Madame B..., 45 ans, vient consulter pour des douleurs du membre supérieur gauc

Madame B..., 45 ans, vient consulter pour des douleurs du membre supérieur gauche évoluant depuis plusieurs semaines. Elle ne présente aucun antécédent particulier. La douleur est de forte intensité, parcourant l’ensemble du bras jusqu’au majeur. Il existe des paresthésies permanents de ce doigt. A l’examen, vous retrouvez du côté gauche, une faiblesse lors de l’extension de l’avant-bras sur le bras, de l’extension des premières phalanges des 4 derniers doigts sur la main alors que l’extension des 2 premières phalanges est normale. Le réflexe tricipital est aboli, les autres réflexes du membre supérieur gauche sont normaux. Il existe une hypoesthésie de la face palmaire et dorsale du majeur gauche. La colonne cervicale présente une mobilité normale, vous ne retrouvez aucun point douloureux. 1 L’examen clinique met donc en évidence un déficit, du ou des : A:Sus épineux B:Long supinateur C:Extenseur commun des doigts D:Lombricaux E:Triceps Explication: Les lombricaux (C8 D1) sont responsables de la flexion de la métacarpo-phalangienne et l’extension des 2 dernières phalanges 2 La lésion se situe au niveau : A:Racine C6 B:Nerf radial C:Racine C7 D:Tronc primaire inférieur du plexus brachial E:Nerf cubital 3 Les arguments que vous pouvez retrouver à l’interrogatoire ou à l’examen évoquant une compression médullaire sont : A:Un réflexe palmo-mentonnier présent à gauche B:Un Babinski bilatéral C:Une hypoesthésie des membres inférieurs à limite supérieure nette D:Des fasciculations E:Une abolition du réflexe crémastérien droit Explication: Il faut rechercher des signes d’atteinte sous-lésionnelle 4 Devant ce tableau, il est licite de demander : A:Un électroencéphalogramme B:Un scanner crânien C:Un scanner rachidien D:Une radiographie du crâne en incidence de Blondeau E:Une électromyographie 5 L’absence d’anomalie à l’examen clinique de la colonne cervicale : A:Permet d’éliminer une pathologie osseuse B:Permet d’éliminer une lésion radiculaire C:Permet d’éliminer un processus tumoral neurologique D:Permet d’éliminer une compression médullaire E:N’a aucune valeur pronostique ou diagnostique Un jeune garçon de 6 ans présente depuis 6 heures, après une contusion minime, de violentes douleurs du genou gauche. A l’examen : fièvre à 39°C, tachycardie, douleur fémorale métaphysaire inférieure, circulaire, réveillée à la palpation ; mobilisation douce du genou possible ; ongle incarné infecté du gros orteil gauche. Radiographie du genou de face et de profil : sans particularité. N.F. : 15 000 globules blancs, dont 80 % de neutrophiles. V.S. 60/80 C.R.P. : élevée. 1 Quel diagnostic évoquez-vous ? A:Arthrite septique du genou B:Ostéomyélite aiguë C:Hémarthrose D:Rhumatisme articulaire aigu E:Décollement épiphysaire Explication: La douleur est métaphysaire. Lors d’une arthrite, la mobilisation du genou est douloureuse 2 Quel(s) autre(s) examen(s) doit(vent) être réalisé(s) immédiatement ? A:Hémocultures B:Scintigraphie C:Prélèvement bactériologique au niveau du gros orteil D:Examen tomodensitométrique E:Ponction articulaire 3 Quel traitement appliquez-vous ? A:Anti-inflammatoires non stéroïdiens en attendant le résultat des prélèvements B:Antibiothérapie orale par un antibiotique antistaphylococcique C:Antibiothérapie parentérale double associée D:Abord chirurgical et trépanation osseuse E:Immobilisation plâtrée 4 Sur quel(s) élément(s) fonderez-vous la surveillance de l’efficacité du traitement ? A:Fièvre B:Syndrome inflammatoire biologique C:Radiographie bi-hebdommadaire D:Scintigraphies répétées E:Taux des antistaphylolysines 5 En cas d’évolution favorable, combien de temps sera maintenu le traitement ? A:Jusqu’à l’apyrexie B:Jusqu’à normalisation de la C.R.P. C:Jusqu’à normalisation des images radiologiques D:Six semaines E:Six mois Explication: 15 j par voie IV et 1 mois per os Un skieur fait une chute qui entraîne son bras en adduction rotation interne. La douleur est violente, il ressent un engourdissement du moignon de l’épaule ; au cours du transfert au poste de secours, sa main enfle et se cyanose. 1 Le diagnostic de luxation antéro-interne de la scapulo-humérale est orienté par : A:Il est possible de ramener le coude contre le corps B:Il est impossible d’effectuer une rotation interne C:Une rotation imprimée au coude ne se transmet pas à la tête humérale D:Il y a un vide sous acromial externe E:Il y a précocement une importante ecchymose de la paroi thoracique 2 Vous retrouvez lors de l’examen systématique régional une insensibilité à la piqûre au moignon de l’épaule, sur sa face externe. Vous évoquez une atteinte : A:Du nerf sus scapulaire B:De la racine C7 du plexus brachial C:Du nerf circonflexe D:Du nerf musculo-cutané E:De la branche superficielle du nerf spinal 3 La constatation d’un œdème avec cyanose fait rechercher : A:Un arrachement du confluent veineux jugulo sous-clavier B:Une compression de la veine céphalique C:Une ischémie par rupture de l’artère axillaire D:Une compression de la veine axillaire E:Un réflexe vasoconstricteur 4 Quelle ou quelles association(s) lésionnelle(s) fréquente(s) allez-vous rechercher sur les radiographies de l’épaule droite ? A:Une fracture de la clavicule B:Une fracture du trochiter C:Une fracture de l’acromion D:Une fracture de la coracoïde E:Une fracture de la glène de l’omoplate 5 Après réduction, vous conseillez : A:Une semaine d’immobilisation B:3 semaines d’immobilisation C:Une rééducation immédiate en rotation externe D:Un plâtre thoraco-brachial pour un mois E:Une écharpe coude au corps Explication: Éviter la rotation externe Cette patiente de 54 ans est admise pour douleurs rachidiennes et impotence motrice des membres inférieurs. C’est environ depuis un an et demi que sont apparues des douleurs nocturnes au niveau du mamelon gauche. Ces douleurs sont impulsives à la toux et à la défécation et surviennent essentiellement pendant la 2ème moitié de la nuit. Dans le même temps sont apparues des difficultés à la marche, plus nettes dans l’obscurité, avec talonnement et sensation électrique au niveau des 2 pieds. La patiente a également noté des difficultés urinaires à type de mictions impérieuses. L’examen neurologique met en évidence un déficit moteur du membre inférieur gauche. Les ROT sont vifs, polycinétiques aux 2 membres inférieurs avec signe de Babinski bilatéral. L’examen sensitif des membres inférieurs montre :  Un trouble de la sensibilité profonde bilatérale  Une hypoesthésie tactile et algique bilatérale remontant jusqu’à la région sous- mamelonnaire. Une ponction lombaire est réalisée : elle met en évidence un blocage incomplet avec dissociation albumino-cytologique. Une myélographie par voie lombaire met en évidence une tumeur intra-durale extra-médullaire de niveau D6-D7. 1 Quel(s) est (sont) le(s) signes(s) en relation avec le syndrome lésionnel ? A:Babinski bilatéral B:Douleur mamelonnaire C:Troubles sphinctériens D:Déficit moteur du membre inférieur E:Trouble de la sensibilité profonde Explication: Autres réponses = syndrome sous-lésionnel 2 Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) compatible(s) avec le syndrome sous-lésionel A:Babinski bilatéral B:ROT polycinétiques des membres inférieurs C:Douleur en hémiceinture D:Trouble de la sensibilité profonde des membres inférieurs E:Difficultés mictionnelles 3 Parmi les anomalies suivantes retenir celle qui vous paraît compatible avec ce cas clinique : A:Hyperpression du LCR B:Ascension de la pression du LCR lombaire lors de la compression jugulaire C:Protéinorachie à 3,55 g/l D:Glycorachie à 3,77 mmo/l E:Présence de 15 % de plasmocytes à l’étude cytologique du LCR Explication: Le blocage du LCR entraîne une augmentation isolée de la protéinorachie 4 Parmi les tumeurs suivantes, indiquer celles qui sont les tumeurs intra-durales extra- médullaires ? A:Méningiome B:Neurinome C:Métastase épidurale D:Ependymone E:Astrocytome 5 La malade est opérée de cette tumeur intra-durale extra-médullaire qui refoulait la moelle en avant et vers la droite. L’anatomie-pathologie confirme histologiquement l’un des diagnostics précédents compatibles avec le siège de la tumeur. Quel est le traitement complémentaire le plus adapté ? A:Corticothérapie B:Chimiothérapie C:Radiothérapie D:Stimulation électrique péridurale E:Rééducation fonctionnelle Haut du formulaire Lors d’un match de rugby, un joueur de 24 ans, pilier droit est victime lors d’un placage d’un traumatisme de l’épaule droite entraînant une luxation antéro-interne. Sa réduction immédiate sur le terrain est réalisée puis une écharpe simple est mise en place pour trois semaines coude au corps. Aucun bilan radiographique n’est réalisé. Un an après, en se coiffant, il présente une récidive de la luxation antérieure qui fait l’objet d’une nouvelle réduction, et consulte ultérieurement. 1 Lors de l’examen clinique, devant ce tableau d’instabilité antéro-interne récidivante, quels signes recherchez-vous ? A:Test d’appréhension B:Abduction irréductible C:Une douleur provoquée par l’abduction activée contrariée D:Tiroir antérieur E:Amyotrophie du grand pectoral 2 Un bilan radiographique est réalisé pour le bilan de la luxation récidivante, il est utile de demander : A:Face en double obliquité B:Profil axillaire C:Profil glénoïdien D:Incidence de l’encoche de Strycker E:Abduction contrariée 3 Le bilan radiographique standard est normal, mais l’interrogatoire retrouve plusieurs épisodes de subluxation antérieure spontanément réductibles avec impression de ressaut laissant suspecter une atteinte du bourrelet glénoïdien. Celle- ci sera affirmée par : A:Arthrographie avec incidence de Bernageau B:Echographie C:I.R.M. D:Arthro-scanner E:Tomographie 4 Cet examen complémentaire montre une lésion du bourrelet avec décollement sous-capsulo-périosté antérieur. Votre proposition thérapeutique doit être : A:Rééducation de la sangle musculaire axée sur les rotateurs externes B:Physiothérapie locale anti-inflammatoire C:Stabilisation antérieure chirurgicale D:Acromioplastie chirurgicale E:Abstention et surveillance Explication: Indication licite chez un sujet jeune sportif présentant des luxations récidivantes Bas du formulaire Un blessé de 45 ans, transporteur routier, éthylique, pesant 87 kg, a été victime 15 ans auparavant d’un polytraumatisme avec traumatisme crânien, fracture de la diaphyse fémorale droite et gauche, fracture ouverte comminutive de la jambe droite, au tiers moyen-tiers inférieur, traitée par plâtre. Il a eu des suites opératoires mouvementées, il a repris son travail 2 ans après l’accident. 1 Les séquelles auraient été éventuellement évitées par une traitement local de la fracture ouverte comportant : A:Parage méticuleux B:Immobilisation stricte par fixateur externe C:Réduction correcte uploads/Sante/ madame-b.pdf

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  • Publié le Nov 14, 2022
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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