Évolution de l’immunothérapie INTRODUCTION Découverte il y a 120 ans simultaném
Évolution de l’immunothérapie INTRODUCTION Découverte il y a 120 ans simultanément par Phisalix & Bertrand] et Calmette [2], l’immunothérapie passive contre les envenimations ophidiennes est le seul traitement étiologique des morsures de serpent. Fondée sur l’acquisition d’une immunité spécifique induite chez un animal après administration répétée de venin, cette propriété est transférée par injection des anticorps à une victime d’envenimation, pour neutraliser le venin.A nos jours, des études supplémentaires ont été menées dans le but de renforcer cette approche sanitaire de façon pratique et théorique . Tout au long de notre exposé nous montrerons comment cette discipline à été mis en avant dans le cas particulier du Cameroun. Définition Immunothérapie : ensemble de méthodes promotrices visant à prévenir, à trouver et à traiter des maladies se basant sur les techniques immunologiques afin de stimuler le système immunitaire. Mise en avant au Cameroun . Les avancées des connaissances et des technologies ont permis l’efficacité de l’immunothérapie et son expansion au XXIe siècle où elle s’impose comme le 4e et le plus important pilier du traitement des cancers au Cameroun. l’immunothérapie a principalement révolutionné le traitement du cancer.dès les années 1990. Ces avancées en immunothérapie font suite grâce à différents chercheurs parmi lesquels nous pouvons citer : Immunothérapie virale et ou chimique Pr Victor Anomah NGU Camerounais né le 1er fevrier 1926 à Buea, il était enseignant, chercheur, ayant reçu de nombreux prix valu par ses recherches sur le cancer et ainsi que sur la mise au point d’un vaccin contre le VIH/SIDA en 1989 sans oublier ses efforts inlassables sur l’éradication de la drépanocytose. Victor Anomah Ngu a inventé le Vanhivax, un vaccin contre le VIH, le virus responsable du sida. Ce vaccin est destiné aux séropositifs ne faisant pas encore la maladie. Il a mis au point un vaccin dénommé Renovan, qui espace les crises de drépanocytose. Il a également demandé les raisons évolutives et énoncés des hypothèses brillants sur divers phénomènes médicaux y compris thermodynamique de la fièvre, les infections chroniques et le rôle des virus dans la causalité de cancers humains. Les deux dernières décennies de sa vie ont été consacrées au VIH, une entreprise, qu'il a dit n’ était que le prolongement naturel de son travail sur les cancers induits par le virus. Dr ESSOMBA Réné, immunologiste, enseignant chercheur. Quant- à lui, grâce à ses recherches en association avec d’autres chercheurs à permis d’apporter d’ample informations sur l’immunothérapie au Cameroun avec un apport sur les maladies infectieuses ( SRAS-COV-2). Réponse sérologique au SRAS-CoV-2 dans une population africaine. Cette enquête sérologique représente une première étape importante pour combler le manque de connaissances concernant les effets du COVID-19 sur les populations africaines et représente un aperçu de ce qui peut être attendu et réalisé dans les futures études de séroprévalence et d’immunothérapie basées sur la population à travers l'Afrique subsaharienne. Dr ATENGUENA Camerounais en service actuellement à l’hôpital général de Yaoundé, enseignant, chercheur. Il a participé à l’évolution de l’immunothérapie de part sa contribution dans la recherche avec pour publication : CHIMIOTHERAPIE DES ANGIOSARCOMES DE KAPOSI AU SERVICE D’ONCOLOGIE MEDICALE DE L’HOPITAL GENERAL DE YAOUNDE, CAMEROUN. Dans cette étude il était question d’ évaluer la chimiothérapie de l’angiosarcome de Kaposi à l’hôpital général de Yaoundé.Pour cela, il a été suivi au cours de l’année 2004, 57 patients pour un angiosarcome de Kaposi de diagnostic anatomopathologique. Après un bilan pré thérapeutique (bilan hépatique, bilan rénal, hémogramme, sérologie à VIH, taux de CD4), la chimiothérapie était administré aux patients. Pour une prise en charge majeure une polychimiothérapie associant la doxorubicine, la bléomycine et la vincristine (ABV). - La doxorubicine : elle était administrée à des doses comprises entre 20 et 30 mg/m2 de surface corporelle par cure (dose totale d” 60mg). La voie d’administration était parentérale (par injection intraveineuse stricte) ; - La bléomycine : administrée par une courte perfusion intraveineuse dans 250ml de sérum glucosé 5% à des doses de 20 mg/m2 de surface corporelle par cure. - La vincristine : elle était administrée à la dose de 1,4mg/ m2 de surface corporelle (dose totale d” 2mg) par cure en une injection intraveineuse stricte suivie d’une courte perfusion intraveineuse de sérum glucosé 5% de 250 ml. Une évaluation générale de la réponse était faite après la troisième cure et la sixième cure. A la fin il a été répertorié que la chimiothérapie a un apport bénéfique dans le traitement des angiosarcomes de Kaposi avec une assez bonne tolérance. Dr Ngo Um Meka Esther, Essiben Félix, Kamga Olen Jean- Pierre, Belinga Etienne,Atangana Ngamveng Barbara, Foumane Pascal Des chercheurs qui ont travaillé sur : Clinical, psychological and socio-professional impact of uterine myomas: case of 101 women in care at the gyneco-obstetric and pediatric hospital in Yaoundé, Cameroon Dans cette étude il était question de montrer que les myomes utérins constituent un véritable handicap pour les femmes en Afrique avec pour objectif principal de déterminer l'impact clinique, psychologique et socioprofessionnel des myomes utérins symptomatiques. A cet effet, toutes les femmes présentant un myome utérin symptomatique diagnostiqué cliniquement et confirmé par une échographie pelvienne constituaient l’etude Après étude des données cliniques et paracliniques : analyse de la formule sanguine à la recherche d'une anémie, analyse de l'échographie pelvienne pour évaluer la taille et la cartographie des myomes utérins, il a été conclu que les myomes utérins ont un effet clinique (saignements et infertilité), un impact psychologique (anxiété, dépression) et un impact socioprofessionnel (diminution de l'efficacité au travail et absentéisme au travail) chez les femmes. Dr Michele Tchakounté,Foumané Pascal, Mboudou Emile… travaillant dans le département de gynécologie obstétrique, institut de technologie médicale à Yaoundé. Le but était de décrire les aspects cliniques, histopathologiques et thérapeutiques du cancer du sein chez les femmes de moins de 40 ans à Yaoundé. Pour cela les données ont été recueillies à partir de 192 dossiers médicaux de femmes traitées sur une période de 12 ans, de janvier 2004 à décembre 2015 à l'hôpital général de Yaoundé et à l'hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé. De 2004 à 2015, 1489 cas de cancer du sein ont été traités dans les deux hôpitaux. Parmi eux, 462 femmes étaient âgées de moins de 40 ans, soit une proportion de 31,0%. L'âge moyen au moment du diagnostic était de 33,5±5,0 ans et 17,7% des femmes avaient des antécédents familiaux de cancer du sein. Le délai moyen avant une première consultation était de 6,7±6,6 mois. La plupart des cas étaient classés T4 (46,1%). Le type histologique le plus fréquent était le carcinome canalaire (87,4 %). Les grades SBR II et SBR III étaient prédominants (76,4 %). La dissection axillaire (64,4%) et la chimiothérapie néoadjuvante (43,9%) étaient les principales modalités thérapeutiques. Le taux de survie globale à 5 ans était de 51,2%. Les taux de survie à 5 ans sans récidive locale et sans apparition de métastases étaient respectivement de 35,8% et 43,2%. Il en ressort de cette étude que le cancer du sein au Cameroun touche largement les femmes de moins de 40 ans et est souvent découvert tardivement, à un stade avancé. Le pronostic semble mauvais. Seul le dépistage pourrait faciliter le diagnostic à un stade précoce de la maladie pour de meilleurs résultats. L’immunothérapie parasitaire : Elle fait intervenir pour le cas du paludisme par exemple des combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine (CTA) associée à une autre molécule comme la luméfantrine ou la pipéraquine. Ces bithérapies ont une meilleure efficacité et réduisent le risque de résistances par rapport à une monothérapie. Le traitement est prescrit pour plusieurs jours. Conclusion Parvenu au terme de notre exposé ou il était question de parler de l’état des lieux de l’évolution immunothérapique au Cameroun, nous retenons que depuis les années 1900, de nombreuses recherches ont été mené dans le but d’augmenter les informations relatives à l’immunothérapie au Cameroun. D’autres études sont en cours mais jusqu’à présent nous n’avons pas de résultats satisfaisants permettant de prévenir ou de traiter toutes les pathologies s’attaquant au système immunitaire. uploads/Sante/ l-x27-immunotherapie-a-principalement-revolutionne-le-traitement-du-cancer-des-les-annees-1990 1 .pdf
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- Publié le Aoû 06, 2022
- Catégorie Health / Santé
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