1 105 2 INTRODUCTION NOTION DE VALIDATION D’ORDONNANCE ET PHARMACIE CLINIQUE I

1 105 2 INTRODUCTION NOTION DE VALIDATION D’ORDONNANCE ET PHARMACIE CLINIQUE I – DISPENSATION DE MEDICAMENTS ET AUTRES PRODUITS DE SANTE I.1 - LES ETAPES DE LA DISPENSATION DE PRODUITS DE SANTE PRESCRITS OU NON I.1.1 - IDENTIFICATION DU BENEFICIAIRE DE LA DEMANDE (DOSSIER ADMINISTRATIF) I.1.1.1 - PROFIL ADMINISTRATIF DU BENEFICIAIRE I.1.1.2 - PROFIL DU MANDATAIRE EVENTUEL I.1.2 - IDENTIFICATION DU PRESCRIPTEUR (EVENTUEL) DE LA DEMANDE I.1.2.1 - PROFIL ADMINISTRATIF DU PRESCRIPTEUR I.1.2.2 - PROFIL DES PRESCRIPTEURS DE MEDICAMENTS A DELIVRANCE PARTICULIERE I.1.3 - ANALYSE DU CONTEXTE DE LA DEMANDE I.1.3.1 - ANALYSE DE L’HISTORIQUE THERAPEUTIQUE (Dossier Pharmaceutique-DP) I.1.3.2 - PROFIL PHYSIO-PATHOLOGIQUE DU PATIENT (Dossier De Suivi Pharmaco-Therapeutique DSPT) I.1.4 - ANALYSE TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE DE LA DEMANDE I.1.4.1 - ANALYSE REGLEMENTAIRE I.1.4.1.1 - Analyse réglementaire du contenu I.1.4.1.2 - Analyse réglementaire de la prescription I.1.4.2 - ANALYSE PHARMACOLOGIQUE I.1.4.3 - ANALYSE ECONOMIQUE I.1.5 - VALIDATION DE LA DEMANDE I.1.5.1 - DELIVRANCE I.1.5.2 - REFUS DE DELIVRANCE I.1.5.3 - SURSIS A DELIVRER I.1.5.4 - MODIFICATION DE LA DELIVRANCE I.1.5.4.1 - Modification concertée I.1.5.4.2 - Modification d’office I.1.6 - DELIVRANCE (EXECUTION DE LA DEMANDE) I.1.6.1 - CONSEILS I.1.6.2 - FACTURATION I.1.6.3 - PREPARATION EVENTUELLE DES DOSES A ADMINISTRER (PDA) I.1.7 - FORMALISATION DE LA DISPENSATION I.1.7.1 - OPINION PHARMACEUTIQUE (OP) I.1.7.1.1 - Quand élaborer une OP ? I.1.7.1.2 - A qui communiquer une OP ? 1.1.7.2 - FACTURE 1.1.7.3 – FAVORISER L’OBSERVANCE I.2 - LES OUTILS D’AIDE A LA DISPENSATION I.2.1 - LE DOSSIER PHARMACEUTIQUE (DP) I.2.1.1 - DEFINITION DU DP I.2.1.1.1 - Objectifs du DP I.2.1.1.2 - Cadre législatif et réglementaire I.2.1.1.3 - Définition du DP I.2.1.2 - FONCTIONNEMENT DU DP 106 3 I.2.1.2.1 - Structure du DP I.2.1.2.2 - Ouverture et consultation d’un DP I.2.1.2.3 - Confidentialité des données du DP I.2.1.3 - EXTENSION DES MISSIONS DU DP I.2.1.3.1 - Liaison Ville-Hôpital I.2.1.3.2 - Suivi des alertes I.2.1.3.3 - « DP-Ruptures » pour la gestion de l’information sur les ruptures d’approvisionnement I.2.2 - LE DOSSIER DE SUIVI PHARMACOTHERAPEUTIQUE I.2.2.1 - DSPT. I.2.2.1.1 - Objectisf du DSPT I.2.2.1.2 - Définition du DSPT I.2.2.1.3 - Saisie et consultation des données du DSPT I.2.2.1.4 - Confidentialité des données du DSPT I.2.3 - L’OPINION PHARMACEUTIQUE I.2.3.1 - DEFINITION DE L’OPINION PHARMACEUTIQUE I.2.3.1.1 - Obectifs de l’OP I.2.3.1.2 - Définition I.2.3.2 - FORMALISATION DE L’OPINION PHARMACEUTIQUE I.2.3.2.1 - Masque d’une OP I.2.3.2.2 - Exécution d’une OP I.2.2.2.3 - Conservation des OP I.2.4 - BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE II – DISPENSATION DU MEDICAMENT SUR ORDONNANCE II.1 - ACCOMPAGNEMENT ET EDUCATION THERAPEUTIQUE DU PATIENT II.2 - CAS PRATIQUE 1) ORDONNANCE 2) ANALYSE PHARMACOLOGIQUE DE L'ORDONNANCE - Classes médicamenteuses à risques - Vérification des doses et du protocole - Vérification des associations médicamenteuses - Gestion des effets indésirables - Optimiser les moments et conditions d'administration (optimisation thérapeutique) II.3 - SUPPORT POUR COMMENTAIRES ET DELIVRANCE DE L'ORDONNANCE III – DISPENSATION DU MEDICAMENT SANS PRESCRIPTION III.1 - PRINCIPES GENERAUX III.2 - LE SCHEMA DE L'ENTRETIEN III.3 - CLASSIFICATION DES DEMANDES DES PATIENTS III.4 - EXEMPLE D’UNE FICHE CONSEIL POUR UNE PRISE EN CHARGE OPTIMALE A L’OFFICINE III.5 - LE COMMERCE ELECTRONIQUE DE MEDICAMENTS A USAGE HUMAIN IV – SUIVI PATIENT ET SOINS PHARMACEUTIQUES 107 4 INTRODUCTION INTRODUCTION Les connaissances et les compétences du pharmacien acquises tout au long des études universitaires et de la vie professionnelle, permettent la détection des risques éventuels associés à une thérapeutique. Toutefois une conception humaniste de la pratique officinale, à l’interface entre le médicament et le patient, ne peut pas se contenter d’un exercice limité au contrôle de l’absence de mise en danger du malade. La dispensation pharmaceutique est définie par l’article R.4235-48 du Code de la Santé Publique qui souligne que : « le pharmacien doit assurer dans son intégralité l’acte de dispensation du médicament, associant à sa délivrance : 1. L’analyse pharmaceutique de l’ordonnance médicale si elle existe ; 2. La préparation éventuelle des doses à administrer ; 3. La mise à disposition des informations et les conseils nécessaires au bon usage du médicament. Il a un devoir particulier de conseil lorsqu’il est amené à délivrer un médicament qui ne requiert pas une prescription médicale. Il doit par des conseils appropriés et dans le domaine de ses compétences, participer au soutien apporté au patient ». Ces dispositions adoptées en 1995 ne mentionnent que le médicament, mais les mêmes devoirs professionnels s’imposent aux pharmaciens lors de la dispensation de l’ensemble des produits de santé, y compris les dispositifs médicaux, définis comme « tout instrument, appareil, équipement, matière, produit, à l'exception des produits d'origine humaine, ou autre article utilisé seul ou en association, y compris les accessoires et logiciels nécessaires au bon fonctionnement de celui-ci, destiné par le fabricant à être utilisé chez l'homme à des fins médicales et dont l'action principale voulue n'est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens. Constitue également un dispositif médical le logiciel destiné par le fabricant à être utilisé spécifiquement à des fins diagnostiques ou thérapeutiques ». (article L.5211-1 CSP). Concernant plus spécifiquement la dispensation de produits de santé, à la demande d’un patient, sans prescription, l’article 48 du code de déontologie des pharmaciens, ci-dessus, précise que le pharmacien a un devoir particulier de conseil, ce qui pourrait signifier qu’en l’absence de consultation médicale, le pharmacien engagera seul sa responsabilité personnelle. Il convient néanmoins de souligner que la présentation d’une prescription médicale ne libère pas le spécialiste du médicament de son devoir de conseil, lors de la dispensation des traitements. Il devra notamment informer les malades sur les différents traitements proposés, leur utilité, leurs conséquences et les risques fréquents ou graves normalement prévisibles qu’ils comportent. En outre depuis l’adoption de la loi, portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (loi n°2009-879 du 21 juillet 2009, J.O. 22 juillet) le conseil pharmaceutique dispose d’une assise légale. L'acte de dispensation engage la responsabilité du pharmacien, tant sur le plan civil, pénal que disciplinaire. Il doit être effectué dans les meilleures conditions possibles et le pharmacien devra appliquer en permanence des règles de bonnes pratiques. La dispensation est liée à une compétence validée par un diplôme. Elle nécessite une mise à jour permanente des connaissances et un sens critique allié à une probité intellectuelle et morale. La loi de répartition des officines permet d'assurer une bonne dispensation en fonction des besoins de la santé publique. Les services de garde doivent permettre aux malades, à toute heure du jour et de la nuit, de se procurer des médicaments à l'issue d'une consultation médicale. 108 5 NOTION DE VALIDATION D’ORDONNANCE ET PHARMACIE CLINIQUE Le terme validation d’ordonnance sous entend un acte intellectuel de haut niveau. Le pharmacien ne reste pas passif devant l’ordonnance, il se comporte en praticien de la pharmacie clinique. Ceci nécessite une compétence en temps réel et une utilisation optimale de l’outil informatique (logiciel et sites) permettant une assistance sécuritaire. Qu'est-ce que la pharmacie clinique ? « C'est l'utilisation optimale du jugement et des connaissances pharmaceutiques et biomédicales du pharmacien, dans le but d'améliorer la sécurité, l'efficacité, l'économie et la précision avec lesquelles les médicaments doivent être utilisés dans le traitement des patients » (Charles WALTON - Université de Kentucky, 1961). Elle est fondée sur l'ensemble des connaissances acquises dans les diverses disciplines pharmaceutiques qui permettent au pharmacien d'interpréter une prescription et de dispenser les médicaments. Ayant compris la démarche diagnostique du médecin, connaissant le malade et sa maladie, fort de sa compétence sur le médicament, le pharmacien est à même de saisir l'intérêt du suivi thérapeutique et de l'observance du traitement. Son rôle en matière de pharmacie clinique est de faire partager cette conviction au malade en lui expliquant la thérapeutique, son intérêt présent et futur pour son bien-être et sa santé. I I – – DISPENSATION DE MEDICAMENTS ET AUTRES PRODUITS DISPENSATION DE MEDICAMENTS ET AUTRES PRODUITS DE SANTE DE SANTE A l’époque où les médicaments étaient conçus et préparés à l’officine, le monopole de la dispensation des médicaments accordé aux pharmaciens n’était en général pas contesté. Les processus de fabrication, formalisés et décrits1, constituaient autant de preuves de leur exécution. La production, qui dominait l’essentiel de l’exercice, conférait à cette exclusivité une assise rationnelle, d’ordre scientifique. Médicaments et monopole sont alors analysés d’une manière indissociable par la législation2. L’apparition des spécialités, médicaments fabriqués industriellement, hors du champ de l’officine, va modifier profondément cette perception. Dès 1959, monopole et médicament ont des définitions propres qui confirment la dissociation des deux concepts. La généralisation des spécialités va marginaliser progressivement la production officinale et déporter l’exercice du pharmacien vers une activité que l’opinion publique assimile à une distribution de produits de santé. Privée du caractère objectif que lui conférait la production des médicaments, l’opinion a pu s’interroger sur le monopole d’une activité qui lui apparaît, fût elle en rapport avec la santé publique, plus commerciale que libérale. Or s’il appartient au pharmacien d’officine de prévoir, gérer et financer3 un stock de produits de santé, en fonction des pathologies saisonnières, de uploads/Sante/ guide-ph6-2015-partie2-pdf.pdf

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  • Publié le Oct 16, 2021
  • Catégorie Health / Santé
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