles pour les produits cités. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment accrédités auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d’information s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. La Lettre du docteur Thierry Hertoghe Président de l’Association mondiale de médecine anti-âge Santé Nature Innovation Dossier 27 Directeur de la publication : Vincent Laarman Rédaction : Dr Thierry Hertoghe Conseil rédactionnel : Jean-Marc Dupuis Mise en page : Isabelle Pillet SNI Editions SA Adresse: rue Faucigny 5, 1700 Fribourg – Suisse Registre journalier N° 4835 du 16 octobre 2013 CH-217.3.553.876-1 Capital : 100.000 CHF Abonnements : pour toute question concernant votre abonnement, contactez- nous au +33 1 58 83 50 73 ou écrire à abonnement@santenatureinnovation.com ISSN 2296-6900 L e Dr Thierry Hertoghe, 57 ans, consacre sa vie à promouvoir une médecine centrée sur les besoins des patients et basée sur des preuves scientifiques. Il est le fondateur de la Hertoghe Medical School (www. hertoghemedicalschool.eu), 7-9, Avenue Van Bever, 1180 Uccle- Bruxelles, en Belgique. Avec un groupe de médecins à la pointe de la recherche, le Dr Hertoghe travaille non seulement pour éliminer les maladies, mais avant tout pour aider ses patients à atteindre une santé optimale, en retardant et même en essayant d’inverser partiellement le vieillissement. Le Dr Hertoghe partage ces informations avec les autres médecins en donnant des conférences médicales, en organisant des séminaires, à travers des livres, des articles, des enregistrements, des vidéos, ainsi qu’en passant à la radio et à la télévision. 2 Visitez notre site : http://www.santenatureinnovation.com LA DHEA : L’HORMONE DU MIEUX-VIVRE 28 Si la testostérone était si impor- tante pour les hommes, je me suis demandé ce qu’il en était de la DHEA, une hormone dont la concentration sanguine est 500 fois plus élevée chez lui que celle de la testostérone (on trouve 3 500 ng/ml de DHEA chez un jeune homme adulte, soit 3 500 000 pg/ml, comparative- ment aux 7 000 pg/ml de testosté- rone), et, chez la femme, 10 000 fois plus présente dans le sang que la testostérone ! Cette différence plus importante chez la femme s’explique par la présence d’une concentration en testostérone 20 fois plus faible chez elle que chez l’homme. Impressionné par ces chiffres, j’ai commencé à lire tous les ar- ticles possibles sur la DHEA, et à rechercher des médecins expé- rimentés dans le domaine de la thérapie à la DHEA afin d’en sa- voir plus sur ses bénéfices, sur son innocuité, sur les doses saines à prescrire aux patients, etc. Après avoir passé en revue toutes les données scientifiques depuis la fin des années 1930, période de sa découverte, je suis finalement tombé sur un médecin américain, le Dr Jonathan Wright, qui avait publié un bref commentaire sur la DHEA dans un bulletin de méde- cine alternative. Le Dr Jonathan Wright est un célèbre nutrition- niste américain devenu mainte- nant tout aussi célèbre pour ses traitements hormonaux. Peu de temps après, le hasard m’a permis de le rencontrer à Amsterdam lors d’une conférence médicale où nous étions tous les deux ora- teurs. J’ai trouvé Jonathan (qui est un bon ami depuis ce jour) si fascinant que j’ai acheté toutes ses cassettes audio sur les théra- pies nutritionnelles : des enregis- trements dont le contenu était accompagné d’un épais syllabus qui ne contenait que des listes de références de publications scien- tifiques. La manière systématique qu’avait le Dr Wright d’appuyer toute information médicale par des preuves scientifiques m’ouvrit l’esprit. Depuis lors, je suis devenu un obsédé de la collecte de réfé- rences scientifiques sur tous les as- pects des thérapies que je prescris, qu’elles soient hormonales ou nu- tritionnelles. Cette habitude m’a donné une rigueur professionnelle certaine et a protégé de nombreux médecins (y compris moi-même) et mes patients contre les méde- cins ou institutions critiques. Elle m’a aussi donné un moyen et une méthode exceptionnels pour trouver de nouvelles appli- cations aux thérapies hormonales ou nutritionnelles. C’est souvent en lisant des publications scienti- fiques et médicales qu’un médecin apprend de nouveaux traitements ou de nouvelles applications de traitements existants. À cette époque, je travaillais avec mon père dans sa consultation d’endocrinologie (hormonothéra- pie), et je décidai un jour de lui par- ler de la DHEA. D’un commun ac- cord, nous avons tous deux entamé en 1989 des thérapies à la DHEA chez les patients qui présentaient des taux faibles en cette hormone. À ce moment, nous étions proba- blement les premiers à le faire en Europe de façon courante. Nous avons rapidement eu plusieurs suc- cès frappants auprès de femmes, mais pas chez les hommes. Les effets d’une thérapie à la DHEA sont moins évidents chez eux car leurs taux très élevés en testosté- rone, la puissante hormone mâle, masquent habituellement les effets plus doux de la DHEA. Cepen- dant, comme je l’ai appris plus tard, la DHEA travaille en profondeur chez l’homme, en « coulisses », et ses effets échappent ainsi à l’œil nu : des effets de « frein » ou même d’arrêt sur l’apparition d’athéros- clérose (vieillissement des artères) et de maladies cardiovasculaires, par exemple. Cependant le résul- tat le plus important de la DHEA est de protéger les tissus contre tout excès en cortisol, cette hor- mone indispensable pour rester en vie et avoir de l’énergie, mais qui le fait en consommant des tissus, comme nous le verrons à la fin de ce bulletin. L’origine du nom DHEA D HEA est l’abréviation du terme déhydroépiandrosté- rone, le nom qui décrit la struc- ture moléculaire de la DHEA. Un autre nom plus court parfois donné à la molécule est pras- térone. La DHEA a été décou- verte dans les années 1930 par le célèbre professeur biochimiste pionnier allemand Adolf Bute- nandt, qui a reçu plus tard le prix Nobel pour ses découvertes des structures moléculaires de nom- breuses hormones, en particulier les hormones sexuelles. Comment la DHEA est-elle devenue célèbre ? L a DHEA a été rendue célèbre par un seul homme, l’éminent chercheur français Étienne-Émile Baulieu, l’un de mes héros en 3 Visitez notre site : http://www.santenatureinnovation.com LA DHEA : L’HORMONE DU MIEUX-VIVRE 28 médecine. Ce fut lui qui, en tant qu’autorité mondiale en ma- tière de progestérone (une hor- mone féminine), au début des années 1990, proposa de réaliser une étude sur l’utilisation de la DHEA pour lutter contre le vieil- lissement. Il a alors confié, dans un important magazine hebdo- madaire français, rechercher des personnes âgées volontaires pour une étude scientifique sur la prise de DHEA. Il estimait que la sup- plémentation en DHEA pourrait se révéler être un moyen efficace pour ralentir la progression du vieillissement. « Lorsque le pro- fesseur Baulieu parle, le monde entier écoute », écrivait l’éditeur du Yearbook of Endocrinology, la publication qui fait autorité et relate uploads/Sante/ dhea.pdf

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  • Publié le Dec 01, 2022
  • Catégorie Health / Santé
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