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D. W. Winnicott La nature humaine Table des matières [] Avant-propos Note des é

D. W. Winnicott La nature humaine Table des matières [] Avant-propos Note des éditeurs Plan du livre Les titres Le texte Notes pour la révision Préface Première partie. Visite à l’enfant humain Introduction Chapitre premier. Le psyché-soma et l’esprit La santé somatique La santé de la psyché La santé et l’intellect Chapitre II. La mauvaise santé La mauvaise santé somatique La mauvaise santé psychique Chapitre III. Relation entre maladie du corps et trouble psychologique A. Influence du corps et de sa santé sur la psyché Hérédité Affections congénitales Les défaillances de la nutrition Défauts d’élimination Accidents Catégorie des maladies encore inconnues Allergie B. Influence de la psyché sur le corps et son fonctionnement Chapitre IV. Le champ psychosomatique Deuxième partie. Le développement émotionnel de l’être humain Introduction Chapitre premier. Les relations interpersonnelles Première partie de l’exposé La famille La pulsion Les relations amoureuses Chapitre II. Le concept de santé à la lumière de la théorie des pulsions L’élaboration imaginative de la fonction La psyché L’âme États d’excitation et de tranquillité Le complexe d’Œdipe Reprise La sexualité infantile Réalité et fantasme L’inconscient En résumé Tableau de la psychologie du petit garçon du point de vue de la théorie des pulsions Défenses contre l’angoisse – menace de castration Effondrement des défenses Troisième partie. Pour établir un statut unitaire Introduction. La petite enfance caractérisée par son développement émotionnel Chapitre premier. La position dépressive Capacité de se soucier, culpabilité et réalité psychique personnelle intérieure La position dépressive : récapitulation Retour sur le refoulement La gestion des forces et des objets mauvais Richesse interne et complexité Chapitre II. Sur la question du monde intérieur Introduction Manière de vivre paranoïde La dépression et la « position dépressive » La défense maniaque Chapitre III. Les différentes sortes de matériaux dans la psychothérapie Chapitre IV. L’angoisse hypocondriaque Quatrième partie. De la théorie des pulsions à la théorie du moi Introduction. Le développement émotionnel primitif Chapitre premier. Établissement de la relation avec la réalité extérieure Relations excitées et relations tranquilles Valeur de l’illusion et états transitionnels L’échec dans le contact initial La créativité primaire L’importance de la mère Le bébé à la naissance La philosophie du « réel » Chapitre II. Intégration Chapitre III. La psyché résidant dans le corps L’expérience du corps Paranoïa et naïveté Chapitre IV. Les stades les plus précoces Diagramme du rapport environnement-individu Action de la gravité Chapitre V. Un état primaire de l’être : les stades préprimitifs Chapitre VI. Le chaos Chapitre VII. La fonction intellectuelle Chapitre VIII. Repli et régression Chapitre IX. L’expérience de la naissance Chapitre X. Environnement Chapitre XI. Retour sur l’affection psychosomatique L’asthme L’ulcère gastrique Appendice Synopsis 1 Introduction I II III IV V Synopsis 2 Introduction. Étude de la nature humaine Première partie I II Deuxième partie Introduction : Troisième partie Bibliographie [] Avant-propos En 1936 Donald Winnicott fut invité par Susan Isaacs à faire des conférences sur la croissance et le développement de l’être humain devant des professeurs expérimentés qui enseignaient dans les petites classes et qui poursuivaient des études à l’Université de Londres. Lorsqu’il commença ce livre, en 1954, il donnait aussi depuis sept ans des conférences à l’Université à l’intention d’étudiants se destinant au travail social. Winnicott aima ces conférences et aima avoir la possibilité d’en faire régulièrement. Il les continua jusqu’à sa mort, en 1971. Elles étaient pour lui une source permanente d’excitation et l’encourageaient à clarifier son point de vue et à modifier ses idées à la lumière de ce que lui renvoyaient son auditoire et sa propre expérience. On ne fausserait pas la réalité en disant que son activité de conférencier fit partie de son développement personnel. Il éprouvait une profonde reconnaissance pour Susan Isaacs et la confiance avec laquelle elle l’avait incité à commencer. Winnicott inventa une manière très singulière de transmettre l’essence de ce qu’il exposait ; avec les années, les étudiants renoncèrent à prendre des notes et s’engagèrent à sa suite dans le processus véritable de la croissance et du développement. Autrement dit, ils apprirent sans être enseignés. Ses exposés pouvaient être libres et sans structure apparente pour la seule raison qu’ils s’enracinaient au cœur d’un savoir profondément intégré et d’un modèle des étapes du développement humain soigneusement pensé, et que les étudiants pouvaient véritablement saisir. Ses diagrammes vivement ébauchés au tableau noir resteront dans le souvenir de tous ceux qui assistaient à ces conférences comme un trait essentiel de sa façon de communiquer. À l’origine, ce livre se proposait de remplacer les notes que les étudiants ne pouvaient prendre, et de les mettre à la disposition de tous les étudiants de la nature humaine. Il fut commencé pendant l’été 1954 et rapidement achevé dans son premier état, mais, depuis lors et jusqu’à sa mort, Winnicott ne cessa de le soumettre à critique et à révisions. Clare Winnicott Note des éditeurs Plan du livre Winnicott a établi deux synopsis de son livre. Le premier est daté d’août 1954, époque à laquelle, comme nous le savons par Clare Winnicott, presque tout le livre fut rédigé, et le second date approximativement de 1967. Les deux sont reproduits en appendice à la fin du présent volume. On verra que le livre suit de très près les trois premières parties du synopsis I, même lorsque parfois l’écriture suit un ordre un peu différent : par exemple, la section sur F « Étude des séquences » incluant le fantasme, la réalité interne et le rêve, comme celle sur « Les phénomènes et les objets transitionnels » n’ont pas pris la forme qu’elles ont dans le plan, vraisemblablement parce que ces questions avaient déjà été abordées dans les chapitres précédents. On verra également que le synopsis I prévoyait deux parties supplémentaires, avec des chapitres sur la tendance antisociale et les différents stades du développement depuis la période de latence jusqu’à la maturité, qui en fait ne furent jamais écrites, bien que Winnicott ait prévu de commencer la partie suivante avec un article de 1943 intitulé « Recherche sur la délinquance » (paru dans New Era in Home and Schoot). Le second synopsis a pu être écrit pour servir de guide à une révision du livre. Si les parties II et III du présent livre y apparaissent pratiquement inchangées, en revanche Winnicott a dû avoir l’intention d’abréger la deuxième partie (qui traite des relations interpersonnelles et de la théorie des pulsions) ; et des huit derniers chapitres de la présente partie IV, seul celui sur l’environnement est maintenu dans le deuxième synopsis. Les titres Les titres des diverses parties, chapitres et sections du livre sont presque tous ceux du manuscrit. Les rares fois où nous avons ajouté un titre, nous nous sommes référés au synopsis. Le texte Le texte a été laissé en l’état. Les corrections portées par Win-nicott ou par sa secrétaire, Joyce Coles, ont été reproduites, et les quelques fois où nous avons ajouté une lettre ou un mot, ils apparaissent entre crochets. De même pour les notes qui sont ajoutées par nous. Notes pour la révision Un certain nombre de notes, de la main de Winnicott, accompagnaient le manuscrit. Elles indiquent où et comment il souhaitait réviser certaines sections du livre. La plupart d’entre elles se trouvaient sur de petites feuilles volantes, avec l’indication de la page correspondante, et certaines, peu nombreuses, furent écrites dans la marge même du livre. Elles apparaissent toutes ici en bas de page. Christopher Bollas Madeleine Davis Ray Shepherd Préface La tâche est l’étude de la nature humaine. Au moment de commencer à écrire ce livre, je ne suis que trop conscient de l’immensité de l’entreprise, car la nature humaine est presque tout ce que nous avons. Et pourtant j’ai bien l’intention de m’en tenir à mon titre, et aussi d’arriver a un exposé de la nature humaine qui rassemble la variété de mes expériences, c’est-à-dire ce que j’ai appris tant au contact de mes professeurs qu’à l’épreuve de la clinique. De la sorte, je peux parvenir à une description personnelle – et dès lors, on le comprendra, limitée – d’un thème qui n’a pas de limite. Un médecin écrit d’habitude et plus facilement sur la maladie que sur la santé. Certes, en étudiant la maladie, nous en venons à étudier une grande part de ce qui importe concernant la santé. Mais l’hypothèse du médecin, qui veut que la santé soit une relative absence d’affections pathologiques, n’est pas une hypothèse qui puisse nous convenir. Le mot « santé » en effet a sa propre signification positive, et l’absence de maladie n’est rien de plus que le point de départ d’une vie saine. Je m’adresserai à mon lecteur comme si, étudiant ayant obtenu sa licence, il avait déjà lu pas mal de psychologie dite dynamique et qu’il avait une pratique personnelle tant de son travail que de la vie et du fait d’être vivant. Ce lecteur est en droit de savoir comment je suis devenu capable de traiter de psychologie. J’ai passé ma vie professionnelle en pédiatrie. Alors que mes collègues pédiatres étaient pour la plupart tournés vers l’aspect physique uploads/Sante/ la-nature-humaine-gallimard-2017.pdf