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Guide des Médecines Ancestrales à travers le Monde La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ils produisent à la demande et pour le compte d'un auteur ou d'un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité . Bertrand Canavy Guide des Médecines Ancestrales à travers le Monde À PROPOS DE BERTRAND CANAVY Doctor of Health Research* (DHRes) Spécialiste en Thérapies Régénératives (Biofeedback, Stem Cells, hEGF) Diplôme Universitaire Stem Cells and Regenerative Medicine Diplôme Universitaire en Santé, Nutrition et Micro-Nutrition Diplôme Universitaire en Ingénierie et Conseil en Santé et Prévention Active Diplômé en Naturopathic Medicine (Naturopathie) Coach Santé certifié CESPA Fondateur des Instituts de soin HIPPOCRATES et du GROUPE HIPPOCRATE Président de la fondation FLASHCARE, mission humanitaire en Santé Membre de DAUK, Doctors’ Association UK Membre de AID, Association of Independent Doctors Membre de EMA, European Medical Association Rédacteur en chef de La Revue d’Hippocrate Écrivain, Conférencier et Formateur * En aucun cas, il ne revendique le titre de médecin conformément à la réglementation Française. Un Doctor « Dr » est une personne détenant un Doctorate dans les pays anglo- saxons. Celui de « Professionnal Doctorate of Health Research » (DHRes) dans le cas de Bertrand Canavy. Pour affiner vos recherches et découvrir l’intégralité de Bertrand Canavy : https://www.bertrandcanavy.com/a-propos-de-bertrand- canavy/. Préface « …Combien de fois avons-nous eu l’impression de ne plus avancer ? Nos maladies, le stress, des fois, nous bloquent et malgré la prise médicaments pharmaceutiques, ça empire. Notre corps n’a pas encore eu le temps de réagir à une intoxication (maladie, stress ou inconfort), qu’une autre intoxication surgit : c’est une généralité de notre époque. Dès qu’on parle de médecine traditionnelle, le progrès s’érige en juge. Le présent et l’évolution de la technologie étant palpables, quel intérêt de revenir au passé et à tous ces remèdes de grand-mères ? Effectivement, il y a de quoi y réfléchir : la tradition est supposée être révolue, mais malheureusement, une supposition démontre la plupart du temps de nos préjugés, c’est le reflet de notre éducation et de notre environnement alors qu’en notre profond intérieur, il y a une survivance de nos us et coutumes : c’est cette pensée qui nous pousse à agir en fonction du passé (prendre du miel avec du citron et un jaune d’œuf pour se sentir mieux en attendant de voir le médecin : c’est en fonction de la tradition : invoquer les ancêtres pour résoudre des problèmes pour les uns, brûler de l’encens pour les autres, se purifier, etc …. ) Combien de fois aussi avons-nous voulu connaître l’issue d’une situation ? Et là encore, les pratiques traditionnelles ont montré leur efficacité par les arts divinatoires ; les tradipraticiens sont des détenteurs de savoirs enfouis ou oubliés et c’est leur force. Partout dans le monde, qu’importe son nom : qu’il soit chaman, guérisseur, devin ou même magicien, il est là et c’est le « masim- bava miteny, masin-tana-mandray » * : ce qu’il profère se réalise forcément et ce qu’il touche guérit, car il représente le sacré. Par sa dignité, il sacralise ce qu’il donne de ses mains et cet héritage, nous le voyons dans chaque nom vernaculaire des plantes médicinales, peu importe le pays dont elle est originaire. Ce sont ces mêmes plantes que nos entreprises pharmaceutiques transforment selon les molécules étudiées en traitements prescrits ensuite par les médecins. Patrimoine Culturel Immatériel, protégé par l’UNESCO, la Médecine traditionnelle et les tradipraticiens n’ont pas fini de nous étonner, ils survivront à notre époque et feront partie de notre avenir… » - masim-bava miteny : expression malgache signifiant que les mots sortant de la bouche de la personne en question sont sacrés - masin-tanamandray : expression malgache signifiant que tout ce que touchent les mains de la personne en question est ainsi béni La Professeure MBOLA MOREL Ravaonirina Pierrette jouit d’une formation pluridisciplinaire : maître de conférences à l’Université de Toliara (Tuléar - Madagascar), enseignante à l’ESCAME (psychologie de la personnalité), formateur en psychologie de la personnalité et maître associé à l’Académie malgache. Elle est titulaire d’une maîtrise en Droit, d’un doctorat en anthropologie et a suivi des formations de projets liés au changement climatique. Après la parution de plusieurs articles dans le bulletin interne de l’Académie malgache, elle a publié son premier ouvrage : « La médecine traditionnelle à Madagascar » aux éditions l’Harmattan en 2017. Sommaire PRÉFACE SOMMAIRE INTRODUCTION CHAPITRE 1 : LA MÉDECINE CHINOISE CHAPITRE 2 : MÉDECINE ANCESTRALE RUSSE CHAPITRE 3 : MÉDECINE ANCESTRALE AU MEXIQUE CHAPITRE 4 : MÉDECINE ANCESTRALE TIBÉTAINE CHAPITRE 5 : L'AYURVEDA OU MÉDECINE TRADITIONNELLE INDIENNE CHAPITRE 6 : MÉDECINE ANCESTRALE EN AFRIQUE CHAPITRE 7 : MÉDECINES ANCESTRALES D’EUROPE SOURCES TABLE DES MATIÈRES Introduction Les médecines traditionnelles existent depuis des millénaires et découlent des croyances et des cultures des différents pays dont elles sont originaires. Avant l’apparition de la médecine moderne, seule la médecine naturelle existait, c’est pourquoi chaque pays dans le monde a développé sa propre forme de médecine traditionnelle. Or, en Europe, en Océanie, et en Amérique la médecine moderne a pris le pas sur la médecine traditionnelle, c’est pourquoi celle-ci est bien souvent oubliée ou mise de côté. De nos jours, la médecine traditionnelle qui subsiste et qui est la plus répandue provient bien souvent d’Asie ou d’Afrique. Les pratiques de la médecine traditionnelle sont très diverses, on en dénombre plus de 400 dans le monde. Ceci dépasse donc le simple cadre de la santé, et présente des enjeux socioculturels, religieux, politiques et économiques. En outre, la médecine traditionnelle est en pleine expansion ; en effet, aujourd’hui les termes tels qu’acupuncture, hypnose, Ayurveda ou encore yoga sont connus d’un très grand nombre. Le savoir-faire de la médecine traditionnelle se transmettant de génération en génération, elle est plus ancrée dans les cultures, les habitudes et ainsi plus acceptée par certaines populations. Ces populations sont donc plus réticentes à la médecine moderne qui est très récente dans certaines régions du monde. De plus, la médecine moderne est bien plus chère et est donc moins accessible aux populations les plus pauvres. À l’inverse, dans les pays où la médecine moderne est prépondérante, les populations font de plus en plus appel aux médecines traditionnelles, car elles sont parfois déçues par la médecine moderne ; ainsi, leur confiance a été érodée par plusieurs scandales sanitaires tels que le sang contaminé, le Médiator, les vaccins non-tolérés par certains enfants, thalidomide (médicaments donnés aux femmes enceintes, responsables de malformations fœtales). De plus, la médecine traditionnelle prend bien souvent en compte le patient dans son ensemble (il le questionne sur son environnement, ses habitudes). C’est une médecine holistique qui traite le patient comme un sujet; dans sa globalité alors que la médecine moderne ne s’occupe que de la pathologie du patient. Cette démarche ne vise pas à présenter la médecine occidentale comme une pratique obsolète, mais plutôt de présenter ces pratiques traditionnelles et de trouver comment faire collaborer ces deux approches médicales afin de mieux répondre aux besoins des populations du monde entier. Pendant des millénaires, des malades à travers le monde ont été soignés à l'aide de médicaments à base de plantes et de matière animale transmis de génération en génération. Quelle idée nous faisons-nous de la maladie ? On observe souvent que la maladie a mauvaise réputation, souvent voici comment on la vit : La maladie est diabolisée : elle est comme un malheur qui s'abat et qui est plus ou moins supportable en fonction de sa gravité. Il arrive que l'on se pose la question, « qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ». La maladie est dramatisée : on s'attache aux symptômes qui évidemment peuvent être douloureux et sont un frein à certains objectifs comme la cause même de la maladie La maladie est péjorative : ne dit-on pas de quelqu'un qui agit étrangement : « il est malade celui-là ». La maladie est extériorisée : on l'observe souvent comme un élément extérieur qui s'attaque à notre corps ou à notre esprit et surtout face à laquelle on est démuni ou dépendant d’autrui. La maladie est compartimentée : elle est dans une case. C’est ce qui ne va pas bien : or, souvent, un symptôme est éloigné de sa cause véritable. La maladie est cataloguée : une fois le verdict prononcé, on définit son caractère ; en changer nous met sur le rang des cas cliniques, des maladies orphelines ou des « guérisons miraculeuses » si vous vous en sortez. La maladie peut être déshonorante : c'est le cas de certaines maladies sexuellement transmissibles alors que certaines sont valorisantes selon les causes qui l'ont provoquée. Par exemple, attraper la malaria pendant une mission humanitaire peut être perçu comme une maladie honorable par certaines personnes et à contrario, uploads/Sante/ guide-des-medecines-ancestrales-a-travers-le-monde 1 .pdf
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- Publié le Apv 06, 2022
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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