EXPOSE SUR LA POLITIQUE NATIONALE DE SANTE AU TOGO 1ère année Licence en Gestio
EXPOSE SUR LA POLITIQUE NATIONALE DE SANTE AU TOGO 1ère année Licence en Gestion Hospitalière (ISAGES) ENSEIGNANT : M. Jacob AKAMBI EXPOSANT : - N’GUESSAN A. Nadine J. - VIDEGLA Lauryn Fait à LOME le…………………. ANNEE ACADEMIQUE 2018 – 2019 1 SOMMAIRE I. INTRODUCTION ………………………………………… II. DEVELOPPEMENT…………………………………………. 1. Situation sanitaire ………………………………………………. a) Etat de santé de la population …………………………… b) Performance du système de santé ……………………… 2. Visions, valeurs et principes…………………………………….. a) Vision de la PNS…………………………………………... b) Valeurs et principes directeurs de la PNS………………... 3. Objectifs de la PNS………………………………………………. 4. Domaines prioritaires d’action de la PNS ………………………. 5. Mise en œuvre de la PNS………………………………………... a) Organisation du système de santé………………………... b) Cas de mise en œuvre et de gestion……………………… c) Mécanisme de suivi et évaluation………………………... d) Approche sectorielle ……………………………………... III. CONCLUSION ……………………………………………. 2 I. INTRODUCTION Il est important pour les pays d’élaborer et de mettre en œuvre des politiques, des stratégies et des plans sanitaires nationaux solides, et d’en assurer le suivi. En se conformant aux principes de transparence, de responsabilisation, d’équité, de réalisme, et d’efficacité. Ces plans nationaux doivent conserver l’orientation stratégique donnée lors de la conception et de la mise en œuvre des politiques nationales, et corriger les évolutions indésirables ainsi que les distorsions du système de santé. Afin d’améliorer l’état de santé de la population, le Togo a initié depuis les années 1990 la réforme du secteur de la santé axée sur la mise en œuvre des soins de santé primaire sur la base de la déclaration de Lusaka et de la stratégie de l’Initiative de Bamako. En septembre 1998, le gouvernement togolais a adopté pour la première fois une Politique Nationale de Santé (PNS). L’objectif fondamental de cette politique était de réduire les taux de mortalité et de morbidité liés aux maladies transmissibles et non transmissibles à travers une réorganisation et une meilleure gestion du système de santé et une amélioration continue de l’accessibilité de tous , particulièrement les plus vulnérables dont le couple mère-enfant , aux services de santé de bonne qualité . Deux Plans Nationaux de Développement Sanitaires (PNDS 2002-2006 et 2009-2013) et diverses stratégies nationales spécifiques à des problèmes prioritaires de santé publique ont soutenu la mise en œuvre de la PNS de 1998. Comment se présente alors la politique nationale de santé au Togo ? I. DEVELOPEMENT 3 1. SITUATION SANITAIRE a. Etat de santé de la population La situation sanitaire du Togo est caractérisée par des niveaux encore élevés des taux de morbidité et de mortalité. Le profil de mortalité reste marqué par des maladies infectieuses même si les maladies non transmissibles sont de plus en plus croissantes, signe que la transition épidémiologique est en cours. L’espérance de vie à la naissance au Togo est estimée à 63,3 3 an pour l’ensemble de la population. Le taux de mortalité générale est estimé à 8,1 4 pour mille s’explique essentiellement par les taux élevés des mortalités infantiles (78 pour mille), infanto –juvénile (123 pour mille), maternelle (350 pour 100000 naissance vivante) et de la mortalité lié au SIDA ; ces cibles des OMD constituent plus de 65% de la mortalité de la population togolaises. Le taux de mortalité infanto-juvénile reste à un niveau élevé en raison de ‘ facteurs : le paludisme, les causes néonatales, la pneumonie et la diarrhée. Les autres causes sont liées à la rougeole et au sida. La malnutrition est une cause sous-jacente de plus de 50% de ces décès. Les décès dans la période néonatale (l’âge de 28 jours) représente plus du tiers des décès des enfants de moins de 5 ans. Les décès néonataux sont dominés par les infections sévères, la prématurité, et l’asphyxie. Le paludisme constitue le plus lourd fardeau sur le système de santé du pays. Il totalise en moyenne 40% de toutes les consultations externes avec une grande vulnérabilité des enfants de moins de 5 ans. En effet, le paludisme représente la première cause morbidité et de mortalité des enfants de moins de 5 ans enregistré dans les formations sanitaires. Les résultats d’enquêtes MCIS réalisées en 2010 indique une prévalence nationale de paludisme de 33,1% chez les enfants de moins de 5ans. 4 La malnutrition infantile reste préoccupante. La malnutrition chronique est élevé et touche en moyenne près de 30% des enfants du Togo avec une variabilité importante d’une région à l’autre (43% dans les savanes et 16% dans la commune de Lomé) et également une variabilité suivant les quintiles de richesse (40% chez les enfants du quintiles le plus pauvre contre 13% chez les enfants du quintiles le mieux nanti). La malnutrition aigüe varie avec les conditions de sécurité alimentaire et s’élevait à 4,8% en moyenne sur l’ensemble du territoire en 2010. Les maladies diarrhéiques dont la prévalence s’est accrue de 15% en 2006 à 20,6% en 2010, représentent presque 14% des causes de mortalité infantiles. Les causes de la mortalité sont multiples : infection, malnutrition, faible accès a l’eau potable, mauvaises pratique d’hygiène et d’élimination des déchets. La mortalité maternelle est également une question préoccupante au Togo. Le ratio de décès maternelle estimé a 350 pour 100000 naissances vivantes en 2008 demeure largement supérieur a la cible attendu de 160 pour 100000 naissances en 2015. Les causes directes de décès maternel sont les hémorragies, les éclampsies, les complications d’avortement provoqué, les infections et les dystocies. En ce qui concerne l’épidémie du VIH, la prévalence au sein de la population générale est l’une des plus élevées de l’Afrique de l’Ouest (3,2% en 2010). Bien qu’étant de type généralisés (3,5% chez les femmes enceintes en consultation prénatales en 2010), elles présentent des disparités régionales et entre les différents groupes socio culturelle : la prévalence du VIH diminue de Lomé commune (6,8%) vers la région des savanes (1,6%) ; elle est plus élevée au milieu urbain (4,4%) qu’en milieu rural (2,5%). En outre, l’épidémie est concentrer chez les professionnelles du sexe et leurs clients (29,5% et 13%), les Hommes ayant des rapports sexuelles avec d’autres Hommes (HSH avec une prévalence de 23%), les consommateurs de drogue injectable (CDI) et les détenues (7,6% dans la maison d’arrêt de Lomé). Le nombre de cas de tuberculose augmente d’année en année en raison de la co-infection TB/VIH et de l’amélioration de la notification des cas. Le nombre de cas de tuberculose 5 dépisté est passé de 1452 à 2097 entre 2001 et 2010. Environ 30% des malades souffrant de la forme pulmonaire de tuberculose pulmonaire présente une co-infection TB/VIH. En dehors de ces principaux problèmes de santé, le Togo supporte un autre fardeau de la maladie lié aux handicaps, catastrophes, épidémies et surtout à l’émergence de maladies non transmissibles (MNT). Les résultats de la premières enquête STEPS réalisées en 2010 sur les facteurs de risque des MNT ont révélé que la prévalence de l’hypertension artérielle, principale facteur de risque des accidents vasculaire cérébraux et des crises cardiaques, étaient de 19,6% et celle du diabète évalué à 2,6% au sein de la population des 15-64 ans. Les maladies cardiovasculaires représentaient 6% des décès enregistrées dans les établissements de soins du pays. b. Performance du système de santé L’analyse de la situation du secteur de la santé adopté le 10 mai 2011 par le comité des partenaires, a révélé que le système de santé présente des forces mais aussi des faiblesses de plusieurs ordres qui entravent l’atteinte des OMD relatif à la santé Principales forces - L’amélioration des politiques publics à travers l’élaboration des documents de politiques sectorielle et plans stratégiques de mise en œuvre ; - L’existence d’un cadre législatif propice à créer un environnement favorable à la mise en œuvre de la politique nationale de santé. Entre autres, le code de la santé public promulgué le 15 mai 2009 sert de cadre règlementaires de références en matières de prestation de soin au Togo ; - Un réseau de prestation de soin assez large avec un fort potentiel du secteur privée surtout en zone urbaine. La moyenne national du taux d’accessibilité géographique aux USP dépasse 60% ; l’offre privée de soin, essentiellement le privé non lucratif, représente plus du tiers du total des établissements de soin ; 6 - La mise en place des mécanismes devront permettre à terme une gestion rationnelle et efficiente des ressources humaines en santé (gestion informatisée, profil pays et observatoire des RHS) Principales faiblesses - La gouvernance et le pilotage du système de santé , les constat de faiblesses sont : la faible application du principe de déconcentration limitant le pouvoir de décision des structures déconcentrés , la faible capacité de planification des actions de santé et de mobilisation des ressources financières et humaines nécessaires et des dysfonctionnement du système d’information sanitaires qui ne permet pas à l’heure actuel de disposer en temps, réelle des bases factuelles et des connaissances pour alimenter et orienter les décisions politiques. - L’offre et l’utilisation des services : le constat majeur est l’accès limité des populations en soins de santé essentiel de qualité. Les structures de SONU sont largement insuffisantes ; l’accès géographique et financier uploads/Sante/ expose-sur-la-politique-nationale-de-sante-au-togo-enregistre-automatiquement.pdf
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- Publié le Oct 10, 2021
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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