& O bjectif Santé Sécurité n°1 - février 2015 1 n° 1 - février 2015 & Préventio

& O bjectif Santé Sécurité n°1 - février 2015 1 n° 1 - février 2015 & Prévention des risques et santé au travail O bjectif Santé Sécurité LA PRÉVENTION ET VOUS YVES LÉVY « Le bien-être au travail au service d’une recherche de qualité » DOSSIER ACCIDENTS DU TRAVAIL Ce qu’il faut savoir, ce qu’il faut faire LE SAVIEZ-VOUS ? LES MALADIES PROFESSIONNELLES, une préoccupation de tout temps Inscrivez-vous à la lettre Objectif Santé & Sécurité : lettreOSS.drh@inserm.fr ÉDITO UN NOUVEAU LIEN AVEC VOTRE SANTÉ AU TRAVAIL Nous sommes heureuses de vous adresser le premier numéro d’Objectif Santé & Sécurité, une lettre qui s’adresse à chacun d’entre vous. L’Inserm est, depuis cinquante ans, un organisme dédié à l’amélioration de la santé de tous. Notre établissement a en effet mis en place très tôt une organisation destinée à la prévention des risques et à la médecine de prévention. Objectif : veiller à supprimer, réduire et maîtriser les risques auxquels l’ensemble de ses personnels est susceptible d’être exposé, et de manière plus globale, préserver leur santé et concourir à l’amélioration de leurs conditions de travail. L’information étant la première marche vers ces objectifs, cette lettre vous permettra ainsi, trois fois par an, de mieux connaître les rouages de la prévention et la santé au travail. Dossiers thématiques, agendas, retours d’expérience, questions d’actualité ou encore échanges avec nos collègues seront autant de rendez-vous qui permettront, à chacun, d’être mieux avisé et d’intégrer une démarche de prévention dans ses activités, au-delà du cadre réglementaire. Nous devons tout entreprendre pour que la prévention s’articule harmonieusement entre tous, avec nos partenaires et toujours dans le respect du dialogue social. Enfin, afin de rendre cette communication efficace et participative, et de répondre à vos attentes, n’hésitez pas à nous faire part de vos avis sur ce nouvel outil d’information : lettreOSS.drh@inserm.fr. Bonne lecture ! Corinne SCHILTZ (Responsable du Bureau de coordination de la prévention des risques) et Véronique SODE (Responsable du Bureau de coordination de la médecine de prévention) SOMMAIRE 2 ÉDITO 2 QUOI DE NEUF ? 3 LA PRÉVENTION ET VOUS Yves Lévy « Le bien-être au travail au service d’une recherche de qualité » 4 DOSSIER ACCIDENTS DU TRAVAIL Ce qu’il faut savoir, ce qu’il faut faire 7 RETOUR D’EXPÉRIENCE Comment faire progresser la prévention ? Faut-il équiper les salles de culture cellulaire de détecteur à CO2 ? 8 FOIRE AUX QUESTIONS 8 LE SAVIEZ-VOUS ? Les maladies professionnelles, une préoccupation de tout temps 8 AGENDA QUOI DE NEUF ? Les Journées nationales de prévention : le tour de France se termine La délégation Grand-Est a clôturé, le 5 février 2015, le tour de France des jour­ nées nationales de prévention consacrées, pour cette édition, à la démarche d’ évalua­ tion des risques professionnels. Élément essentiel dans le processus de prévention des risques professionnels, celle-ci s’ins­ crit dans une approche globale de protec­ tion des personnels. Ces journées sont l’ occasion de rencontres et d’échanges, afin que tous les acteurs puissent s’enrichir des connaissances, des expériences et des pratiques de professionnels d’horizons variés, issus du monde de la prévention ou non. Le renouvellement des CSHSCT Le dépouillement des élections profes­ sionnelles, organisé le 5 décembre 2014, a permis de répartir les sièges au sein des comités spéciaux d’hygiène de sécurité et des conditions de travail (CSHSCT). Par ailleurs, un guide pratique sur le rôle et le fonctionnement des CSHSCT a été élaboré afin de permettre aux acteurs compétents d’appréhender dans leur globalité les missions et les compétences de ces instances. Chaque fiche présente les références règlementaires et des recom­ mandations sur la thématique abordée. Pour consulter le document : www.rh.inserm.fr, rubriques Mots clefs > Instances > CSHSCT Formation des membres des cellules de veille sociale Trois sessions de formation nationale sont organisées à Paris en janvier, février et mars 2015. Elles sont destinées aux acteurs des cellules de veille sociale : les délégués régionaux, les responsables ressources humaines, les médecins de prévention et les assistants de service social. Ces sessions seront animées par une psychoclinicienne, psychologue du travail et par le médecin coordonnateur. Mélanie Merle, Corinne Schiltz & Véronique Sode & O bjectif Santé Sécurité n°1 - février 2015 2 & O bjectif Santé Sécurité n°1 - février 2015 3 LA PRÉVENTION ET VOUS Yves Lévy « Le bien-être au travail au service d’une recherche de qualité » Quels sont aujourd’hui les enjeux de la prévention et la santé au travail ? Comment les intégrer au quotidien des agents ? Et quel coût et quelle stratégie d’organisation pour l’Inserm, dans un contexte de compétitivité internationale toujours plus important ? Yves Lévy, p-dg de l’Inserm, répond. Objectif Santé & Sécurité : Quelles sont, selon vous, les actions prioritaires pour assurer une politique efficace de santé et de sécurité au travail ? Yves Lévy : Avant tout, être dans une démarche proactive d’identification des risques émergents, afin d’ être toujours force de propositions et de conseils et, ainsi, garan­ tir à l’ensemble des agents un même niveau de prévention quel que soit leur lieu d’af­ fectation. Des évolutions majeures affectent le fonc­ tionnement de la recherche depuis plusieurs années, ainsi le développement de financements sur projet, qui entraîne notamment une augmentation marquée du volume du personnel non titulaire, ou encore l’évolution de la politique de site avec, pour conséquence, la mutualisation des fonctions supports au sein des centres de recherche. Tout ceci, dans un contexte de compéti­ tion internationale exacerbée, constitue de nouveaux enjeux que doit prendre en compte la politique de santé au travail : depuis l’ éva­ luation des risques, avec notamment la prise en compte des risques psycho-sociaux, jusqu’à l’accompagnement individuel des personnels. Ces actions doivent être pensées et mises en œuvre en étroite concertation avec les parte­ naires de l’Inserm. C’ est là un gage d’ efficacité et de pérennité de notre politique. OSS : Quelle place doit alors occuper la prévention des risques dans nos activités ? Y. L. : Elle doit être à la source de nos orga­ nisations de travail, dès la création des labo­ ratoires. Elle doit s’intégrer à nos activités, qu’elles soient de recherche ou fonctions supports. La prévention ne doit pas être perçue comme une contrainte, car elle participe à la qualité de la recherche et au bien-être au travail. Dans ce domaine, seule une démarche collective sera garante d’ efficacité. La politique de prévention de l’Inserm doit donc associer l’ ensemble des personnels et leur hiérarchie. La signature, en 2009, de l’accord-cadre « Santé et sécurité au travail dans la fonc­ tion publique » et l’évolution du rôle et des missions des comités spéciaux d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CSHSCT) ont, par ailleurs, placé la politique de santé au travail au cœur du dialogue social. C’est dans ce sens qu’œuvre l’Inserm depuis plusieurs années et c’ est cette voie qu’il faut poursuivre. OSS : Et quelles sont vos attentes dans ce domaine à l’Inserm ? Y. L. : Un travail collaboratif encore plus étroit entre la médecine de prévention et les services de prévention des risques. Cela permettra de répondre aux attentes de plus en plus fortes au regard du contexte organi­ sationnel de la recherche, à savoir, pour notre Institut, la mixité des unités et la pluralité de tutelles qui en découle, ainsi qu’une implan­ tation répartie sur tout le territoire. La mise au point d’ outils qui permettent l’application de la réglementation plus aisée au quotidien est donc nécessaire. Favoriser, renforcer et fluidifier les échanges d’informations entre tous permettront de développer la connais­ sance des risques et des expositions profes­ sionnelles, et d’ en améliorer ainsi la maîtrise. Le rapprochement avec les services supports, les ressources humaines notamment, doit également être intensifié afin de développer plus encore la perception des spécificités et contraintes de notre environnement, et de renforcer par là-même l’efficacité de notre démarche. La promotion de la santé au travail et l’amélioration des conditions de travail constituent un enjeu managérial et doivent permettre de motiver et responsabiliser les personnels. La sécurité a un coût, elle nécessite des inves­ tissements financiers et humains. Mais, l’ab­ sence d’une véritable politique en matière de prévention et de sécurité aurait un coût encore plus élevé. Le futur est de garantir le bien-être au travail au service d’une recherche de qualité. Propos recueillis par Corinne Schiltz & Véronique Sode Yves Lévy, Président-directeur général de l’Inserm « La prévention des risques doit être à la source de nos organisations de travail » © Inserm/ François Guénet & O bjectif Santé Sécurité n°1 - février 2015 4 DOSSIER Qu’est-ce qu’un accident du travail (AT) ? C’est la survenue d’un fait accidentel (chute dans l’ escalier, projection de produit chimique dans les yeux, piqûre…), sur le lieu de travail (bureau, laboratoire…), durant le temps de travail, pendant une formation ou une mis­ sion, entraînant l’apparition soudaine d’une lésion : corporelle : coupure, piqûre, fracture, en­ torse… ou psychologique : état d’anxiété aiguë suite à une agression ou à une situation traumati­ sante soudaine, tentative de suicide… « uploads/Sante/ inserm-drh-lettreoss-1.pdf

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  • Publié le Jul 17, 2022
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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