L’on note que le gouvernement ne collecte pas de données sur les infections COV
L’on note que le gouvernement ne collecte pas de données sur les infections COVID-19 ventilées par handicap19 . Le manque de clarté sur l'étendue des effets de COVID-19 sur les personnes handicapées en Ukraine est un obstacle à la conception d'une réponse efficace à COVID-19 incluant le handicap. Certaines personnes interrogées ont également mentionné un manque d'informations fiables sur l'impact du virus sur les personnes souffrant de différents types de handicap, ce qui a entraîné la diffusion de fausses nouvelles et une anxiété accrue chez les personnes handicapées et leurs proches Le risque d’infection chez les personnes vivantes avec un handicap a été plus élevé parce que ces derniers n’avaient pas toujours accès aux informations sur la propagation de la maladie et ses symptômes, faute de messages de prévention adaptés à leur handicap : Braille, caractères de grande taille, langue des signes, sous-titres, format audio, illustrations... Les masques faciaux affectent tous les membres de la communauté sourde et malentendante — les personnes sourdes qui dépendent de la langue des signes ont encore besoin d’expressions faciales pour bien comprendre ce qui est communiqué, et celles qui ont des prothèses auditives ou des implants cochléaires comptent sur la lecture des lèvres pour mieux comprendre ce qui est entendu. Toute personne ayant des pertes auditives plus faibles aura d’autres difficultés avec la parole étouffée. Certaines personnes handicapées, telles que les personnes souffrant de handicaps psychosociaux et les autistes, peuvent ne pas être en mesure de faire face à un confinement strict à la maison. Des sorties courtes et prudentes tout au long de la journée sont essentielles pour leur permettre de faire face à la situation. Dans le cas de COVID-19, les personnes âgées étant particulièrement à risque et les écoles étant temporairement fermées, ceci crée un surcroit de travail significatif pour les femmes, avec des effets sur leur santé « explique Gilberte Yolande GASSEU TCHAMBO, responsable du Programme Elargi de Vaccination (PEV) de l’hôpital de district de Garoua-Boulaï » l’on a constaté dans cette région des réticences de la part des mamans qui devaient amener leurs enfants en vaccination, mais qui refusaient car elles « avaient peur », comme beaucoup d’autres parents, affectés par les rumeurs qui circulaient au sujet des vaccins, qui auraient selon celles-ci pour but d’inoculer le coronavirus aux enfants. L’on se souvient que Manaouda Malachie, le ministre de la santé publique a récemment invité les parents à ne pas déserter les centre de vaccination. Mais, au regard des confidences du PEV, la réticence reste une réalité. La vie de nombreux enfants restent en danger. Le site l’urgentisme.com relève que cette baisse de fréquentation des hôpitaux pour recevoir des vaccins, s’observe dans toutes les régions, spécifiquement dans celle du centre et du littoral. « 6603 et 3425 enfants y ont respectivement manqué le vaccin », apprend-t-on. Le Dr Linda Esso a souligné la faible fréquentation des formations sanitaires par les populations et principalement les femmes enceintes. D4après elle, cette situation serait l’une des conséquences majeures de la pandémie du covid 19, laquelle affecte négativement les indicateurs de santé, notamment ceux liés à la mère et l’enfant. « au-delà des indicateurs, c’est la santé de nos femmes enceintes, de nos mères et des jeunes enfants qui est mise en danger par l’absence de suivi médical et le recours à des structures autres que les formations sanitaires habilitées à prodiguer les soins adéquats. Les maternités, les services de pédiatrie, de vaccination et de gynécologie ont été désertés par les populations, les parents, y compris les femmes et les enfants par crainte de contracter le virus ». Droit à la santé et COVID-19 a. Constats La prise en charge gratuite des patients atteints de COVID-19 n'est pas effective dans tous les centres de soins. Le personnel médical ne dispose pas de mesures de protection adéquates. Les gestes de barrière et de distanciation sociale ne sont pas respectés, en général et plus particulièrement par les populations les plus vulnérables. En outre, les risques associés à COVID-19 sont beaucoup plus importants pour les personnes handicapées et les réponses des gouvernements doivent inclure des mesures ciblées pour les protéger. Les interventions d'urgence et les mesures de protection sanitaire et sociale doivent être accessibles à tous et ne doivent pas être discriminatoires à l'égard des personnes handicapées. b. Illustrations : Malgré plusieurs rappels à l'ordre, le gouvernement éprouve des difficultés à faire appliquer la gratuité du traitement des patients atteints de COVID-19 dans les établissements de santé. Ces difficultés sont en grande partie liées aux limites du système de santé actuel, au manque de préparation et à la qualité de la gouvernance de nos établissements de santé. Les principaux faits qui accréditent cette thèse sont, entre autres, les suivants - Les cas de fraude des patients COVID-19, qui sont enregistrés dans plusieurs établissements de santé et rapportés par les médias ; - Le manque de bouteilles d'oxygène et de respirateurs dans certains hôpitaux limite l'assistance aux patients en détresse respiratoire et relativise le coût du traitement ; - L'insuffisance des kits de protection dédiés au personnel infirmier expose celui-ci à un risque accru de contamination ; - La restitution des corps des personnes décédées immédiatement de COVID-19 aux familles par les établissements de santé pour l'inhumation, ce qui augmente le risque de contamination au niveau communautaire3 Il en va de même de l'exhumation de certains corps par les familles dans des lieux dédiés à cet effet par les autorités pour les transporter vers des lieux inconnus en vue de leur inhumation ; rendant ainsi le risque de contamination très élevé ; - La misère ambiante qui pousse certains à recycler les masques et à les revendre ; - Le port des masques n'est pas vraiment systématique en raison de la pauvreté et de la rareté ; - Trop peu de municipalités et de villes participent à l'aménagement des cimetières municipaux ; - Les travailleurs de la santé ne sont pas suffisamment protégés et sont victimes de violences physiques et d'agressions de la part des patients ou de leur famille ; - Les personnes handicapées se plaignent que les mesures d'éloignement ne tiennent pas compte de leur handicap ; - Les petites personnes n'ont pas facilement accès aux points de lavage des mains, qui sont souvent placés dans des endroits qui leur sont inaccessibles ; - Les matériels de sensibilisation ne sont pas accessibles aux aveugles et aux malvoyants uploads/Sante/ elements-de-redaction.pdf
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- Publié le Mai 06, 2022
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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